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L'adoubement des chevaliers

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L'adoubement des chevaliers Empty L'adoubement des chevaliers

Message par RAPHAEL83 Ven 18 Sep 2009, 19:18

L'adoubement des chevaliers Habillement du chevalier - petitL'adoubement des chevaliers Serment de chevalier - petit[/url]
Le chevalier


La formation

A 10 ans le futur chevalier quitte le chateau paternel pour se rendre chez un feudataire et se mettre à son service.
De 10 à 13 ans il servira comme page.(Parfois dès 7 ans)
De 14 à 19 ans il sera écuyer.
Il aura une éducation sévère :
    apprendre les nobles règles
    se fortifier
    monter à cheval
    apprendre à manier les armes
    lutter
    nager
    chasser
    apprendre les arts quelquefois
A 20 ans il est adoubé : l'écuyer devient chevalier.

L'Adoubement

La veille il prend un bain purificateur.
Puis il met une tunique blanche.
Il jeune pour faire pénitence.
Le soir il va dans la chapelle et passe la nuit à prier assisté de ses parains : la veillée d'armes.
Au matin, il se confesse, il communie, va à la messe, écoute le sermon.
Puis quant tous sont là, il s'approche de l'autel l'épée suspendue à son cou, un prêtre la bénie, puis il s'agenouille devant le seigneur ou l'évèque qui lui demande : "Pour quelle raison désires-tu entrer dans la chevalerie ? Si tu recherches la richesse ou les honneurs, tu n'en es pas digne !"
Le jeune homme pose alors la main sur l'évangile et prête à haute voix le serment des chevaliers.
Après cela les pages l'aident à revétir sa tenue : cotte de maille, cuirasse, brassards et éperons dorés. Puis il ceint l'épée.
Il s'agenouille pour recevoir la collée : le seigneur lui donne 3 coups du plat de son épée sur la joue, ou du plat de la main sur la nuque, en disant : "Au nom de Dieu, de Saint Michel et de Saint Georges, je te fais chevalier. Sois vaillant, loyal et généreux."
On lui amène son cheval, il met son heaume, et saute sur le destrier sans toucher les étriers. Il part au galop en renversant de sa lance une série de mannequins.

Le Serment du Chevalier

1/ Tu croiras à tous les enseignements de l'Eglise et tu observeras ses commandements.
2/ Tu protègeras l'Eglise.
3/ Tu défendras tous les faibles.
4/ Tu aimeras le pays où tu es né.
5/ Tu ne fuiras jamais devant l'ennemi.
6/ Tu combattras les infidèles avec acharnement.
7/ Tu rempliras tes devoirs féodaux, à condition qu'ils ne soient pas contraires à la loi divine.
8/ Tu ne mentiras jamais et tu seras fidèle à ta parole.
9/ Tu seras libéral et généreux.
10/ Tu seras toujours le champion du droit et du bien contre l'injustice et le mal.

Si le chevalier manque à son serment, il est proclamé indigne d'être chevalier.
On le conduit sur une estrade, son épée est brisée et piétinée, son blason est attaché à un cheval et trainé dans la boue. Tous peuvent l'injurier. On le met sur une civière, on le recouvre d'un drap noir et on le porte à l'eglise comme un mort.
On récite les prières des défunts : il est mort comme chevalier et banni toute sa vie.

L'entretien

L'entretien d'un chevalier et de son armement nécessite les revenus agricoles de 150 hectares.

L'adoubement ou armement du chevalier


C'est une cérémonie au cours de laquelle un jeune noble, âgé de 20 ans, reçoit ses armes et entre dans la classe des chevaliers.

L'initiation commence dès l'enfance; à 7 ans, le jeune noble est confié à un seigneur étranger chez qui il devient page, puis compagnon de chasse, de voyage et de guerre; au cours de ces "années d'apprentissage", il se prépare surtout au métier militaire.

À la veille de la cérémonie, le jeune homme purifie son corps par un bain et fait une veillée de prières dans la chapelle du château ; son épée a été déposée sur l'autel pour être consacrée. Le lendemain, il assiste à la messe, puis, en présence d'une nombreuse assistance, il reçoit l'épée avec le baudrier, les éperons d'or, le heaume et l'écu, ou bouclier. Par serment, il s'engage à ne servir que des causes justes et nobles. Enfin, son parrain, qui est un chevalier renommé, lui donne la "paumée" ou "colée", formidable coup administré du plat de la main sur la nuque et qui fait souvent chanceler le nouveau chevalier. Sitôt adoubé, celui-ci monte un destrier et, sans toucher les étriers, fait admirer son adresse et sa force en s'élançant au galop contre une "quintaine" ou mannequin qu'il faut renverser.


Voici comment se déroulait la cérémonie de l'adoubement (armement du chevalier).

La première cérémonie était un bain où l'on mettait l'aspirant, c'était un symbole de purification morale. Au sortir du bain, on l'habillait d'une tunique blanche, insigne de pureté ; d'une robe rouge, marque de ce qu'il était tenu de répandre son sang pour sa foi et son devoir ; d'un justaucorps noir, souvenir de la mort qui l'attendait, comme tous les hommes. Purifié et vêtu, il observait un jeûne rigoureux de vingt-quatre heures. Sur le soir, il entrait dans l'église et passait la nuit en prières. Le lendemain matin, il se confessait, communiait, assistait à la messe et entendait ordinairement un sermon sur les devoirs de la chevalerie, puis il s'avançait vers l'autel, l'épée de chevalier suspendue à son cou ; le prêtre la détachait et la lui rendait après l'avoir bénie. Le jeune guerrier allait ensuite s'agenouiller devant le seigneur qui devait lui conférer son titre ; il lui récitait quelque demande comme celle-ci : « Si vous pri qu'en guerdon de mon service me doigniès armes et me faîtes chevalier », et il prononçait le serment de rester toujours fidèle à la religion et à l'honneur. Le seigneur lui donnait l'accolade, c'est-à-dire, trois coup du plat de son épée sur l'épaule ou sur la nuque, quelquefois un léger coup de la main sur la tête et lui disait une sorte de sermon. Puis « On amène le cheval, on apporte les armes, on le revêt d'une cuirasse incomparable, formée de doubles mailles que ni lance ni javelot ne pourraient transpercer ; on le chausse de souliers de fer fabriqués de même à doubles mailles; des éperons d'or sont attachés à ses pieds ; à son col est suspendu son bouclier, sur lequel sont représentés deux lionceaux d'or ; sur sa tête on pose un casque où reluisent les pierres précieuses, ou lui remet une lance de frêne à l'extrémité de laquelle est un fer de Poitiers ; enfin, une épée provenant du trésor du roi. »
(Extrait de Comment Geoffroi Plantagenet, Due d'Anjou, fut armé chevalier en l'an 1127.)
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