Glossaire Généraliste
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(les différentes sources utilisées pour rédiger ces glossaires sont : les revues Histoire Médiévale, Historia, Historama, L'Histoire du Monde, les guides verts Michelin, des livres et recueils divers et Internet)
à la trahison/à la trayson | Cuit à la broche puis en ragoût |
Abacistes | ceux qui calculaient en utilisant l'abaque à jetons. |
Abaque | table sur laquelle était tracées des colonnes qui permettaient de calculer en disposant des jetons. |
Accores | pièce droites qui servent à la fois à placer, à soutenir et à maintenir un objet quelconque dans une position. |
achéiropoiète | non fait par la main de l'homme |
Adonc | alors |
Aett | Terme nordique. La famille. |
Affermage | location en fermage |
Affouagement | dénombrement des feux -foyers fiscaux- d'une communauté en vue de répartir l'impôt |
Aides | impôts indirects sur le transport ou la vente de certaines denrées. |
Aiguière | Jusqu'au XIIIe siècle, il n'y avait que très rarement des assiettes sur la table au cours d'un repas. Les convives se servaient de tranches de pain (les tranchoirs) et mangeaient généralement avec les doigts. A la fin du repas, un serviteur apportait un large vase rempli d'eau, qu'on se faisait passer et dans lequel on se lavait les mains : l'aiguière. |
Aiguille à chas en fer | 11ème |
Ainmy! | exclamation de douleur |
Alba | "aube", poème de séparation des amants au point du jour. Forme de trobar, voir Trobar. |
Alène pour le cuir | En fer |
Algoristes | ceux qui calculaient « à la plume ». Ils utilisaient le zéro. Le nom vient d'algorisme, méthode de calcul, en référence au nom d'Al Khuwârizmi, savant musulman (IX' siècle). |
Alleutier | Propriétaire laïc libre. |
Alise | fruit |
Alleu | C'est une terre en pleine propriété (à l'inverse du fief(. Ces terres peuvent être données par le roi en remerciement d'un service rendu particulièrement important, ou données par le suzerain pour des raisons similaires. Elles peuvent aussi être obtenues en héritage. |
Almoravides | voir Berbères almoravides. |
Aloi | Pour la monnaie. Issu du latin alligare qui signifie «lier», l'aloi désigne le mélange d'un métal vil à un métal précieux et, par extension, le poids du fin par rapport à l'alliage, à savoir le titre du métal monnayable. L'or fin est dit de 24 carats, l'argent de 12 deniers. Une pièce d'or de 24 carats équivaut à 958 millièmes de fin. Le titre de « l'argent-le-roi» est fixé à la fin du XIIIe siècle à 11 deniers 1/2, soit 958 millièmes de fin. |
Ambleur | voir Palefroi. |
Ambre | Epice vendue à prix d'or |
Anis vermeil | épice, appelé badiane anis étoilé de nos jours |
Ankou | la Mort, chez les Bretons |
Année judiciaire | le Parlement siège du 12 novembre au 12 août. |
Anse | L'un des éléments métalliques formant la couronne ou « tête d'anses ». Servent à accrocher la cloche au "mouton". |
Apex (pl. apices) | jetons utilisés sur l'abaque, abacus, de Gerbert. II existe neuf apices numérotées de 1 à 9, en utilisant les chiffres importés par les arabes. |
Aquamanile | récipient servant à se laver les mains |
Araire | Genre de charrue. |
Arbre à came | Inventé au moyen-âge. Pour fouler les draps, fabriquer la bière, réduire l'écorce des chênes en poudre pour le tannage, forger le fer, fabriquer du papier. |
Archant | Champ de bataille ou cimetière |
Arroy (Mettre en) | disposer en ordre de bataille |
Arruneur | personnel portuaire spécialisé dans l'arrimage des tonneaux de vin dans les embarcations. |
Artillier | Il est l'équivalent (avec les conséquences du décalages dans le temps que ça suppose) de nos artilleurs actuels : artisan spécialisé dans la fabrication des arcs et arbalètes, il prend également en charge l'entretien de ces armes en temps de guerre. |
Arvan ou Arban | Terme mongol. Unité mongole de 10 hommes |
Assaj | épreuve d'amour où l'âme doit montrer sa supériorité sur le corps, sa mezura. |
Assiette en bois | 12-15ème |
Astrolabe | Inventé au 13ème siècle instrument astronomique qui serrait à mesurer la hauteur des astres au-dessus de l'horizon. |
Attelage en file | Inventé au moyen-âge |
Atterrissement | banc de sable |
Aumônière | petit sac |
Austrvegr | Terme nordique. La route de navigation allant du golfe de Riga jusqu'à Odessa. |
Avant train mobile de voiture | Inventé au 15ème siècle |
Aveline | fruit du sud |
Avoué | laïc ayant le titre de protecteur d'une communauté monastique, et qui exerce pour elle des fonctions judiciaires, militaires et administratives. Définiteur : prieur désigné pour assister l'abbé lors du Chapitre général de l'ordre. |
Bachat | |
Bailli | Agent de l'administration seigneuriale, il est chargé de faire la police (respect de l'ordre au sein du château et sur les terres, arbitrage des petits conflits...) et de percevoir les revenus. Celui à qui est baillé (donné) une mission. Commissaires royaux investis de pouvoirs d'administration, de justice et de finances, les baillis sont apparus vers la fin du XII' siècle (...) Au XIIIe siècle, ils deviennent sédentaires (Solange Martin, Dictionnaire du Moyen Âge). (D'après J Kerhervé, La Naissance de l'Etat moderne, 1998) |
Baillif | Serviteur chargé de la maintenance d'un manoir ou d'un donjon |
Bailliage | circonscription administrative et géographique fixée. |
Balada | Forme de trobar, voir Trobar. |
Baleine | Elle est consommée comme poisson au Moyen Age. |
Baleinier | navire de moyen tonnage utilisant la voile et la rame comme mode de propulsion. |
Ballade | comme le rondeau, la ballade est une des formes lyriques associées à la danse. Elle n'atteint sa physionomie propre qu'au XIVe siècle, étant alors chantéc mais perdant avec le temps, son accompagnement musical. |
Ban | Il s'agit d'une proclamation public faite par un suzerain. Il était utilisé pour annoncer un tournoi ou convoquer les vassaux à la guerre. On utilise encore ce terme actuellement, par exemple Publier les bans signifie annoncer un mariage ou une naissance. |
Bande | Termes désignant des pièces héraldiques : en diagonale |
Bandel | Coup Violent |
Banderole | (bannerole) Etroite bande de tissu, à une pointe en principe, qui surmonte la lance des chevaliers, synonyme de phylactère. |
Banneret | Chevalier qui a le droit de lever bannière |
Bannière | |
Barbarin | Epice. Epine vinette |
Barbotine | Epice |
Baron | Né au Xe siècle, ce terme désignait à l'origine un grand seigneur du royaume. Pendant près d'un siècle, son sens et son utilisation s'affinent. Il finit par qualifier un guerrier de haut rang, brave et valeureux. Plus tard, il évoquera l'époux, sans aucun lien affectif. Ce n'est que vers le XIIIe siècle, au moment de l'expansion des différentes noblesses, qu'il prend le sens qu'on lui connaît aujourd'hui. |
Basileus | en grec « roi ». Titre porté depuis le début du VII, siècle par les empereurs byzantins qui ont alors abandonné la titulature romaine. |
Bataille | au sens de « bataille », il faut entendre le terme moderne de « division » (toute proportion mise à part ; à l'époque de la guerre de Cent ans cette unité tactique comporte de 500 à 2000 combattants, très rarement plus car les armées comprennent des effectifs assez restreints par référence à l'Antiquité ou aux guerres plus tardives. |
Batailleur | chevalier qui se bat, animé par un esprit de lutte et de défi; ce terme s'applique surtout aux participants des fêtes d'armes. |
Bateaux flobarts | embarcations de service. |
Battant | Longue pièce qui percute l'intérieur de la cloche et qui permet l'émission de la note. |
Baucent | (bauçan, bauseant, beaucant) Bannière à deux pointes du côté opposé à la hampe qui peut être verticale ou horizontale. Enseigne qu'utilisait souvent les Templiers, laquelle était parti de sable et d'argent. |
Bedeau | Dans une université, gardien et portier, c'est l'homme de confiance du chancelier, lien entre les étudiants et l'autorité universitaire. |
Benjoin | Epice vendue à prix d'or |
Benne | |
Berbères almoravides | Les Berbères almoravides (d'al-murabitun, « ceux du ribat »), tiennent leur nom du ribat -couvent militaire- du Bas-Sénégal où ces chameliers sahariens reçurent une formation militaire et religieuse qui les transforma en combattants de la foi. La raison de leur migration peut avec certitude être attribuée à leur zèle religieux, fondé sur les règles les plus sévères du malikisme. Parmi les quatre écoles d'interprétation du Coran, le malikisme, créé par Malik ibn Anas, un arabe de Médine, se caractérise par son attachement à la lettre et son hostilité envers une interprétation rationnelle plus profonde du Coran. La vertu et la discipline pratiqués dans ce ribat attirèrent rapidement de nombreux fidèles, résolus à imposer par la force des armes la stricte observance de la doctrine aux incrédules et aux musulmans les trop tièdes. Investi d'un pouvoir absolu, l'émir malikite agit cependant sous la surveillance étroite des fukahas, les jurisconsultes spécialistes du droit malikite, qui le conseillent et l'accompagnent dans tous ses déplacements, prêts à être consultés à toute occasion et à émettre un avis juridique (fatwa) qui devint souvent déterminant. Le troisième émir malikite, Ysuf ibn Tashufin (1061-1107) avait imposé son autorité à tout le Maghreb extrême, de Fès à Alger, quand il fut appelé à l'aide par les musulmans d'Espagne pour y rétablir l'unité dans les possessions islamiques. |
Bermen, Berman, Berrement | dockers, portefaits. |
Berserés ou Berseret | Chien utilisé dans la chasse à l'arc (de l'ancien français berser : chasser à l'arc). |
Besant | Pièce frappée à Byzance |
Bésicles, Lunettes | inventée en 1285 en Italie |
Bibliothèque | Celle de Charles V en 1380 compte 917 volumes au Louvres. Celle du domaine de Saint Riquier comporte 256 manuscrits en 831. Bibliothèque de la Sorbonne en 1290 : 1017 volumes. Bibliothèque de la Sorbonne en 1340 : 1720 volumes. Apparition de bibliothèques enchainées (ou les livres sont enchaines au pupitre) dès 1300. |
Bigarades | légume |
Blason | apparaissent en Allemagne au 11ème siècle. |
Bobine | en bois, pour le tissu |
Boender | Terme nordique. Pluriel de Bondi. |
Bois | bûches vendues en molle (50 bûches assez grosses), petit bois vendu en cent de costerets |
Bois de teinture | |
Bon Homme/Bonne Femme | qualificatif de l'époque donné par les fidèles aux religieux et religieuses cathares. |
Bondi | Terme nordique. Paysan pêcheur-propriétaire libre. L'élément de base de la société scandinave. |
Bonne policie | désigne un gouvernement bien ordonné, de sorte que le roi puisse correctement gouverner ou « seigneurier » au commun profit du peuple |
Bordèlerie | Bordel |
Borgerastre | liqueur de miel, bétoine et autres plantes aromatiques |
Bouge de maison | cuisine |
Bour | Du latin burdum, mulet. Mot commun pour désigner un bâtard de noblesse. |
Bourgeois | Le terme burgensis dérive de « burgus » (bourg), lequel désigne un lieu de peuplement autour d'un château, d'un monastère ou d'une ancienne agglomération. À partir de la fin du XIe siècle, le terme burgensis s'étend aux habitants des villes en général, tout en ne s'appliquant qu'à certains d'entre eux (ceux résidant depuis un an et un jour, possédant une demeure depuis un an et un jour...). Etre "bourgeois" signifie au XIIIe siècle, pouvoir entrer en "bourgeoisie" pour bénéficier de la paix ainsi que des libertés et franchises urbaines, le mouvement d'émancipation urbaine ayant suivi l'extension via différents facteurs de la ville au-delà du noyau primitif, sous la forme de "bourg" d'où le nom choisi pour qualifier les habitants de ces accroissements. |
Bourse en chevrottin | |
boussac | ragoût |
Boussolle | Inventée au 2ème siècle en Chine. Utilisée à partir de 1300 en Occident (voire 1190). |
Brachet | chien braque |
Branché | pendu |
Bricole | Harnachement permettant au cheval de haler une embarcation. Voir aussi les Armes de siège. |
Briquet | appareil métallique avec lequel, en frappant une pierre â feu, on allumait un feu. Sa forme est celle d'un B majuscule ouvert et aux extrémités recourbée vers l'intérieur. Synonyme de fusil. |
Brohon | gros chien |
Broie à chanvre | en bois, pour le tissu |
Bronze | Alliage de cuivre et d'étain dans lequel le cuivre est prépondérant. |
Brouette | Inventée vers 1250 |
Bucher | Pour brûler un corps, il faut 6 à 8 charettes de bois |
Busine | Trompette |
Cadi | Terme musulman. Juge |
Camée | pierre fine sculptée en relief |
Cameline | plante oléagineuse donnant une huile grasse pour usage domestique et savonnerie. |
Campane | Mot d'origine latine, « campana », qui désigne à la fois une cloche, une sonnaille, une clarine. |
Camphre | Epice vendue à prix d'or |
Canevas | toile de chanvre. |
Cannelle de chine | Epice, cassia, kassia. On utilise la cannelle de Ceylan. |
Canso | chanson occitane de 5 à 7 strophes. Forme de trobar, voir Trobar. |
Caporales | (de l'ital. caporale, de capo, tête, chef) membres d'un conseil d'une compagnie de mercenaires composé des chefs des lances et/ou des représentants des compagnons. |
Caque | tonneau où sont conservés, dans le sel, les harengs. |
Carillon | Du latin « quaternio », groupe de quatre. Ensemble d'au minimum quatre cloches consonnantes entre elles. |
Cardamone | Epice |
Carde | légume |
Cardère | chardon à foulon, utilisé pour le peignage des draps. |
Carole | danse en rond dont le pas marque un rythme répétitif simple sur une musique instrumentale |
Carreau | coussin carré |
Cartel | Il s'agit d'une invitation écrite pour un tournoi qui porte le nom de l'organisateur, le lieu, ainsi que les prix à remporter. Il pouvait aussi s'agir d'un avis écrit de provocation en duel. |
Cassement | (du lat. quassare, secouer, briser) révocation ou dissolution d'une retenue. Dans le cas qui nous occupe, il s'agit du licenciement d'une compagnie de retenue de gens d'armes. Mais le terme s'applique à toutes les fonctions civiles et militaires. On « cassait » un soldat, un conseiller, un valet, etc. |
Castor | Consommée au Moyen Age |
Cathèdre | siège de seigneur |
Cautionnement | en droit féodal, obligation faite aux vassaux de garantir, à la demande du seigneur, l'exécution des engagements pris par l'un d'entre eux à son égard. (D'après J Kerhervé, La Naissance de l'Etat moderne, 1998) |
Censive | impôt que versent les derniers serfs aux seigneurs pour exploiter leur terres |
Cerveau | Partie supérieure de la cloche, où se situe les anses. |
Chambrière | Femme de bonne lignée qui sert une noble dame dans sa chambre |
Chanvre | plante textile, cultivé déja au 11ème |
Chapitre | termes, conditions, enjeux et règles devant s'appliquer à une joute, à un tournoi ou à un pas d'armes. |
Charette | Une charette peut transporter 1 T de pierre. |
Chariot | Un chariot à 4 roues du 13ème siècle peut transporter 2500 kg de matériaux. |
Char | un chariot |
Chastier | Signifie à la fois réprimander et instruire, mais le sens de ce mot n'entraîne pas nécessairement un châtiment corporel. |
Chevalier d'honneur | élu par les dames pour la durée d'un tournoi; il pouvait à tout instant; à la demande des dames, suspendre toute attaque trop vive à l'encontre d'un tournoyeur en difficulté. |
Chevaux | Au Moyen-Âge, il existait beaucoup de termes désignant différents chevaux. Le mot "cheval" étant un terme générique habituellement employé pour désigner une mauvaise monture. Le destrier (ou coursier), le cheval de bataille par excellence, pas particulièrement coûteux, mais d'une valeur affective très grande pour le propriétaire. Il n'est monté qu'au moment du combat. On l'appelle ainsi par ce que l'écuyer tenait la bride dans la main droite. Pendant un combat, pour le protéger, il est revêtu d'un carapaçon, une couverture de fer généralement de la même couleur que l'écu. Le misaudor (milsodor, milsoudor), un destrier de très grande valeur, donc très précieux. Magnifique cheval de bataille. Le palefroi (ou Ambleur), un cheval de parade essentiellement, qui coûtait très cher et qui devait être le mieux paré possible. C'est la seule monture permise aux nobles dames, qui l'utilisaient pour voyager. Cheval de qualité que monte l'homme d'armes en dehors des charges. La rosse est un cheval de mauvaise qualité. Le roussin (roncin), un cheval de trait de peu de valeur, utilisé comme monture par les vilains. Dans Erec et Enide, monté par un nain. Au XIVe siècle, a donné le cheval de service, puis au XVIe, il désignait un cheval de forte taille monté à la chasse ou à la guerre, par un écuyer. A donné Rossinante, dans Don Quichotte. Le sommier, un cheval de peu de valeur utilisé, comme son nom l'indique, comme bête de somme, c'est-à-dire pour transporter les fardeaux. |
Chevron | Termes désignant des pièces héraldiques : en forme de V |
Chopine | mesure d'un demi litre |
Chrenecruda | Sorte de cérémonie très précise (un rituel de remise de dettes), elle consiste pour le coupable à jurer qu'il ne possède rien. IL doit ensuite pénétrer dans l'enclos de sa demeure, prendre une poignée de terre aux quatre coins et la jeter sur ses proches pour finalement sauter la haie de l'enclos. C'est l'affirmation solennelle de son insolvabilité. |
Cierge en cire | Inventé au moyen âge |
Clarine | Petite cloche en bronze ou en laiton fondu. |
Cliquette | moulinet de bois très bruyant que doit porter le lépreux pour se faire reconnaître. |
Cloche | inventée en 600 en Italie. La cloche de Notre Dame pèse en 1430 : 16192 livres. |
Cobla | strophe musicale |
Cochon d'Inde | Consommée au Moyen Age |
Code de Justinien | nom donné aux recueils de droit romain rédigés par des juristes byzantins sous le règne de Justinien Ier (529-565). |
Coffre en bois | |
Collatio | faisant suite à l'examen, c'est une conférence assortie d'un repas et de cadeaux (dont la valeur est fixée dans les statuts de l'université), le tout offert aux maîtres du jury à l'occasion de la remise de la licence. |
Collecta | cachet versé par les étudiants à leurs professeurs pour assister à leurs cours. |
Collier d'épaule | inventé au 8ème siècle |
Colp | coup |
Commodat | C'est un prêt à usage du droit romain classique. Une personne, le commodant, remet gratuitement à une autre personne, le commodataire, une chose afin qu'elle s'en serve et qu'elle la rende à une date déterminée. |
Commune | Dans le Nord de la France et en Flandre, association jurée entre tout ou partie des habitants d'une agglomération défendant leurs intérêts face au pouvoir seigneurial qui peut leur concéder le droit d'exister de façon permanente, de manière à maintenir la paix. Cette autonomie peut être reconnue par l'octroi d'une charte. |
Compagnies | Bandes d'hommes d'armes sans emploi vivant sur le pays après avoir été « cassé aux gages », c'est-à-dire après la rupture de leur lettre de retenue. |
Compétence ratione materiae | Elle désigne la compétence en raison du fond du procès. |
Compétence ratione personnae | Compétence issue de la personnalité des plaideurs. |
Comte | Le Comte était un guerrier valeureux proche du souverain. Tout comme le Baron, il possédait un fief, mais le différence réside dans l'amitié, ou du moins les bons rapports courtois, que le Comte entretenait avec son suzerain. |
Comte du palais | Le comte représente le roi dans la cité. |
Commin | Cumin |
Condottiere | en Italie, chef de soldats mercenaires. |
Connétable | Du latin comes stabuli, c'est-à-dire « comte de l'étable ». En ces temps où le cheval est le principal moyen de locomotion, que ce soit en temps de paix ou de guerre, le responsable de l'écurie royale est un haut dignitaire de la Cour. Officier domestique de la cour carolingienne, chargé de l'entretien des chevaux, il a en campagne, sous l'autorité du sénéchal, la responsabilité de la cavalerie qui devient au VIII' siècle l'élément principal de l'armée (...) À l'époque féodale, il est le conseiller militaire du roi. ou du prince qui commande en réalité ou en titre (Jean Favier, Dictionnaire de la France médiévale). |
Connis | lapin |
Conort | récompense attendant l'amant élu |
Conroi | charge de cavalerie. |
Contrat d'indenture ou d'endenture | (de l'adj. endenté, du lat. indenticulus, bord dentelé) acte écrit et officiel par lequel un souverain autorisait un capitaine à lever une compagnie. L'origine de cette expression vient du fait que le parchemin du contrat était découpé en triangles ressemblant à des dents pointues. Chacun des deux contractants conservait une partie du contrat. Pour l'authentifier, il suffisait de réunir ses deux parties, les découpures devant s'ajuster parfaitement. Ce procédé visait à déjouer les faux contrats. |
Coquebert | Impertinent (injurieux) |
Coriandre vermeil | coriandre enrobé de sucre coloré |
Corme | fruit |
Cormoran | Consommée au Moyen Age |
Cornette | Autrefois étendard d'une compagnie de cavalerie qui était aux couleurs du capitaine |
Cornouille | fruit du sud |
Corps de bataille | partie centrale d'une armée |
Corroyage | soudure de forge. |
Coumans | tribus nomades turques centre-asiatiques, ces envahisseurs posèrent de nombreux problèmes militaires à Byzance du XIIe s. au XIIIe s. |
Cours | détermine la valeur d'une monnaie. Comme elle ne porte aucune indication chiffrée, l'autorité émettrice fixe, pour chacune d'elles, son cours légal exprimé en monnaie de compte, c'est-à-dire en livres divisées en sous et deniers. |
Coursier | ou destrier ou grand cheval. Cheval de prix, réservé à la charge. |
Courtoisie | Dans l'espace féodal, un homme courtois est celui qui possède toutes les qualités d'un vassal : le courage, la loyauté et la fidélité. Ce sont tout d'abord des valeurs guerrières, auxquelles viennent se greffer d'autres, issues de l'esthétique moral ou physique. Le courtois est alors sage, amoureux (capable d'un amour noble), large (généreux), spirituel, et bel parleor (qui s'exprime bien, qui tient des propos distingués). Cet ensemble de valeurs constitue un idéal aristocratique, lié à la naissance. Vers le milieu du XIIe siècle, la notion de courtoisie bascule de la féodalité vers l'amour : le rapport de courtoisie entre un vassal et son souverain laisse la place à un rapport amoureux entre une maîtresse et son amant. La Fin' Amors apparaît, qui déifie la mie, la femme aimée. Pour conquérir son amour, et lui conférer ensuite tout l'honneur qu'il mérite, l'amant doit faire preuve d'un maximum de qualités. |
Coutre | tranchant de charrue |
Craspois | graisse de baleine. |
Crémaillère | On y accroche les chaudrons et marmittes au dessus du feu. |
Cubèbe | poivre à queue |
Cuillère | La cuillère en étain correspond à une cuillère de bourgois, celles des nobles étant généralement en argent. Celles des paysans étaient quand à elles en bois. |
Curcuma | épice |
Curia régis | La cour de justice d'une ville |
Cygne | Consommée au Moyen Age |
Cynamome ou Synamome | Cannelle dite de Ceylan |
Dame | Ce mot désigne exclusivement l'épouse du seigneur ou du souverain et marque tout d'abord un attachement social et féodal. Avec l'apparition de la littérature courtoise, son sens dévie vers le lien amoureux. Chez Chrétien de Troyes, dame désigne soit la suzeraine, soit la bien-aimée. Qualifiait également la Vierge Marie, puisqu'elle était l'épouse de Notre Seigneur. |
Damoiselle | Ce qualificatif insiste sur l'origine noble d'une jeune fille, qui est donc vouée au milieu aristocratique de la courtoisie. Il est aussi appliqué aux fée bienfaisantes (dans Yvain, par exemple). |
Danishmendite | peuplade turque qui régna dans les régions de Sivas, Kayseri et Malatya de 1071 à 1178. |
Dansa | Forme de trobar, voir Trobar. |
Danse de St-Gui | Maladie neurologique donnant une irrépressible envie de danser, la bouche écumante de bave jusqu'à épuisement |
Dauphin | au moyen age on mange du dauphin, il est considéré comme un poisson. |
Dé à coudre | en fer |
Déconfi | battu (au combat) |
Déduit | ébats amoureux, coït. |
Demie | Pain de 1/2 denier |
Denier | Pain de 1 denier sous Saint Louis |
Denrée | Pain de 1 denier |
Dépens | les frais du procès, payés par celui qui le perd. |
Destination ou à l'usage de | (pour un livre) diocèse pour lequel l'ouvrage a été écrit |
Destrier | Voir Chevaux |
Devinalh | Forme de trobar, voir Trobar. |
Diptyque | ouvrage de peinture composé de deux panneaux articulés. |
Disner | repas de la mi-journee |
Disputatio | exercice essentiel avec la lectio, il s'agit d'un débat autour d'un sujet choisi par le maître. C'est le tournoi des clercs. |
Disputatio quodlibet | débat sur n'importe quel sujet, proposé par n'importe qui. Cette disputatio périlleuse a lieu deux fois par an. |
Doge | Premier magistrat et chef de la République de Venise, il est d'abord élu à vie par le Grand Conseil et choisi généralement parmi les plus grandes familles vénitiennes. |
Dol | douleur issue de l'échec d'une demande amoureuse |
Dolça mercé | clémence |
Doomesday Book | Recueil de l'état du royaume d'Angleterre réalisé sous le règne de Guillaume le Conquerant. Le Doomesday Book relève aussi bien le nombre d'habitants que leurs rangs et les tiens qu'ils possèdent |
Doubleau | Pain de 2 deniers sous Saint Louis |
Doublel | Pain de 2 deniers |
Drap | Au 12ème siècle, fabriquer un drap de 30m de long sur 2 m de large demande 5-6 semaines, et nécessite 30 opérations. |
Drapeau | Pièce d'étoffe attachée à une hampe, autrefois enseigne militaire. Elle est devenue depuis le XIXe siècle l'emblème d'une nation dont elle porte les couleurs. |
Droit canon | aussi appelé droit canonique, c'est le droit ecclésiastique. |
Drut | amant reconnu et assumé |
Eau rompue | eau croupie |
Ebène | Bois rare qui vient d'Afrique |
Ecartelé | Termes désignant des pièces héraldiques : désigne la partition de l'écu en quatre quartiers. |
Echarnoir | En fer, pour le cuir |
Échauffement | fièvre |
Ecouchoir | égrugeoir |
Ecu | Première pièce d'or frappée en France depuis le IXe siècle, l'écu de saint Louis a été relativement peu utilisé et frappé à très peu d'exemplaires. Inspiré des contre-sceaux mais original par la pureté du dessin, il porte le blason aux armes de France. Sa légende « Christ est vainquèur ! Christ règne! Christ commande ! » se perpétuera sur les monnaies d'or jusqu'en 1792. Récemment, le terme écu étant aussi l'acronyme anglais de European Currency Unit, son appellation a été écartée au profit de celle d'euro pour désigner la monnaie unique de l'union européenne. |
Egoût | On en construit à nouveau à partir du 13ème siècle. Les plus grands font : 0,8 x 1,2 m. Les moyens : 0,5 x 0,5 m. Les petits : 0,15 x 0,15 m |
Egrugeoir | En bois. Outil pour travailler le tissu, peigne à petites dents pour séparer les graines du lin. |
Embauchoir | En bois, forme de pied pour faire des chaussures |
Emondoir | 11ème |
Emprise | Bracelet scellé que porte un noble comme insigne d'un voeu Héroïque ou d'une dévotion particulière. |
Emprise | dans le sens ancien du terme, le combat auquel prend part le chevalier; à partir du XIIIe s., désigne un emblème qu'un chevalier cherchant le combat ou le défi fixait au bras ou à la jambe; pour relever ce défi il fallait toucher l'emprise. |
Encaustique | Peinture composée de couleurs délavées dans de la cire fondue. |
Enlevage | Opération qui consiste à faire réapparaître des lumières dans la grisaille et à modeler les formes du dessin. |
épeautre | Il s'agit d'un « blé vêtu » ou « blé engrain » dont la culture se satisfait de conditions médiocres et qui est surtout - peu ou pas taxée -. Ce blé se consomme en bouillie mais il sert aussi pour cuire le pain. |
Eperon à molettes à pointes | inventés au 13ème siècle. |
Épices | dons faits par les parties aux juges en cas de procès : sucreries, chandelles, épices et le plus souvent, argent. |
Epices dorées ou Terra merita | Autre nom du curry. |
Erminette | Outil connu au 11ème siècle. |
Escaline | monnaie valant 20 deniers |
Estampe | motif imprimé en relief ou en creux |
Estampida | Forme de trobar, voir Trobar. |
Estampie | danse du pays d'Oc, fortement rythmée, aux figures complexes sur un accompagnement instrumental |
Estavel | Chandelle |
Estreupe/Estrope | mèche pour les falots |
Etendard | Petit fanion ou drapeau à queues triangulaires. |
Etrier | Apportés par les Avars en Europe au 6ème siècle. Utilisé dès le 10-11ème siècle. |
Etrille | |
Exarque | gouverneur byzantin d'un ensemble de provinces détenteur de pouvoirs civils et militaires. chef civil ou ecclésiastique, dans l'Empire romain d'Orient; de lui dépend un chef militaire auquel sont subordonnés les tribuns, détenteurs du pouvoir civil. |
Exégèse | science qui consiste à établir le sens d'un texte ou d'une oeuvre littéraire. |
RAPHAEL83- Dans l'autre monde
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Date d'inscription : 31/07/2009
Re: Glossaire Généraliste
Faculté | au nombre de quatre, les Arts, le droit canon (ou décret), la médecine et la théologie, la première de toutes. À Paris, le droit romain n'est plus enseigné depuis 1219. L'obtention d'une licence ès arts précède nécessairement l'accès à une des trois autres facultés supérieures. |
Fadesteuil | fauteuil |
Fanion | Petit étendard attaché à une hampe qui est surmontée d'un fer de lance. |
Farouch | trèfle incarnat |
Fasce | Termes désignant des pièces héraldiques : horizontale |
Faucille | en fer au 11ème |
Fenhedor | celui qui feint de n'être pas amoureux |
Féodalité | En quelques mots, désigne les rapports d'échange entre des vassaux et des suzerains. La société médiévale répondait à une structure pyramidale stricte, avec des liens d'hommage très forts et que tous se devaient de respecter :
Reprenons aussi la définition donnée par l'Encyclopédie Hachette : "un ensemble d'institutions fondé sur des liens privés de dépendance entre un seigneur et un vassal, et sur un lien matériel, le fief". |
Fer | En 1293, le payse Basque exporte au moins 5000 T de fer. |
Fer à cheval | Connu des celtes au 4ème siècle avant J.C., par des nomades d'Asie. Les romains utilisaient des hypposandales. |
Ferme | système administratif où l'autorité repose sur une ou plusieurs personnes ou « fermiers », exerçant un droit, et la perception de revenus correspondants moyennant le versement d'une somme forfaitaire fixée pour la durée du bail. La Prévôté était une « ferme » . |
Feu de St-Antoine | Maladies de peau donnant des inflammation et de la fièvre |
Feu grégeois | Inventé fin 7ème ou 8ème siècle Liquide â base de naphte auquel on mettait le feu pour en faire une arme redoutable. |
Féverolle | fève utilisée comme légume ou comme fourrage |
Fêvre | forgeron |
Fief | C'est une terre prêtée par un suzerain à son vassal, afin qu'il les gère pour lui. Bien évidemment, l'exploitant reversait une partie des récoltes ou des profits issus du fief à son seigneur. |
Filigrane | ouvrage fait de fils de métal (d'or ou d'argent) |
Fin'Amors | C'est un idéal d'amour courtois qui apparait au début du XIIe siècle. Le chevalier, tout en restant loyal à son seigneur, se consacre désormais à la dame de ses pensées. D'aventures en périls, il tente d'attirer son attention pour que l'amour qu'il lui porte devienne réciproque. C'est un amour pur dans le sens où l'amant se doit d'aimer quoiqu'il arrive, sachant que sa belle ne pourra jamais être sienne : elle est en général mariée. Plus l'amour du chevalier est fort, plus il perdure, plus il aura des chances d'être partagé, et plus le prestige qu'il en retirera sera grand. |
Fille amoureuse | nom désignant une prostituée. |
Fillette | nom désignant une prostituée. |
Flette | embarcation de service remorquée derrière le foncet. Elle servait à transporter les marchandises à terre lorsque l'état des berges interdisait au foncet d'accoster. |
Foène en fer | 11ème |
Foncet | bateau fluvial. |
Force à tondre en fer | 11ème |
Foris familiatio | Rupture du lien de parenté entre les membres de la famille et le coupable d'un crime, matérialisée par le fait de briser au-dessus de la tête quatre petites baguettes de bois. |
Fors borc | un faubourg (un groupement d'habitation contre l'enceinte d'une vile |
Fostr | Terme nordique. pratique selon laquelle on confiait et faisait élever ses enfants dans une autre famille, soit en vue d'une certaine éducation, soit pour tisser des liens forts avec d'autres familles. |
Fourchette | Inventée au moyen-âge Des fourchettes de table ont été connues et utilisées avant l'an 1000 dans le Moyen-Orient, elles sont venues en Europe par la noblesse de l'Italie au onzième siècle. La fourchette serait employée pour transpercer un morceau de nourriture, pour le soulever du plat, et pour secouer n'importe quelle sauce excessive de ce dit morçeau. Alors on retirait la nourriture de la fourchette en utilisant les doigts et on placait la nourriture dans la bouche. |
Fourrager | Faire des provisions pour une armée, sur le pays bien entendu. |
Franc alleu | propriété ou seigneurie libre de tout lieu féodal |
Franchises | concessions de nature variée, concernant le droit domanial et pénal, la procédure civile ou commerciale. Il ne s'agit pas d'exemptions ainsi que pourrait le faire croire le terme même de « franchises » mais bien plutôt de la limitation de l'arbitraire seigneurial par le biais d'une réglementation de ses droits sur la ville et les habitants. |
Franjs | nom donné aux Occidentaux par les Musulmans de Syrie, d'Égypte et de Palestine. |
Fromentée | plat salé composé d'oeufs, de blé mondé et de lait entier. |
Fusil | synonyme de briquet. |
Fyrd | Armée régulière levée par le roi de Wessex. |
Gabelle | au sens large, taxe sur la vente des marchandises; au sens restreint, taxe sur le sel, qui se généralise au XIVe siècle. |
Galangal | Epice. Appelé Galanga de nos jours. |
Gale | maladie causée par un parasite s'enfonçant sous la peau pour y pondre ses œufs (irresistible envie de se gratter) |
Garance | plante tinctoriale dont la racine donne une couleur rouge |
Garigal | Epice. Appelé Galanga de nos jours. |
Garingal | Epice. Appelé Galanga de nos jours. |
Garolf | créature de légende mi homme, mi loup |
Gast | Ruine. Faire le gast signifie ruiner sciemment un pays pour affaiblir l'adversaire. |
Gaude | plante tinctoriale qui donne une couleur jaune |
Gemme | pierre précieuse |
Gemot | Terme nordique. assemblée traditionnelle des nobles anglo-saxons. |
Gent ou gente | noble |
Gibelin | Voir Guelfe. |
Glander | Aller secouer les branches de chêne pour nourrir les cochons |
Glick | jeu de cartes. |
Gloire | Auréole enveloppant le corps du Christ |
Gobelet à douves | en bois, 12-15ème |
Godon | surnom désignant l'Anglais. Il est une corruption de God dam, « Dieu me damne », juron préféré des Anglais |
Goliards | étudiants pauvres qui, leurrés par la possibilité d'accéder à un état social supérieur, devaient souvent renoncer à poursuivre leurs études qui s'achetaient à prix d'or. Ne trouvant pas d'emploi dans l'Église, honteux, n'osant pas revenir chez eux pour affronter leur famille et leur voisinage, ils se faisaient jongleurs. Les prêtres vagabonds provoquaient de vives inquiétudes par l'image qu'ils véhiculaient de l'Église. |
Gonfalon | voir Gonfanon |
Gonfanon | (Gonfalon) Emblème d'église ou de guerre à trois pendants, suspendu par des annelets à une trabe horizontale, placée au sommet d'une hampe. Il serait apparu au XIe siècle, orné dès le XIIe de figures héraldiques, remplacé début XIII, par la bannière. |
Goupil | Nom médiéval du renard. Renard étant d'ailleurs le prénom du goupil dans le "Roman de Renard", il sera ensuite utilisé comme nom commun. |
Gouvernail d'étambot | Apparaît en 1242 |
Graine de paradis | Epice, appelée aussi Malaguette ou Maniguette |
Grisaille | mélange d'oxyde de fer ou de cuivre auquel est ajouté du verre pilé associé à un liant, qui donne une peinture monochrome en camaïeu gris ou brunâtre et donnant l'illusion du relief. |
Grue | Consommée au Moyen Age |
Guelfes et Gibelins | « Deux factions dont la lutte anima l'histoire de l'Italie aux XIIIe et XIVe siècles. Leur origine toutefois se situe en Germanie. Guelf (Welf) est le nom de famille des ducs de Bavière dont la puissance féodale est hostile à la maison impériale des Hohenstaufen. Gibelin (Waiblingen, château des Hohenstaufen) est le cri de guerre des impériaux. L'antagonisme se développe lors des luttes pour la succession impériale, dans le cadre de la querelle des Investitures et du conflit entre la monarchie et le particularisme féodal. Les tenants des Hohenstaufen sont fidèles aux traditions de l'Empire germanique et hostiles à la suprématie pontificale, les Guelfes sont favorables à un accord avec la papauté par hostilité 1 aux Hohenstaufen. Avec Frédéric fer Barberousse, le conflit entre le pape et l'empereur se confond avec la lutte entre celui-ci et les communes lombardes. Les antagonismes germaniques sont transférés en Italie. Quand ils apparaissent vers 1240, les deux mots sont une étiquette recouvrant une réalité mouvante. En apparence, sont Gibelins ceux qui prônent le maintien de bonnes relations avec Frédéric II, alors que les Guelfes sont anti-impérialistes. Des querelles locales, des conflits d'intérêts entre groupes familiaux ou entre cités rivales, des attitudes religieuses divergentes déterminent en réalité le partage des nobles en deux camps opposés. Des villes oscillent d'un parti à l'autre, mais Pise et Sienne penchent pour l'empereur, puisque Florence tient pour le pape et pour Charles d'Anjou qui, pour chasser d'Italie les Hohenstaufen, a besoin de l'argent florentin. Après la mort de Conradin, le dernier des Hohenstaufen, tué par Charles VI d'Anjou en 1268, le sens des deux mots s'affaiblit: le guelfisme n'est plus qu'un vague système d'alliances appuyant la cause angevine et, à l'intérieur des communes, il justifie une oligarchie conservatrice favorable au maintien du statu quo. Le gibelinisme, hostile aux Angevins, ne se ravive que lors des interventions impériales en Italie (Henri VII et Louis IV) qui alimentent la nostalgie de Dante dans son De monarchia (1311 env.) » Précisions fournies par Michel Balard dans le Dictionnaire du Moyen Âge, Encyclopaedia Universalis, pp. 440-441. |
Guidon | Enseigne à deux pointes attachée à un fer ou un bois de lance de tournoi. Ne pas confondre avec la banderole qui n'a en principe qu'une pointe. |
Guilde de Saint-Luc | corporation des peintres |
Guise | mode |
Hameçon en fer | 11ème |
Hanap | Gobelet, verre, grand récipient utilisé pour boire |
Harelle | émeutes, sédition, divers cris et rassemblements. |
Haubergerie | art de la fabrication de la cotte de mailles. |
Haut fourneau | Inventé au 15ème siècle. Un haut fourneau fournit au 15ème siècle, 50 à 100 T d'acier par an. |
Héron | Consommée au Moyen Age |
Hiérosolymitain | relatif à Jérusalem. |
Hird | Terme nordique. Garde personnel du roi ou d'un chef de guerre. |
Hoi | immédiatement, maintenant |
Hommage lige | Situation existante entre un vassal et son maître où le premier doit une aide sans restriction au second |
Hommage plan | Comme l'hommage lige mais en plus léger |
Homotopique | reconduit plusieurs fois sur le même site. |
Horloge | inventée au 15ème en Allemagne |
Houe en fer | 11ème |
Housse de cheval | inventée vers 1220. |
Housse de cheval en maille | inventée vers 1250. |
Huche | coffre |
Huchements | appels, hurlements. |
Huile de cade | utilisée contre la galle pour les animaux. |
Huitième | taxe sur le vin. Les conseillers au Parlement en étaient exemptés. |
Husbondi | Terme nordique. Chef de famille. |
Husfreyja | Terme nordique. Femme du chef de famille. C'est la maîtresse de maison. |
Hypocras/Ypocras | vin aux épices (girofle, cannelle et vanille). De nombreuses recettes variées existent |
Hypposandale | remplacent les fer à cheval chez les romains. |
Hysope | Epice |
Icelle | celle-ci |
Ifriqiya | partie est de l'Afrique du Nord et Tripolitaine (Lybie). |
Impétigo | Allergies de la peau causant des éruption de pustules |
Imprimerie | Inventée au 7ème siècle en Chine, apparaît au au 15ème siècle en Occident avec Guttemberg. |
Imprimerie multi-couleur | inventée au 12ème siècle en Chine |
Imprimerie à caractères mobiles | inventée au 12ème siècle en Chine. D'abord avec des caractères en porcelaine. |
Impudique (l') | un doigt, le majeur. |
In-octavo | format de pliage de la peau de parchemin pour le format des livres d'Heures (en 8) |
Intaille | pierre fine gravée en creux |
Intendant | Domesticus, Officier de la cour chargé de l'exploitation de une ou plisieurs villas. |
Ire | colère. |
Jacques | De Jacques Bonhomme, sobriquet du paysan français. Membres d'une Jacquerie, révolte-paysanne du Beauvaisis au printemps 1358. Par extension le terme en vint à désigner tout soulèvement de paysans. |
Jarl | Terme nordique. seigneur scandinave chargé de protéger un centre urbain et des paysans en principe libres |
Jeu d'échec | Inventé en Inde. Connu sous Charlemagne. |
Jeu de l'arrachement du cou de l'oie | S'étant beaucoup développé sous le curieux nom de « Papegay » (ou perroquet) au cours du Moyen Âge, le jeu du tir à l'oiseau consistait, au XVIe siècle, à aller tirer sur un oiseau en bois peint. Auparavant chaque participant avait pris soin de déposer un présent ; le « joyau » du roi était attribué au vainqueur de la fête, qui durait à peu près 8 jours. Plus inattendu est le jeu de L'arrachement du cou de l'Oie (ce n'est pas un jeu de mot...), version plus populaire du jeu de l'oiseau. Les jeunes gens s'élançaient à tour de rôle vers deux perches qui servaient à tendre en hauteur une corde où l'on avait fixé une oie par les pattes. Il fallait alors arracher le cou de l'animal pour l'offrir à l'élue de son coeur (l'histoire ne nous dit pas si l'animal était encore vivant au moment de l'arrachement...). Il existait des variantes de ce principe : ainsi en Bretagne, on jouait avec un coq. I. H. |
Joi | extase amoureuse |
Jonglar | Jongleur en langue d'Oc. |
Jonglaresa | féminin de jonglar. |
Jongleur | Contrairement au troubadour dont il chante les vers et qu'il accompagne parfois, il jouit d'une mauvaise réputation. C'est un saltimbanque, acrobate et montreur d'animaux (de «jocare» : « celui qui fait des tours d'adresse») |
Joven | littéralement «jeunesse », mais plutôt qualités morales permettant même aux plus vieux de « rajeunir» enthousiasme et courage, (pré)disposition à l'Amour et surtout générosété. |
Jujube | fruit du sud |
Jurée | Impôt proportionnel au capital qui remplaça la taille à Provins au 13ème |
Jus | Droit traditionnel des Romains. Ensemble des règles de droit obligatoires gouvernant la vie en société. |
Justice - Les différentes justices | Le Moyen Âge a connu trois types différents de justice : tout d'abord la haute et basse justice auxquelles s'est tardivement ajoutée la moyenne justice. A chacune d'elle revenait le jugement de délits bien spécifiques. Le haut justicier était compétent en matière criminelle pour les condamnations entraînant des peines infamantes (mutilation, bannissement ou mort). En matière civile, relèvent de la haute justice les affaires où le mode de preuve normal est le duel judiciaire, surtout les différents sur la propriété des terres ou la condition des personnes. Les autres cas, dont la peine n'impliquait qu'une amende, dépendaient de la basse justice. Le titulaire de la haute justice avait le droit de tenir un pilori, des fourches patibulaires ou un gibet lui permettant d'exécuter les coupables. Il s'agit de la justice de sang, justicia sanguines, les plaids de l'épée en Normandie. Au XIV siècle, apparaît une moyenne justice qui récupère les affaires les moins importantes de la haute justice et les cas les plus graves de la basse justice. Le seigneur a alors la possibilité de condamner à mort les voleurs, de punir les délits les moins graves d'une amende de soixante sous (cette amende est issue de l'époque franque). N. S. |
Justice séculière | Elle désigne les tribunaux laïcs par rapport aux tribunaux ecclésiastiques. |
Kaisites (ou Qaysites) | (Musulman) Se dit des Arabes du Nord, également appelés Mudarites en l'honneur d'un ancêtre nommé Mudar. Dans les tribus du Nord, la plus noble est celle des Qurayshites, qui peuplaient la Mecque à l'époque du Prophète, et à laquelle il appartenait. Yéménites (également appelés Himyarites ou Qahtanitas), se dit des Arabes du Sud, auxquels appartient la tribu des Kalbites. En fait Nord et Sud définissent des aires géographiques où sont localisée deux grands groupes supratribaux, descendants prétendus de deux ancêtres différents, qui s'affrontent en Orient à partir de 683-684 pour la succession de l'Omeyyade Mu'awiya II. Ces conflits tribaux se répercuteront dans l'Espagne musulmane, dont ils prépareront la chute. |
Kalbites | (Musulman) Voir Kaisites. |
Karvi | Carvi |
Knörr (pluriel Knerrir) | Terme nordique. Le bateau Viking par excellence. |
Konungr (pluriel Konungar) | Terme nordique. Roi. |
Kyn | Terme nordique. Un autre terme désignant la famille. |
Labarum | Étendard sur lequel se trouvent des emblèmes religieux |
Ladre | lépreux |
Laïcs (ou lais) et clercs | la présence des uns et des autres au Parlement lui permet d'être compétent dans toutes les affaires, qu'elles concernent le droit canon (cas d'Église) ou le droit romain. |
Lambrequins | longues bandes de tissu festonnées et flottantes ornant le timbre d'un heaume. |
Lance | terme collectif désignant l'unité de combat de base des armées féodales ; en principe, elle groupait six combattants, à cheval et à pied : le chef, toujours à cheval et cinq autres membres (écuyer ou sous-chef, coutilier, piquier, archer, arbalétrier). L'effectif de la lance a varié selon les époques, de même que l'armement de ses membres. |
Land | Terme nordique. Division territoriale administrative qui a varié avec le temps. |
Laque | Elle vient de Chine |
Lectio | lecture et commentaire d'un texte sous la direction du maître. |
Leding | Terme nordique. Système militaire de défense par lequel chaque Land ou canton devait fournir au roi un bateau, son équipage ainsi que les provisions nécessaires. |
Lentilles grossissantes | 13ème siècle |
Lettre d'armes | missive par laquelle un appelant ou un défendant annonce la tenue d'une joute, d'un tournoi ou d'un pas d'amies; elle apparaît au XIIIe s. pour se généraliser au siècle suivant. |
Lettre de pardon | Précieux document par lequel le roi absout des crimes, fréquents en temps de guerre. |
Lettre de retenue | Contrat temporaire passé entre le roi et un capitaine d'armes, au nom de ses hommes. |
Levrier, levriere | Lévrier (étymologiquement chien à lièvre) |
Libelle | document qui expose l'objet de la demande. Il est issu du droit romain du Bas Empire. |
Lier un procès | C'est le fait pour les diverses parties d'un procès d'être unies par un lien juridique d'instance, un rapport juridique particulier, dont l'origine est le différend qui les oppose. |
Lin | plante textile |
Litre | privilège seigneurial donnant le droit de faire peindre les armoiries du seigneur défunt (à l'origine le patron de l'église) sur une bande noire courant sur les murs de l'édifice. |
Livre | Au 16ème siècle une impression grand public se fait à 2000 exemplaires. De 1450 à 1500, en Europe on imprime 400.000 volumes par an, dont la moitié religieux. |
Livre de Daniel | le livre de la Bible qui porte le nom de Daniel n'a pas celui-ci pour auteur mais raconte les exploits et les visions de ce personnage, sans doute mythique mais considéré comme un des grands prophètes de l'Ancien Testament. Exilé à Babylone au temps du roi Nabuchodonosor, Daniel y est admis à la cour royale. II est le héros d'une série d'épisodes légendaires, inlassablement repris et interprétés par de nombreux théologiens. |
Lunettes, Bésicles | inventée en 1285 en Italie |
Lunettes correctives | inventée au 15ème |
Lupuline | plante fourragère |
Lutrin | pupitre, généralement pivotant, servant à supporter les livres liturgiques. |
Luzerne | plante fourragère |
Macis | enveloppe de noix de muscade, vendue comme épices |
Maire du palais | Au début, intendant du palais et du domaine royal, il devint par la suite le représentant de l'aristocratie. |
Maistre d'abaque | professeur de calcul. Le terme abaque signifiant au sens général « calcul ». Il s'agit d'un professeur qui enseigne les méthodes des algoristes. |
Maladrerie | léproserie |
Malaguette | appelée aussi graine de paradis, épice |
Manant | homme libre habitant hors de la ville |
Mandorle | cadre en forme d'amande dans lequel apparaît le Christ en majesté |
Maniguette | appelée aussi graine de paradis, épice |
Margrave | titre de certains princes souverains d'Allemagne du Saint Empire romain germanique correspondant à des principautés qui étaient des marches frontalières, comme le marquisat de Mantoue. |
Marmites | En cuivre, en terre |
Marsouin | au moyen age on mange du dauphin, il est considéré comme un poisson. |
Mastin | gros chien |
Menu vair | fourrure du petit gris, ce terme se retrouve en héraldique. |
Merum imperium | pouvoir de juger, fondateur de la royauté. |
Métier à foulon | Inventé au 11ème, le premier en Pologne en 1212, il y en a 120 à 130 en 1327 en Angleterre. (Pour fouler un drap il fallait 3 hommes). |
Métier à tisser horizontal | Inventé au 13ème siècle |
Métiers de l'Hôtel | au nombre de six, la paneterie, l'échansonnerie, la cuisine, la fruiterie, l'écurie, la fourrière, ils sont destinés à pourvoir aux nécessités quotidiennes du roi et du prince. (D'après J Kerhervé, La Naissance de l'Etat moderne, 1998) |
Mettre en arroy | disposer en ordre de bataille |
Meuble | Les tiroirs sont inconnus au moyen age, ils arrivent en Angleterre au 15ème. Jusqu'au 16ème, on peint les meubles. Les meubles cirés/vernissés apparaissent à la fin du 16ème. Pendant tout le moyen age, les meubles sont surtout en chêne. Le cabinet, (meuble à tiroirs), apparait au 17ème. Le secretaire apparait au 18ème. La commode apparait au 18ème. |
Mezura | maîtrise du corps par l'esprit, grâce à l'âme |
Milan | Il s'agit d'un rapace charognard principalement diurne. Son plumage est fort sombre et il possède une queue échancrée. |
Miroir d'étain | Inventé au moyen âge |
Misaudor, milsodor, milsoudor | Voir Chevaux |
Mobilier ou objets divers | Aiguille; Aiguille en bois; Baignoire en bois; Banc; Banc dossier; Baril; Barrique en bois; Bassine en cuivre, en étain; Chaudron; Ciseaux; Claie à fromages; Couteau à clous; Couteau à pain; Croc; Cruche; Cuve à baigner; Cuveau en bois; Ecuelle; Etui à livre en cuir; Fer de pelle; Forme à fromage; Force à tondre les chevaux; Gril; Hache d'abattage; Hache d'équarissage; Huvette en fer; Jatte en bois; Lancette à saignée; Landier; Lit; Louche; Mortier; Moulinet à main; Percoir pour le tissu; Pied de bassin; Pilette; Pilon; Plateau; Poële; Pot; Saloir; Soufflet; Tarrière pour le bois; Tenaille; Torchère; Trépied |
Momerie | vient de l'adjectif français « momer », se déguiser. |
Montre | Inspection des armées soudoyées par le roi. |
Motz | paroles d'une canso |
Moulin à eau | Le moulin à eau existe dès 100 av JC en Asie Mineure, mais à cause du climat, il n'a pas été utilisé dans les régions méditerranéennes. Il a connut sa période d'expansion après le Xème siècle grâce à l'essort démographique. Il y en a 5000 en 1086 en Angleterre, plusieurs dizaines de milliers en France au XIIIème siècle. Au 9ème siècle, il y a 59 moulins à eau sur les terres de l'abbaye de St Germain des Prés, et 39 sur celles de St Wandrille. En France, vers 1300, il y a 11.000 moulins à eau. Vers 1400, plusieurs centaines de milliers. En Angleterre, vers 1300, 5624 moulins à eau pour 300 localités. |
Moulin à marée | Inventé au Moyen-âge |
Moulin à vent | Apparaissent en 1050 en Europe |
Moulin à foulon à eau | Apparaissent en 1000 en Provence et Dauphiné. Apparaissent en 1150 dans le Domaine royal |
Moulin à Café | inventé au 16ème |
Moulin-Bateau | inventés en 537 |
Moult/Mult | beaucoup, très |
Moût ardent | Moutarde |
Moutarde | utilisée en médecine, pour les usages domestiques ou pour la fabrication d'huile. (Moutarde noire, Moutarde blanche) |
Mouton (ou Joug) | Pièce de bois destinée à accrocher la cloche. |
Mudarites | (Musulman) Voir Kaisites. |
Mult/Moult | beaucoup, très |
Mundr | Terme nordique. L'équivalent scandinave de la dot. |
Muterés ou muteret | chien de chasse (sans précision) |
Myrobolan à la corinthiace | fruit consommé sec comme les raisins |
Mystère médiévaux | « Le théâtre était une grande construction à trois étages figurant le Paradis, la Terre et l'Enfer, Au Paradis on voyait siéger Dieu le Père entouré d'anges. L'entrée de l'Enfer avait la forme d'une grande gueule de dragon qui s'ouvrait ou se fermait pour laisser passer les personnages. La Terre se divisait en plusieurs compartiments correspondant à différents lieux et qui portaient des écriteaux explicatifs. Les acteurs étaient très nombreux, parfois plusieurs centaines. Les représentations étaient interminables, durant des jours entiers avec des entractes pour permettre aux spectateurs d'aller dîner. Les acteurs jouaient avec tant d'ardeur que le rôle de certains d'entre eux n'était pas toujours sans danger : une fois, par exemple, celui qui représentait le Christ fut si bien battu par ses bourreaux qu'il mourut deux jours après. Souvent Judas fut sur le point d'être pendu pour de bon ».(D'après G. Carré, Lectures historiques). |
RAPHAEL83- Dans l'autre monde
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Re: Glossaire Généraliste
Nard | Epice. Appelée espic ou espicnardi de nos jours, et utilisée uniquement en parfumerie. |
Nation | Pour les universités, la faculté des arts est divisée en quatre nations : française, normande, anglaise et picarde. C'est à la fois une confrérie, une société de secours mutuels et un cadre pour les étudiants. |
Navette | en bois, pour le tissu ou plante oléagineuse |
Nèfle | fruit |
Nielle | légume |
Noix muguette | Muscade |
Nor Ovegr | Terme nordique. La route du Nord passant par Mourmansk ou Arkhangelsk. |
Obole | Monnaie ou Pain de 1 obole sous Saint Louis |
Octroi | Droit de péage, réservé aux seigneurs. |
Olim | recueils d'arrêts du Parlement de 1255 à 1318, ils forment jurisprudence. |
Onc | jamais |
Opium de Cyrénaïque | Epice, utilisé en médecine |
Ordre de la Jarretière | créé en janvier 1334 par Édouard 111, est placé sous la protection de la Vierge, de saint Georges et de saint Édouard le Confesseur. Il existe toujours. L'insigne de l'ordre, outre le manteau, est une jarretière de velours bleu à motifs or, avec la devise brodée « Honny soit gui mal y pense » en français. Elle est portée à la jambe gauche par les hommes, au bras pour les femmes. Plutôt que la légendaire jarretière que la comtesse de Salisbury aurait perdue lors d'un bal et que le roi aurait ramassée, il faut plutôt y voir celles dont les chevaliers se servaient pour fixer leurs jambières et que les rois anglais avaient coutume de porter au fer de leur lance. Henri VI y ajouta un collier formé de noeuds et de roses d'où pend une représentation de saint Georges. |
Ordre de l'Annonciade | voir Ordre du Collier |
Ordre de l'Écu d'or et de Notre-Dame du Chardon | créé par Louis II de Bourbon, 1363, dont les membres portaient un écu d'or sur la poitrine |
Ordre de l'Hermine et de l'Épi | Jean IV de Bretagne, 1381, qui disparut lors du rattachement de la Bretagne à la France |
Ordre de Notre-Dame de la Noble-Maison ou de l'Étoile | fondé par Jean II le Bon en 1351 pour s'opposer à la Jarretière (Garter) et réunir une élite liée au roi et à sa politique. Ses membres ne peuvent appartenir à un autre ordre et prêtent un serment particulier. L'insigne est décrit comme une étoile blanche à huit pointes, dotée en son milieu d' « une rondeur d'azur, et d'un petit soleil d'or ». Une célèbre miniature des Grandes Chroniques de France (XVe siècle), nous montre le Festin de chevaliers de l'ordre de l Étoile. L'étoile est portée sur l'épaule gauche, |
Ordre de Saint-Michel | portant le nom de l'archange, chef des Milices célestes et protecteur de la France. Il fut créé par Louis XI en août 1469 à Amboise afin de lutter contre la Toison d'or bourguignonne. Il vécut plus de trois siècles. Mais, trop décerné - ce qui lui valut le surnom de « collier à toutes bêtes ». Il perdit de son prestige. La création, en 1578, par Henri III, de l'ordre du Saint-Esprit, le fit passer au second plan. Son emblème représentait saint Michel terrassant le dragon, le Mal. |
Ordre du Camail | Louis 1er, d'Orléans, 1394, dont le collier avait la forme d'un camail de mailles porté autour du cou |
Ordre du Collier | puis de l'Annonciade (Amédée VI de Savoie, 1362), au collier composé de lacs d'amour et des lettres « FERT » |
Ordre du Croissant | René d'Anjou, 1448, chargé de la devise « Loz en croissant », dont l'existence fut brève. |
Ordre du Porc-Épic | par Louis d'Orléans, 1393, fondé pour avertir les ducs de Bourgogne que le porc-épic est un animal piquant, « qui s'y frotte s'y pique », selon la maxime |
Oriflamme | |
Oubliette | Etroite prison souterraine à laquelle on n'accède que par une trappe dans le plafond |
Oule | poterie |
Page | jeune noble placé auprès d'un puissant pour apprendre le métier dès armes. |
Pain bourgeois | pain faitif, pain bis |
Pain de brode | dit également pain bis ou faitis, il est fait de farine peu tamisée et de qualité médiocre. |
Pain mollet | pain blanc |
Pain noir | pain de retrait |
Pal | Termes désignant des pièces héraldiques : verticale. |
Palefroi | Voir Chevaux |
Palimpseste | manuscrit déjà utilisé dont on a effacé l'encre pour se servir à nouveau du support. |
Pamphlet | écrit critique souvent bref et violent. |
Panais/Panois | légume |
Panse | Courbure de la cloche, comprise entre le cerveau et le bord. |
Paon | Consommée au Moyen Age |
Papier en fibres végétales | Inventé au 2ème siècle av. JC en Chine. Apparaît vers 1250 en Occident. |
Papier monnaie | Inventé au 10ème siècle av. JC en Chine. Il est appelé "Papier volant". |
Paratge | noblesse du coeur, gagnée par amour |
Pariage | association formée pour l'exploitation ou l'administration commune d'un bien; normalement une seigneurie ou même une simple terre. (D'après J Kerhervé, La Naissance de l'Etat moderne, 1998) |
Paroir | en fer, pour le cuir |
Pasté | pâté |
Pastel | plante tinctoriale dont la feuille donne une couleur bleue |
Pastorela | Forme de trobar, voir Trobar. |
Pate savonneuse | inventée par les Celtes |
Patenostre d'ambre | |
Pâtis | Rançon demandée aux communautés. |
Patrice | Fonction honorifique |
Pavillon | Petit drapeau utilisé pour indiquer la nationalité d'un navire, une compagnie de navigation, ou pour effectuer des signaux. |
Peigne | en bois, en ivoire, en corne |
Peigne à carder | Pour préparer les tissus. |
Peinture à tempera | Peinture qui utilise un mélange de pigments colorés, d'eau et de jaune d'oeuf. |
Pendule mécanique | Inventée au Moyen Age |
Pennon | Vient de penne, flamme portée au Moyen Âge par les chevaliers, en haut de leur lance lors des départs en guerre. Il marquait aussi l'emplacement dans le campement de l'ost et pouvait servir de girouette |
Petchénègues | Peuple d'origine turque installé aux IXe et XIe siècles au Nord-Ouest de la Mer Noire. Tribus nomades turques centre-asiatiques, ces envahisseurs posèrent de nombreux problèmes militaires à Byzance du XII s. au XIIIe s. |
Petite guerre | expression désignant la guérilla, la guerre de partisans, par opposition à la « guerre ouverte » , la guerre chevaleresque, se pratiquant en terrain découvert et par la pratique de charges de cavalerie ou conrois. Il va s'en dire que la « petite guerre » était condamnée par les chevaliers comme contraire à l'éthique de la chevalerie et perçue comme une guerre de lâches. Capturés, les partisans étaient généralement exécutés. |
Pétrin | Pour faire le pain. |
Phare | Les premiers phares construits en Europe datent du 11ème siècle. |
Phylactère | synonyme de banderole |
Picois | houe ou pioche. |
Pilori | L'une des objets de "torture" les plus connus à l'heure actuelle. Il était en fait destiné aux petits malfaiteurs coupables d'ivrognerie ou de tapage, qui étaient aisni exposés en place publique dans une position fort inconfortable, et impuissants à réagir aux possibles affronts de la foule. En effet, le pilori est une sorte de tréteau dressé verticalement sur le sol. Sa partie horizontale est faite de deux morceaux distincts reliés par de lourds cadenas, et percés de trous. On y engageait les doigts repliés du coupable, qui était donc à genoux par terre, retenu par les phalanges, et incapable du moindre mouvement. |
Pimprenelle | plante fourragère utilisée quelquefois comme condiment |
Pipe | un tonneau |
Plaid | Assemblée de justice |
Planh | Forme de trobar, voir Trobar. |
Plantoir en bois | 11ème |
Plomb | chacune des baguettes de plomb qui maintiennent les pièces d'un vitrail. |
Plume de bouc (?) | |
Pluvier | Consommée au Moyen Age |
Poinçon | un tonneau |
Poliorcétique | art d'assiéger les villes et plus généralement art d'assiéger tout type de fortification. |
Pomme de Damas à sentir | |
Porcelaine | Vient de Chine. Inventée au XIème siècle av. JC en Chine. |
Porphyrogénète | titre porté par les enfants nés dans la porphyra « la chambre de pourpre » du Grand palais. Il dénote, à partir du IX, siècle, le caractère sacré et légitime d'une personne. |
Possession | maîtrise de fait exercée sur une chose, elle correspond à l'exercice d'un droit réel. |
Pot | En céramique, bois |
Poulist | Epice |
Pourpier | légume |
Praguerie (1437-1442) | nom donné, par allusion à la révolte des hussites de Prague, au soulèvement féodal qui éclata en France contre les réformes et la restauration du pouvoir royal par Charles VII L'instigateur en fut le dauphin Louis, désireux de précipiter son avènement au trône par une éventuelle régence. |
Pregador | En amour courtois, le prétendant |
Presse (aller à la) | aller au combat, se jeter dans la mêlée les armes à la main |
Pretz | mérite |
Prévôt | Agent domanial chargé d'administrer, de juger et de percevoir les rentes et les taxes du domaine seigneurial ou royal; les prévôtés peuvent être tenues à gages, en fief ou à ferme; Représentant du seigneur ou du roi dans une ville; à Paris, depuis 1254-1261, il a rang de bailli. (D'après J Kerhervé, La Naissance de l'Etat moderne, 1998) Agent seigneurial ou royal jouant le rôle de représentant de l'autorité et d'intendant (administration, justice, perception des taxes). Sa charge était affermée. |
Privilège du for | Droit pour les membres de l'Eglise de se faire juger par un tribunal ecclésiastique, donc en qualité de défendeur. Règle d'ordre public, le clerc ne peut y déroger. |
Procédure accusatoire | Elle donne un rôle prédominant aux parties, dont le procès est la chose, le juge n'a qu'un rôle d'arbitre. |
Procédure inquisitoire | Elle insiste sur la place primordiale du juge qui dirige le procès. |
Propriété | c'est un droit réel conférant toutes les prérogatives que l'on peut avoir sur un bien à savoir l'usus (droit de détenir et d'utiliser une chose sans en percevoir les fruits), l'abusus (droit de disposer de la chose) et le fructus (le droit d'en percevoir les fruits). |
Prudhomme | Le XIIIe siècle s'est beaucoup interrogé sur la meilleure compréhension que la société pouvait avoir de cette notion et a retenu l'idée que la prud'hommie « tend à remplacer les idéaux du preux et du courtois en les réunissant et les domptant » : l'idéal du prud'homme est un idéal humain. Et, en cela, le terme médiéval de preudomme qui signife « prud'homme » n'est en aucun cas synonyme de preuhomme qui veut dire « preu ». La prud'homie dépasse cette dernière valeur en unissant « chevalerie » et « clergie », dans le prolongement de l'idéal de force et de sagesse. D'après Jacques Le Goff, elle exprime « l'évolution des valeurs morales au tournant du XII, et du XIIIe siècle. Le terme qualifie celui `qui a de l'autorité morale', qui est `plein de mérite' ci pourrait se traduire par `homme de valeur', `homme de bien'. C'est un peu l'équivalent médiéval de l' `honnête homme' de l'époque classique. Il désigne un homme qui se comporte selon des `valeurs morales à connotation religieuse'. Ou encore, c'est le `juste', comparable à ceux de l'Ancien Testament ». |
Psychomachie | Ouvrage poétique de Prudence, poète latin du V° siècle, qui chante les combats des Vertus et des Vices |
Pucelle | Jusque vers 1120, la pucelle est une jeune fille, sans aucune précision. Peu à peu le terme évolue, et qualifie une jeune fille pure, puis finalement une jeune vierge. |
Pyxide | petite boîte à couvercle où l'on plaçait l'Eucharistie. |
Quarteron | mesure de base des pommes (25 pommes) |
Quattrocento | XVe siècle italien et période de l'art italien correspondant à cette époque. |
Quintaine | C'est une poteau surmonté d'un bras rotatif horizontal. Ce bras est muni, d'une part d'un bouclier, d'autre part d'une corde à laquelle une pierre est suspendue. Cet objet servait lors des entraînements des écuyers : il fallait charger, toucher le bouclier, et éviter la pierre qui venait en contrecoup. Mannequin de paille servant à l'entraînement du chevalier au maniement de la lance; rituelle après l'adoubement d'un chevalier, elle témoigne de son habileté. |
Rabardel | Repaire de voleurs |
Rabot | Redécouvert au 13ème siècle. |
Rafle | jeu de dés. |
Rave | légume |
Razo | sujet d'une canso |
Recet | lieu de repli situé aux deux extrémités des lices où les chevaliers blessés ou fatigués pouvaient se reposer ou se faire soigner avant de reprendre le combat; on y gardait également les éléments de renfort prêts à se jeter dans le combat. |
Réclame | indication écrite en bas d'un cahier reprenant le premier mot du prochain cahier afin d en faciliter la compilation et le reliure. |
Référendaire | sorte de magistrat. |
Regain | fourrage produit par les prairies après la recolte des foins |
Reille | soc d'araire |
Relief | en droit féodal, taxe payée par le vassal à chaque changement de titulaire du fief. (D'après J Kerhervé, La Naissance de l'Etat moderne, 1998) |
Reliure à l'aumônière | type de reliure intégrant une surface de tissu permettant d'attacher le livre à sa ceinture ou de le tenir à la main |
Reprise | nouvelle passe d'armes; dans le cadre d'une joute, ce terme désigne un deuxième affrontement à la lance effectué par les chevaliers après une première passe d'armes infructueuse. |
Restor | Vieux droit féodal selon lequel un cheval d'armes tué ou blessé au combat est partiellement remboursé. |
Retenue | engagement, emploi ou fonction à durée limitée au service d'un souverain ou d'un seigneur. Le terme désigne toute sorte d'engagement, aussi bien civil que militaire. Est dit « de retenue » un soldat, un conseiller, un chambellan etc. |
Revenu | atténuation de l'effet de la trempe par un réchauffement de l'acier déjà trempé à une température plus basse que celle de la trempe (200 à 300°). |
Revue | Contrôle surprise des armées soudoyées par le roi, pour vérifier que le nombre d'hommes, la qualité des chevaux et des armes est la même que lors de la montre. |
Rezzou | Pluriel de razzia |
Rhétorique | utilisation de procédés et de techniques permettant de s'exprimer correctement et surtout avec éloquence. |
Ribaude | nom désignant une prostituée, débauchée. |
Roman | Jusqu'au début du XIe siècle, tous les ouvrages écrits étaient rédigés en latin. Quand les premiers écrits en langue française apparurent, ils ont été qualifiés de romans, parce qu'ils étaient une version en langue romane. Très souvent, on avait effectivement à faire à des traductions en langue romane (vulgaire) d'ouvrages initialement en latin, parfois en grec. Très rapidement, le sens a évolué vers la littérature : les ouvrages de l'époque prônaient tous la Fin' Amors. Un roman était donc un écrit imprégné d'idéologie courtoise. |
Romaniste | juriste spécialiste du droit romain. |
Roncin chaceor | cheval de chasse. Voir Chevaux |
Rondeau | née de la danse, cette forme poétique, limitée géographiquement à la France du Nord, apparaît pour la première fois au XIIIe siècle dans des textes romanesques où elle s'applique aux événements festifs. Elle perdure jusqu'au XVIe siècle. Caractérisé par le retour du refrain, le rondeau est une pièce de huit vers comportant un refrain de deux vers sur deux rimes figurant au début et à la fin. L'évo1ution se marque par l'allongement du refrain. |
Roquette | légume |
Rosse | cheval de mauvaise qualité |
Roue des livres | meuble constitué d'une étagère circulaire pouvant tourner sur son axe et éventuellement de petits placards à sa base, le tout destiné à ranger les livres. |
Rouet | Inventé au 13ème siècle. Il va 5 fois plus vite qu'à la main. |
Rouet à aiettes | inventé au 15ème |
Roussin / Roncin | Voir Chevaux |
Route | (du lat. rupta, frayer, tailler -une voie, un chemin-) : terme collectif désignant une compagnie d'hommes d'armes (XIVe et XV s.), placée sous la responsabilité et le commandement d'un capitaine. Ses membres sont les « routiers », ceux qui parcourent les voies, qui courent le monde. Avec le temps, ce terme en vint à désigner un soldat d'aventure. |
Routier | Homme d'armes membre d'une compagnie. |
Royaume normand des Deux Siciles | établis en Italie du Sud en tard que mercenaires, les Normands parvinrent rapidement, à partir des place d'Aversa (1030) et de Melfi (1042), à conquérir pour leur propre compte la Campanie et les Pouilles. En 1059, Robert Guiscard se vit octroyer par le pape Nicolas II le titre de duc, non seulement de Calabre et des Pouilles, mais aussi de Sicile. De 1059 à 1085, il s'empara de tout le Sud de l'Italie encore sous domination byzantine ou lombarde. Son frère Roger enleva la Sicile aux Arabes entre 1061 et 1091. Ayant succédé à son père comme duc de Sicile, Roger II (1130-1154) unifia cet ensemble sous une seule couronne créant le « Royaume Normand des Deux Siciles » qui perdura jusqu'en 119? |
Rue | Epice |
Runes | Terme nordique. Caractère de l'écriture germanique, à laquelle on a tendance à accorder des pouvoirs magiques. En fait, il s'agit d'une écriture phonétique utilisée à diverses fins. |
Rutabagas | légume |
Sablier | inventé au 12ème siècle |
sabourot | poêlée |
Safran d'Arabie | Utilisé en médecine. |
Sainfoin | plante fourragère |
Saint Jean d'Acres | Ancien nom de le ville d'Acre ou Akko qui se situe à 13 kms de la ville d'Haïfa en Isräel. Cette ville, située en bordure de la baie d'Haïfa, fut un port de commerce phénicien au IX° Siècle avant JC. Elle changea de nombreuse fois de mains pendant les croisades. Elle fit parti de l'ancien Royaume de Jesuralem et on peut y voir des vestiges du XIII° Siècle, époque à laquelle elle appartenait aux chevaliers de Saint Jean de Jerusalem (1191 à 1291). |
Saintier | Ancienne appellation du fondeur de cloches. Il est celui qui fabrique « le saint "... |
Salle | pièce où le seigneur dispense la justice et où la cour se réunit |
Sambue | Selle |
Santal | Cèdre vermeil. Espèce protégée de nos jours, interdite à la vente. |
Sauce « cameline » | sauce à base d'amandes mondées et de cannelle, était un classique de l'accompagnement des viandes, bouillies ou roties. |
Sauce « jance » | une sauce au gingembre dont les amandes sont une composante essentielle. |
Savon | Voir Pate savonneuse. Savon dur : inventé au 12ème siècle à Gênes. |
Sayte | flèche |
Scolastique | méthode pédagogique fondée sur la dialectique aristotélicienne et sur l'autorité des Écritures dont les compilations font l'objet de lectures commentées puis de « disputes »; dans le domaine de l'étude du droit, la méthode consiste à poser les principes généraux d'un texte et à déduire les conséquences de leur adaptation à la vie juridique actuelle et concrète; la méthode est exportée en Italie dès le XIIIe siècle. |
Scorbut | maladie d'origine alimentaire provenant des denrées périmées (saignements des muqueuses & gonflement des gencives, perte des dents) |
Scriptationale | pupitre devant lequel on se tient debout. |
Scuole | Siège des confréries d'assistance et de bienfaisance de Venise, depuis le XIIIè siècle. |
Séant | ici, en ce lieu |
Sel indien | Sucre |
Seldjoukides | nomades originaires de la région du lac d'Aral, les Seldjoukides ont déferlé d'Asie centrale balayant sur leur chemin le Turkestan pour submerger très rapidement les territoires islamiques de la Méditerranée à l'Asie Mineure, sous la conduite notamment de Toghrol Beyk, fondateur de la dynastie seldjoukide (1038- 1194) et de ses successeurs dont Alp Arsaln et Malek Shah. |
Sénéchal | Le sénéchal pouvait être un domestique, mais le plus souvent, il était le bras droit du seigneur, et par là même, respecté de tous, souvent craint et jalousé. C'est celui qui s'occupe de l'administration de la cour : il dirige les serviteurs, dresse les menus des banquets, décide de l'agencement d'une fête ou d'un tournoi, gère les fonds, organise les comptes, prévoit les dépenses, etc... Son rôle était primordial, c'est pourquoi le seigneur l'avait souvent en grande estime. Mais chez Chrétien de Troyes, le sénéchal (Keu) est rempli de rancune, constatant que nul ne prête jamais attention à son travail, dont il ne retire, de plus, aucun honneur. C'est le chef effectif de l'armée et il a la haute main sur les prévôts. En réalité, le sénéchal a des pouvoirs comparables à ceux de l'ancien maire du palais il peut donc devenir dangereux pour la dynastie. (D'après J Kerhervé, La Naissance de l'Etat moderne, 1998) |
Serpette en fer | 11ème |
Servidor | (Amour courtois) le serviteur d'Amour |
Seüz, seu ou segu | Chien de poursuite (du latin sequor suivre) |
Si fait | c'est vrai. |
Sigillaire | tout ce qui est relatif aux sceaux, à l'étude des sceaux. |
Sigillant | personne à qui appartient le sceau |
Siglaton | petite pièce d'étoffe, souvent de soie en usage au Moyen Age sous forme d'étendard |
Sirventès | Forme de trobar, voir Trobar. |
So | musique d'une canso. |
Sonnaille | Cloche, clochette pour les animaux transhumants ou en semi-liberté. Cloche légère, martelée dans une feuille de cuivre, de laiton |
Sorbe | fruit |
Souper | repas du soir |
Sommier | Voir Chevaux |
Spergule | fourrage |
Stéatite | appelée aussi pierre à savon ou saponite, c'est une variété de talc compact. Sa dureté minimale de 1 sur 10 et son poli la faisant ressembler à du marbre en font un matériau très apprécié aujourd'hui des sculpteurs. Mais elle dispose également d'une très grande résistance à la chaleur, ce qui la destine à être utilisée comme pierre de tuyère ainsi que comme moule bivalve réutilisable. |
Strandhögg | Terme nordique. Une descente à terre liée à une attaque rapide et d'abord orientée vers du vol de bétail. |
Stylet | « crayon » d'os ou de métal. |
Sumposion (ou Symposion) | banquet; réunion de buveurs |
Suzerain | Le suzerain est un seigneur à qui des paysans, ou d'autres seigneurs, ont prêté serment d'allégeance. Ce serment repose sur une confiance mutuelle : le seigneur offre des terres, la garantie que justice sera rendue, et sa protection, en échange de l'exploitation des mêmes terres et une aide militaire en cas de guerre. Le vassal, c'est à dire l'homme qui a juré allégeance, doit aussi une fidélité et une loyauté absolue à son seigneur. La puissance et les qualités d'un seigneur se jugeaient souvent en fonction du nombre de ses vassaux et de ses fiefs. |
Synamome ou cynamome | Cannelle dite de Ceylan |
Table à tréteaux | "Mettre la table" : Dans les châteaux médiévaux, il n'y avait pas de table fixe. Quand venait l'heure de manger, il fallait réellement "mettre la table", c'est à dire poser les grandes planches de bois sur des tréteaux. |
Tablette | petite planche de bois qui est creusée pour recevoir une pellicule de cire sur laquelle on peut réécrire indéfiniment. Elle est munie d'un manche sur un de ses côtés, pour que les enfants puissent la tenir, et d'un trou avec un cordon de l'autre côté, pour que les enfants la portent autour du cou ou accrochée à leur ceinture. |
Tacon | cuir |
Tagmata | troupes d'élite stationnées à Constantinople, constituées de mercenaires slaves ou normands et chargées de la défense de l'empereur et des opérations de conquête. . |
Taille | Pour les monnaie, correspond indirectement au poids car elle permet de calculer la quantité depièces qui seront "taillées" dans une unité pondérale de métal appelé « marc ». |
Tamboulineur | joueur de tambour |
Tapis | De Perse |
Tarifs de composition pécuniaire | équivalence en argent, montant estimé de l'infraction, du délit que l'on doit payer à la victime ou à sa famille. |
Taurobole | dans l'Antiquité, sacrifie expiatoire où le prêtre se faisait arroser du sang d'un taureau égorgé. |
Terra merita | curry |
Tête d'anses (couronne d'anses) | Couronne surmontant la cloche et formée de toutes les anses. |
Thème | â l'origine, au VIIe siècle, province militaire créée pour défendre les frontières de l'Empire Byzantin. Leur importance et leur nombre ne cesseront de croître. Sous Léon VI, ils deviennent les structures essentielles de l'administration byzantine et sont contrôlés par un seul gouverneur, civil et militaire. |
Thing | Terme nordique. C'était l'assemblée locale détenant les pouvoirs législatifs et judiciaires; elle rassemblait tous les hommes libres. |
Thraell | Terme nordique. A priori ce terme désigne un esclave. |
Timbre | Cloche, clochette tintée par un maillet. |
Toaille | serviette |
Toise (Une) | à peu près deux mètres. |
Tomberel | tombereau à caisse basculante tracté par 4 ou 5 chevaux ou 8 boeufs |
Tonlieu | impôt levé sur le transport de marchandises. |
Topinambour | légume |
Torchis | Mélange de boue, d'argile et de paille hachée le plus souvent, il servait à la construction des murs des dépendances situées dans l'enceinte du château. On remplaçait parfois la paille hachée par du fumier mélangé à du crin de cheval. Ce mélange était disposé sur un lattis (assemblage tressé serré de panneaux de bois). Le tout pouvait être recouvert de chaux pour les demeures les plus riches. |
Tornada | derniers vers d'un poème ou envoi |
Tranchoir | C'est un large morceau de pain rassis, sur lequel on posait les viandes, que les convives prenaient ensuite avec les doigts. Ils croquaient simultanément dans le pain et la viande. Parfois aussi la viande était posée sur le pain, à même la table, et on se servait d'un couteau pour en prélever des morceaux, d'où le nom. |
Trappe | four portatif |
Trébuchet | une balance |
Trèfle | plante fourragère (Trèfle commun, Trèfle blanc) |
Tric trac | Jeu qui existe déja au 8ème siècle. |
trimolecte | rôti puis mis en ragoût |
Triptyque | ouvrage de peinture composé de trois panneaux articulés. |
Trobad | troubadour en langue d'Oc. |
Trobairitz | féminin de trobar. |
Trobar | LES FORMES DU TROBAR Par Franc Bardou Si le trobar est le nom occitan de l'art de troubadours, il ne faudrait pas croire que sous cet unique terme générique se donnent à entendre un seul style, un seul genre littéraire et lyrique. Il existe plus de 70 formes différentes de trobar, et l'on pourrait à bon droit parler « des trobars ». II n'y a pas ici lieu de livrer une liste complète de toutes ces subtiles nuances mais nous pouvons au moins en définir les grandes lignes. Le versus Le versus, poème médiéval de langue latine, désigne à la fois ce qui est vrai, et ce sillon que l'araire - équivalent occitan de la charrue - trace dans la terre du labour. Le vers est le premier nom occitan que les troubadours aient utilisé pour désigner leurs poèmes. Ils traçaient dans la terre de leur langue et de leur coeur un sillon qu'ils voulaient définir comme un chemin vers la vérité. Il faut aussi savoir qu'un poème occitan médiéval sans musique est comme un peuple sans sa langue et comme une vièle sans corde: une oeuvre inachevée, un objet mutilé. Comme à peu près toute la musique de l'époque romane - chrétienne, juive, mozarabe, musulmane, persane, indienne... -, la musique d'un vers est modale et son enseignement est donc oral et traditionnel. Sa notation souvent tardive, n'est seulement qu'indicative. Elle se présente sous forme de neumes. Il manque donc aux interprètes modernes une transmission traditionnelle orale et vivante pour pouvoir chanter la Fin 'Amor selon les règles de cet art noble. Pour le vers, par exemple, le fleuve mélodique varie de la source au terme de l'interprétation seule la couleur modale, à la fois musicale et émotionnelle, se maintient d'un bout à l'autre. Aucune notation n'en rend compte de manière satisfaisante Historiquement, c'est dommage. Maiartistiquement, c'est logique: comment noter, sans la trahir, une musique modale, fonctionnant sur des règles très strictes d'improvisation ? La canso Dans l'histoire littéraire occitane. c'est très vite la forme canso (chanson) qui vient remplacer le vers. Elle correspond à l'oeuvre lyrique amoureuse par excellence. À la différence du vers, d'une cobla (strophe), l'autre, la canso conserve à peu près le même thème mélodique, sur fond modal bien entendu. La canso est de loin la forme la plus noble et la plus importante de la poésie occitane médiévale. Une canso comprend généralement cinq à sept coblas de sept à huit vers (au sens actuel du terme) rythmés et rimés. La métrique, pour chaque canso, se devait d'être inventée, nouvelle. Il y a donc des genres fixes, mais pas de formes fixes. La rime aide surtout à la mémorisation orale des poèmes. De même que le système musical modal, le rythme des phrases, chargé de toute sa symbolique intuitive, confère un ton sacré à ces oeuvres cependant profanes. Ce lieu de paradoxe est le domicile élu de toute l'érotique des troubadours. L'instauration de dialogues, réels on fictifs, entre poètes ou autres, définissent plusieurs genres : la tenso est le genre le plus commun ; le partimen ou joc partit, est un dialogue bien réel où le premier intervenant engage à la fois la dispute et la métrique du dialogue rimé. Les disputes traitent de l'amour bien sûr, mais aussi de la politique, de la religion, ou du Trobar lui-même. Dans une même perspective critique d'art, nous pouvons également citer le genre Ensenhamens de joglars, qui désigne des poèmes didactiques destinés à former les joglars (les jongleurs) à l'art d'interpréter le Trobar. Les autres formes de Trobar Mais il serait réducteur de ne considérer que le grand chant d'amour dans la poésie occitane médiévale. Un autre genre, qui dépendait de la canso quant à sa forme (et s'en trouvait sirven, serviteur) reste le sirventès, poème satirique politique et religieux. Ce genre devient particulièrement important à partir du moment où l'Église du XIIIe siècle et les seigneurs de langue française imposent ensemble une autorité politique et morale intraitable sur l'Occitanie, conduisant la civilisation médiévale du Trobar à une lente et inexorable sclérose, puis à la mort et à l'oubli. Le planh, poème de circonstance, constitue au contraire l'éloge d'un seigneur qui vient de mourir. Les albas et les pastorelas sont des formes issues - et très raffinées - de la poésie populaire. Les dansas, baladas et autres estampidas sont autant de genres destinés à un chant d'amour étroitement lié à la danse. Comment enfin ne pas évoquer les devinalhs ? Poèmes de l'absurde ou de l'Infini irréductible à la raison humaine, ces vers et cansos au fond si particulier sont à rapprocher selon certains du nihilisme le plus actuel. Selon nous, c'est aller un peu vite en besogne, car des textes théologiques fort sages, fort savants, d'époque romane ou même ultérieurs, décrivent en latin, hébreux, arabe ou persan, avec l'humour en moins, les mêmes sortes de paradoxe inacceptable à la raison, pour tenter d'exprimer en quoi consiste le Divin au seuil de l'entendement humain. Mais dans ce domaine - qui tient indiscutablement de l'invérifiable - restons vigilants : les vendeurs de vérités toutes faites, freudiens, nihilistes, ésotéristes, sont légions. |
Trobar plan | poésie ouverte, simple, non cryptée |
Troubadour | Artiste complet, auteur-interprète, « trouveur » de vers et de musique |
Troubadours et jongleurs | Tandis que les troubadours étaient des créateurs, des auteurs compositeurs prestigieux, parfois missionnés diplomatiquement auprès des seigneurs occitans, parfois même des conseillers de ces derniers, lorsqu'ils n'avaient pas eux-mêmes des responsabilités politiques à assumer au rang nobiliaire qui pouvait être le leur, les jongleurs quant à eux n'étaient que des interprètes, des itinérants du spectacle devant se faire valoir dans les nombreuses cours d'Occitanie, de Piémont, de Lombardie, de Catalogne, d'Aragon, de Castille, de Navarre, de Galice et du Portugal, de France, d'Angleterre. C'est dans les cours ibériques que les artistes occitans purent le plus probablement communiquer et « jongler » avec des confrères et consoeurs musulmans et juifs, avec des chrétiens mozarabes capables de transmettre les idées fortes de la lyrique érotique andalouse, et ce dès avant l'invention occitane du Trobar. S'ils jouissaient d'un prestige très inégal, troubadours et jongleurs partageaient cependant une même culture générale, sérieuse et approfondie, passant par beaucoup de mémorisation et de transmission orale. |
Trousse | association des éléments hétérogènes que sont les barres de fer et d'acier. |
Trouvère | Troubadour en langue d'Oïl. |
Turcopoles | mercenaires turcs attachés aux services de Byzance. |
Tut par | tout à fait |
Umagi | Terme nordique. Les indigents. |
Vaeringr | Terme nordique. Varêgue, c'estâ-dire le Viking qui opère en Russie et' -. en Asie. . |
Vaisseau vinaire | C'était aussi synonyme de broc, sorte de pichet qui était en bois, en forme de poire, avec une anse, cerclé de fer et que l'on posait sur la table pour servir le vin. Logiquement, il s'agit d'une sorte de hanap, en forme souvent de bateau, qui est utilise pour servir le vin à table dans les maisons princières. On en trouve des illustrations (miniatures) dans une version de Quinte-Curce, représentant le roi et son conseiller en train de surveiller le déroulement d'un somptueux festin avec paon roti. Cette image est assez souvent reproduite dans les livres consacrés à la cuisine médièvale (voir le livre de Bruno Laurioux, "Le moyen age à table"). |
Valet de chambre | titre et charge honorifiques dans les maisons royales et princières. Cette charge, très prisée par les bourgeois, entraînait de nombreux privilèges et avantages. |
Varègues | commerçants suédois, ils conquièrent au IXe siècle les terres habitées par les Slaves entre la Baltique et la Mer Noire. Ils y créent des États puissants dont le plus célèbre est la principauté de Kiev. |
Vassal | Le vassal est un homme ayant prêté serment d'allégeance à un seigneur. Généralement, c'est un paysan qui jure fidélité et sert son seigneur en cas de guerre. En retour, il se voit offrir protection et assurance de justice, mais surtout des terres. Il doit alors gérer ces terres (qui ne lui appartiennent pas), et reversera toujours une partie des récoltes à son protecteur. Mais le vassal peut aussi être un seigneur moins puissant, ayant besoin de terres ou de guerriers supplémentaires, qui lui seront donc fournis par son suzerain. |
Veltre ou viautre | chien qui chasse l'ours et le sanglier |
Veneur | Il s'agit de la personne qui méne les chiens courants. Dans la phrase, il faut plutôt le prendre dans le sens de chasseur. |
Verjus | jus de raisin vert utilisé en cuisine. |
Verre à tige | verre à pied |
Verre à pastilles | |
Verre plat | Connu dès le 1er siècle XIIe s. : 1ère description écrite de la technique du verre en manchon. 1330 : Redécouverte de la technique du verre en couronne par le normand Philippe de Caqueray. |
Verre soufflé | inventé au 1er av. J.C. |
Versus | Forme de trobar, voir Trobar. |
Vesces | Légumineuse fourragère |
Vestrvegr | Terme nordique. La route de navigation de l'Ouest allant vers le Groenland et le Labrador. |
Vieux de la Montagne | Hassan ibn Sabbah grand-maître et fondateur du groupement des Assassins, secte ismaélienne tirée de la dissidence chiite, établie vers 1090 au nord-ouest de l'Iran. Elle sévit jusqu'à leur mise au pas par les Mamelouks dans les années 1256-1276. |
Vikingr | Terme nordique. le terme originel norrois dont la version francisée à donné « Viking ». |
Vilain | Le vilain, à l'origine, est le paysan qui travaille une terre. Puis une forme péjorative se développe, signifiant vulgaire, grossier, non noble. Il représente la contre-valeur du courtois : il est lâche, abject et sans aucune qualité. Un proverbe disait : Mieux vaut un courtois mort qu'un vilain en vie. (Yvain) Homme libre habitant hors de la ville |
Vœux | une lampe de sanctuaire |
Vouivre | serpent légendaire; appelé guivre, vivre ou bisse en héraldique. |
Were | Amende payée par un meurtrier à la famille de sa victime |
Ypocras/Hypocras | vin aux épices (girofle, cannelle et vanille). De nombreuses recettes variées existent |
Zedoaire | Epice. Appelée citoual de nos jours. Peut être remplacé par le galanga. |
RAPHAEL83- Dans l'autre monde
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Date d'inscription : 31/07/2009
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