Le livre des oiseaux

[Stephandra]

Le livre des oiseaux

Le De avibus de Hugues de Fouilloy (vers 1150), conservé à la Médiathèque de Troyes, donne une explication symbolique de nombreux oiseaux tels que le pélican, la cigogne, le corbeau, l'aigle…

La liste des oiseaux est celle du Physiologus qui a été augmentée grâce aux écrits d'Isidore de Séville. Mais Hugues de Fouilloy insiste tout particulièrement sur les animaux présents dans le Nouveau Testament.

Les transcriptions du texte sont extraites du fac-similé du manuscrit 177 de la Médiathèque de l’Agglomération troyenne, introd. et trad. Rémy Cordonnier, Paris, Phénix Éditions, 2004.

[Stephandra]

Les trois colombes

Dans l'Écriture sainte, frère, trois colombes sont repérées à la lecture, par lesquelles, s'ils y prêtent l'oreille avec beaucoup d'attention, les esprits simples pourront être parfaitement instruits : la [première] colombe, il s'agit de Noé, la [seconde] colombe de David, la [troisième] de Jésus Christ. Noé [c'est] la confiance, David la force dans l'action, le Christ est interprété comme le Sauveur.

[Stephandra]

L'autour domestique et du sauvage

L'autour sauvage a l'habitude de s'attaquer aux oiseaux domestiques, et l'autour domestique chasse les oiseaux sauvages [...] Interprété de manière allégorique, l'autour sauvage saisit sa proie et la dévore à la fois, parce que les impies dérangent constamment les actes et les pensées des simples. Mais l'autour apprivoisé est un père spirituel, qui se saisit des oiseaux sauvages chaque fois que, par son prêche, il amène un laïc à se convertir.

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