Les armes et protections au XVème
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Les armes et protections au XVème
Les armes et leur portée...
[extrait]
Tout d’abord, toute arme peut être portée de plusieurs façons, chacune ayant une signification précise dans le code implicite du monde médiéval. L’arme est usuellement portée dans un fourreau, outil indispensable s’il en est. Ainsi l’arme dénote soit d’une profession (garde, milicien, typographe...) soit d’un rang de noblesse (le manant et le vulgaire n’ont pas le droit de porter les armes dans la rue sous peine de se faire lécher entre les doigts de pieds jusqu’à ce que mort s’ensuive).
L’arme au fourreau implique que son propriétaire est un être raisonnable, censé, actuellement calme et non belliqueux. Cette manière de porter une arme est la seule acceptable pour éviter les conflits inopinés.
Il peut également être normal de voir des sales types porter une arme hors du fourrel. Cela implique forcément des choses. Soit il la porte par la lame ou par un bout peu commun, ou dans une position inhabituelle (sur l’épaule, etc...) : c’est que l’arme est endommagée et ne peut servir. Il ne viendrait pas à une personne ayant un tant soit plus de cervelle de tenir une épée par la lame et qui plus est sur l’épaule avec un autre but que de l’emmener chez le forgeron.
Sinon, l’arme peut être portée nue et tenue par la poignée. Et ça, c’est ouvertement une attitude belliqueuse, provocatrice ou alors milicienne. Toute personne avec une lame nue à la main est sur le point de combattre. Elle doit être traitée par tous comme un ennemi déclaré de l’ordre public, de l’autorité du seigneur, de la toute puissance du guet chargé du repos de nos braves concitoyens.
Ce texte est extrait du fanzine Gros Nez - auteur : JRR Applefish
http://aufildugn.org/article.php3?id_article=11
[extrait]
Tout d’abord, toute arme peut être portée de plusieurs façons, chacune ayant une signification précise dans le code implicite du monde médiéval. L’arme est usuellement portée dans un fourreau, outil indispensable s’il en est. Ainsi l’arme dénote soit d’une profession (garde, milicien, typographe...) soit d’un rang de noblesse (le manant et le vulgaire n’ont pas le droit de porter les armes dans la rue sous peine de se faire lécher entre les doigts de pieds jusqu’à ce que mort s’ensuive).
L’arme au fourreau implique que son propriétaire est un être raisonnable, censé, actuellement calme et non belliqueux. Cette manière de porter une arme est la seule acceptable pour éviter les conflits inopinés.
Il peut également être normal de voir des sales types porter une arme hors du fourrel. Cela implique forcément des choses. Soit il la porte par la lame ou par un bout peu commun, ou dans une position inhabituelle (sur l’épaule, etc...) : c’est que l’arme est endommagée et ne peut servir. Il ne viendrait pas à une personne ayant un tant soit plus de cervelle de tenir une épée par la lame et qui plus est sur l’épaule avec un autre but que de l’emmener chez le forgeron.
Sinon, l’arme peut être portée nue et tenue par la poignée. Et ça, c’est ouvertement une attitude belliqueuse, provocatrice ou alors milicienne. Toute personne avec une lame nue à la main est sur le point de combattre. Elle doit être traitée par tous comme un ennemi déclaré de l’ordre public, de l’autorité du seigneur, de la toute puissance du guet chargé du repos de nos braves concitoyens.
Ce texte est extrait du fanzine Gros Nez - auteur : JRR Applefish
http://aufildugn.org/article.php3?id_article=11
Re: Les armes et protections au XVème
L'Arc
Cette arme de jet dont le concept est très simple était déjà connue des chasseurs du néolithique. C'est à l'origine un simple bâton de bois, légèrement courbé, avec une corde attachée à ses deux extrémités. Une première amélioration a été l'introduction de contre-courbes qui augmentaient l'amplitude pour une même longueur d'arc.
Ensuite vinrent les arcs composites renforcés par de la corne et des nerfs. Cet arc acceptait une courbure plus importante et dégageait beaucoup de puissance mais était plus difficile à bander. L'efficacité d'un arc dépendait grandement de la qualité des flèches utilisées. Elles devaient être aérodynamiques et assurer une trajectoire stable. De plus, étant produites en grande quantité, elles devaient être relativement peu coûteuses à fabriquer. La longueur de la flèche était calculée en fonction de l'arc. Les arcs très durs à bander tiraient des flèches courtes alors qu'un arc souple comme le grand arc anglais pouvait envoyer des flèches d'un mètre de long.
L'archer au Moyen Age
L'arc était certainement l'arme la plus facile à fabriquer mais il exigeait une longue pratique. C'est pourquoi les archers faisaient partie de corps spéciaux aux seins des armées.
L'archer était généralement vêtu légèrement pour se déplacer rapidement à pied. Outre son arc, il possédait un carquois pour loger ses flèches et une arme auxiliaire (épée, couteau) utilisée au corps à corps. Lors d'une bataille rangée, les archers envoyaient leurs flèches en l'air ce qui leur donnait une trajectoire parabolique avant de retomber verticalement sur les troupes ennemis.
Les seigneurs français du Moyen Age n'étaient pas favorables à l'établissement de compagnies d'archers alors que celles-ci se développèrent en Angleterre et ailleurs. Les Anglais utilisaient le grand arc (jusqu'à deux mètres de long) qui nécessitait plusieurs années d'entraînement et de pratique. Cette tactique fut payante et, pendant la guerre de cent ans, les archers anglais décimèrent la cavalerie française lors de plusieurs batailles.
Archer Anglais du XIVe
siècle équipé d'un grand arc
et d'une épée
Cette arme de jet dont le concept est très simple était déjà connue des chasseurs du néolithique. C'est à l'origine un simple bâton de bois, légèrement courbé, avec une corde attachée à ses deux extrémités. Une première amélioration a été l'introduction de contre-courbes qui augmentaient l'amplitude pour une même longueur d'arc.
Ensuite vinrent les arcs composites renforcés par de la corne et des nerfs. Cet arc acceptait une courbure plus importante et dégageait beaucoup de puissance mais était plus difficile à bander. L'efficacité d'un arc dépendait grandement de la qualité des flèches utilisées. Elles devaient être aérodynamiques et assurer une trajectoire stable. De plus, étant produites en grande quantité, elles devaient être relativement peu coûteuses à fabriquer. La longueur de la flèche était calculée en fonction de l'arc. Les arcs très durs à bander tiraient des flèches courtes alors qu'un arc souple comme le grand arc anglais pouvait envoyer des flèches d'un mètre de long.
L'archer au Moyen Age
L'arc était certainement l'arme la plus facile à fabriquer mais il exigeait une longue pratique. C'est pourquoi les archers faisaient partie de corps spéciaux aux seins des armées.
L'archer était généralement vêtu légèrement pour se déplacer rapidement à pied. Outre son arc, il possédait un carquois pour loger ses flèches et une arme auxiliaire (épée, couteau) utilisée au corps à corps. Lors d'une bataille rangée, les archers envoyaient leurs flèches en l'air ce qui leur donnait une trajectoire parabolique avant de retomber verticalement sur les troupes ennemis.
Les seigneurs français du Moyen Age n'étaient pas favorables à l'établissement de compagnies d'archers alors que celles-ci se développèrent en Angleterre et ailleurs. Les Anglais utilisaient le grand arc (jusqu'à deux mètres de long) qui nécessitait plusieurs années d'entraînement et de pratique. Cette tactique fut payante et, pendant la guerre de cent ans, les archers anglais décimèrent la cavalerie française lors de plusieurs batailles.
Archer Anglais du XIVe
siècle équipé d'un grand arc
et d'une épée
Re: Les armes et protections au XVème
Le Bouclier
C'est la plus basique et ancienne arme de défense utilisée par les guerriers. Instinctivement, les hommes utilisèrent des planches de bois pour se protéger des premières armes offensives (hâches,...). Ensuite, les attaches furent ajoutées, ce qui permettaient de mieux tenir le bouclier et d'avoir une main libre pour tenir la hâche. Une sangle était parfois utilisée pour porter le bouclier sur le dos lors des déplacements et probablement pour libérer la seconde main lors du maniement d'armes lourdes.
Durant le haut Moyen Age, les Francs et les Vikings utilisèrent plutôt des boucliers ronds. Ils étaient souvent recouverts de cuir pour améliorer la rigidité. Le bouclier du Moyen Age est connu sous le nom d'Ecu qui vient du romain Scutum et désignait un bouclier long. Ce sont les Normands qui répandirent l'utilisation du bouclier long à partir du XIe siècle.
Bouclier normand
du XIe siècle
L'amélioration des armures et l'utilisation du cheval dans les combats amenèrent à utiliser des boucliers plus petits. L'Umbo ne fut plus utilisé et le dessus arrondi disparu également (peut-être pour améliorer le champ de vision) et cette forme en V du bouclier est le plus souvent utilisée pour représenter les blasons. En effet, à partir du XIIIe siècle, l'écu porte régulièrement les armoiries de son propriétaire ce qui permet de l'identifier. Au XIVe siècle, une nouvelle forme de bouclier apparut : le bouclier de tournoi. Il était plutôt petit et possédait une encoche sur le dessus pour supporter la lance. Ce siècle vit également l'apparition du Pavois, grand bouclier ovale ou quadrangulaire utilisé par les fantassins et les arbalétriers. Il se plantait dans le sol et permettait de protéger les arbalétriers spécialement exposés pendant le rechargement de leurs armes.
Arbalétrier se protégeant derrièrre son pavois.
C'est la plus basique et ancienne arme de défense utilisée par les guerriers. Instinctivement, les hommes utilisèrent des planches de bois pour se protéger des premières armes offensives (hâches,...). Ensuite, les attaches furent ajoutées, ce qui permettaient de mieux tenir le bouclier et d'avoir une main libre pour tenir la hâche. Une sangle était parfois utilisée pour porter le bouclier sur le dos lors des déplacements et probablement pour libérer la seconde main lors du maniement d'armes lourdes.
Durant le haut Moyen Age, les Francs et les Vikings utilisèrent plutôt des boucliers ronds. Ils étaient souvent recouverts de cuir pour améliorer la rigidité. Le bouclier du Moyen Age est connu sous le nom d'Ecu qui vient du romain Scutum et désignait un bouclier long. Ce sont les Normands qui répandirent l'utilisation du bouclier long à partir du XIe siècle.
Bouclier normand
du XIe siècle
L'amélioration des armures et l'utilisation du cheval dans les combats amenèrent à utiliser des boucliers plus petits. L'Umbo ne fut plus utilisé et le dessus arrondi disparu également (peut-être pour améliorer le champ de vision) et cette forme en V du bouclier est le plus souvent utilisée pour représenter les blasons. En effet, à partir du XIIIe siècle, l'écu porte régulièrement les armoiries de son propriétaire ce qui permet de l'identifier. Au XIVe siècle, une nouvelle forme de bouclier apparut : le bouclier de tournoi. Il était plutôt petit et possédait une encoche sur le dessus pour supporter la lance. Ce siècle vit également l'apparition du Pavois, grand bouclier ovale ou quadrangulaire utilisé par les fantassins et les arbalétriers. Il se plantait dans le sol et permettait de protéger les arbalétriers spécialement exposés pendant le rechargement de leurs armes.
Arbalétrier se protégeant derrièrre son pavois.
Re: Les armes et protections au XVème
Le fléau
Arme composée d'un manche de bois muni d'une chaîne métallique à laquelle est accrochée une masse de fer.
Cette arme était terriblement destructive pour les hauberts mais pouvait également blesser celui qui la maniait. Les fléaux des fantassins avaient un manche plus long afin de pouvoir atteindre les cavaliers.
La masse suspendue à la chaîne était généralement sphérique et munie de pointes plus ou moins longues, mais elle pouvait aussi n'être qu'un lingot de fer rectangulaire.
Homme d'arme muni
d'un fléau (début du XVe)
Le Goupillon était une sorte de fléau équipé de plusieurs chaînes terminées par des boules garnies de pointes acérées. Il fut très populaire en Angleterre et dans les Flandres mais demandait une grande dextérité pour être manié.
Goupillon (début du XVe siècle)
Arme composée d'un manche de bois muni d'une chaîne métallique à laquelle est accrochée une masse de fer.
Cette arme était terriblement destructive pour les hauberts mais pouvait également blesser celui qui la maniait. Les fléaux des fantassins avaient un manche plus long afin de pouvoir atteindre les cavaliers.
La masse suspendue à la chaîne était généralement sphérique et munie de pointes plus ou moins longues, mais elle pouvait aussi n'être qu'un lingot de fer rectangulaire.
Homme d'arme muni
d'un fléau (début du XVe)
Le Goupillon était une sorte de fléau équipé de plusieurs chaînes terminées par des boules garnies de pointes acérées. Il fut très populaire en Angleterre et dans les Flandres mais demandait une grande dextérité pour être manié.
Goupillon (début du XVe siècle)
Re: Les armes et protections au XVème
L'Arbalète
Arme de jet dérivée de l'arc utilisée dès le Xe siècle. Elle est composée d'un arc de corne ou de métal, d'une pièce en bois permettant de fixer l'arc (arbrier) et d'un mécanisme permettant de maintenir la corde tendue (noix), de lâcher la flèche (détente) et de bander l'arc.
Les flèches courtes tirées par l'arbalète s'appellent des carreaux. Très puissante et précise, c'était une arme très meurtrière, elle fut interdite par le concile de Latran en 1139 (entre chrétiens mais permise contre les infidèles). Sa portée pouvait aller jusqu'à 150 mètres. Ses défauts étaient son poids et sa cadence de tir (2 carreaux par minute contre 12 flèches pour un bon archer). Mais l'arbalète était plus facile à manier que l'arc et nécessitait moins de temps pour la formation des tireurs.
Arbalétrier bandant son arme
à l'aide de l'étrier et de la
boucle attachée à sa ceinture.
Les différents types d'arbalètes se caractérisent par le mécanisme utilisé pour bander l'arc : à la main, à pied de biche, à tour ou à cry. Des mécanismes plus sophistiqués permettaient une plus grande puissance mais alourdissaient l'arme. Les premières arbalètes se bandaient à la main à l'aide d'un étrier et d'un crochet attaché à la ceinture. Les arbalètes à pied de biche étaient plutôt utilisées par des cavaliers. Elles étaient plus légères et plus facile à bander.
Arbalète a cry
Mais, il est vrai que par son poids et son temps de rechargement assez long, elle était mieux adaptée à la défense d'une place forte plutôt qu'à une bataille rangée.
Arme de jet dérivée de l'arc utilisée dès le Xe siècle. Elle est composée d'un arc de corne ou de métal, d'une pièce en bois permettant de fixer l'arc (arbrier) et d'un mécanisme permettant de maintenir la corde tendue (noix), de lâcher la flèche (détente) et de bander l'arc.
Les flèches courtes tirées par l'arbalète s'appellent des carreaux. Très puissante et précise, c'était une arme très meurtrière, elle fut interdite par le concile de Latran en 1139 (entre chrétiens mais permise contre les infidèles). Sa portée pouvait aller jusqu'à 150 mètres. Ses défauts étaient son poids et sa cadence de tir (2 carreaux par minute contre 12 flèches pour un bon archer). Mais l'arbalète était plus facile à manier que l'arc et nécessitait moins de temps pour la formation des tireurs.
Arbalétrier bandant son arme
à l'aide de l'étrier et de la
boucle attachée à sa ceinture.
Les différents types d'arbalètes se caractérisent par le mécanisme utilisé pour bander l'arc : à la main, à pied de biche, à tour ou à cry. Des mécanismes plus sophistiqués permettaient une plus grande puissance mais alourdissaient l'arme. Les premières arbalètes se bandaient à la main à l'aide d'un étrier et d'un crochet attaché à la ceinture. Les arbalètes à pied de biche étaient plutôt utilisées par des cavaliers. Elles étaient plus légères et plus facile à bander.
Arbalète a cry
Mais, il est vrai que par son poids et son temps de rechargement assez long, elle était mieux adaptée à la défense d'une place forte plutôt qu'à une bataille rangée.
Re: Les armes et protections au XVème
L'Epée
C'est l'arme par excellence du chevalier et de l'homme d'arme du Moyen Age. L'usage de l'épée longue semble débuter à l'époque Franque et plus spécialement Carolingienne. A partir de cette période, l'épée devint l'arme la plus noble et portait même souvent un nom (la plus célèbre est Durandal, l'épée de Roland) et son pommeau renfermait parfois des reliques. Elle mesurait environ 90 centimètres.
La poignée
Au XVe siècle, les armées donnant un rôle important à l'infanterie, comme les Suisses par exemple, équipèrent leur fantassins de grandes épées à deux mains pouvant atteindre jusqu'à 1m65. Elles étaient utilisées pour faire des ravages contre les escadrons de cavalerie.
1- Epée du XVe
2- Epée du XVe à quillon chevauché
C'est l'arme par excellence du chevalier et de l'homme d'arme du Moyen Age. L'usage de l'épée longue semble débuter à l'époque Franque et plus spécialement Carolingienne. A partir de cette période, l'épée devint l'arme la plus noble et portait même souvent un nom (la plus célèbre est Durandal, l'épée de Roland) et son pommeau renfermait parfois des reliques. Elle mesurait environ 90 centimètres.
La poignée
Au XVe siècle, les armées donnant un rôle important à l'infanterie, comme les Suisses par exemple, équipèrent leur fantassins de grandes épées à deux mains pouvant atteindre jusqu'à 1m65. Elles étaient utilisées pour faire des ravages contre les escadrons de cavalerie.
1- Epée du XVe
2- Epée du XVe à quillon chevauché
Re: Les armes et protections au XVème
La Hache
La hache en tant qu'outil est connue depuis la préhistoire. Les soldats Romains en utilisaient mais uniquement pour couper le bois.
Soldat du XIVe siecle
possedant une hache
à pointe derriere
le tranchant
A partir du XIVe siècle, des haches nouvelles apparurent: elles étaient forgées de façon a pouvoir frapper de taille et d'estoc. Une pointe aigue était ajoutée derrière la partie tranchante. Les haches des fantassins avaient aussi une pointe au bout du manche, genre baïonnette. Le manche s'allongea également et cette hache prends le nom de hallebarde au XVe siècle.
La hache en tant qu'outil est connue depuis la préhistoire. Les soldats Romains en utilisaient mais uniquement pour couper le bois.
Soldat du XIVe siecle
possedant une hache
à pointe derriere
le tranchant
A partir du XIVe siècle, des haches nouvelles apparurent: elles étaient forgées de façon a pouvoir frapper de taille et d'estoc. Une pointe aigue était ajoutée derrière la partie tranchante. Les haches des fantassins avaient aussi une pointe au bout du manche, genre baïonnette. Le manche s'allongea également et cette hache prends le nom de hallebarde au XVe siècle.
Re: Les armes et protections au XVème
La Lance
Elle ne dépassait guère 3 mètres et était utilisée comme une arme d'hast pour charger. Elle était souvent ornée d'une bannière. Vers la fin du XIIIe siècle, une garde d'acier fut ajoutée pour protéger la main du chevalier.
La façon de tenir la lance à changé au XIVe siècle grâce à l'emploi d'un crochet fixé sur l'armure et destiné à maintenir la lance sous l'aisselle du cavalier. Avant cela, la cette arme était tenue horizontalement au niveau de la hanche. Cette nouvelle technique permit l'utilisation de lances de plus en plus lourdes et longues (jusqu'à 5 mètres). Les lanciers formaient alors un corps d'élite car l'apprentissage n'était pas facile.
Chevalier du XIVe
tenant sa lance sous l'aisselle
Elle ne dépassait guère 3 mètres et était utilisée comme une arme d'hast pour charger. Elle était souvent ornée d'une bannière. Vers la fin du XIIIe siècle, une garde d'acier fut ajoutée pour protéger la main du chevalier.
La façon de tenir la lance à changé au XIVe siècle grâce à l'emploi d'un crochet fixé sur l'armure et destiné à maintenir la lance sous l'aisselle du cavalier. Avant cela, la cette arme était tenue horizontalement au niveau de la hanche. Cette nouvelle technique permit l'utilisation de lances de plus en plus lourdes et longues (jusqu'à 5 mètres). Les lanciers formaient alors un corps d'élite car l'apprentissage n'était pas facile.
Chevalier du XIVe
tenant sa lance sous l'aisselle
Re: Les armes et protections au XVème
Armures
Au XIVe et XVe siècle, des protections de fer supplémentaires furent donc fabriquées afin de mieux protéger les différentes parties du corps: bras, torse, coudes, genoux, jambes, pieds. Les hommes d'armes ne les portaient pas forcement toutes et le début du XIVe siècle marque une période de transition entre la cotte de maille et l'armure de plates complètes (Figure 1).
Au début du XVe siècle, l'armure de fer est définitivement adoptée par les chevaliers (Figure 2). Cette équipement est souvent nommé "harnois blanc" à cause du fer poli et brillant dont il est fait. Les fabriques d'armures les plus renommées étaient italiennes (Milan) ou allemandes (Nuremberg). Des armures magnifiques continuèrent à être utilisées au XVIe siècle mais plus par tradition que par réelle nécessité, l'introduction des armes à feu dans les combat les rendant dépassées.
Figure 1: XIVe siècle. Gambison et haubert, surcot, cubitières, genouillères et grèves.
Figure 2: XVe siècle. Armure de plates complète, gorgerette de mailles et bassinet.
Au XIVe et XVe siècle, des protections de fer supplémentaires furent donc fabriquées afin de mieux protéger les différentes parties du corps: bras, torse, coudes, genoux, jambes, pieds. Les hommes d'armes ne les portaient pas forcement toutes et le début du XIVe siècle marque une période de transition entre la cotte de maille et l'armure de plates complètes (Figure 1).
Au début du XVe siècle, l'armure de fer est définitivement adoptée par les chevaliers (Figure 2). Cette équipement est souvent nommé "harnois blanc" à cause du fer poli et brillant dont il est fait. Les fabriques d'armures les plus renommées étaient italiennes (Milan) ou allemandes (Nuremberg). Des armures magnifiques continuèrent à être utilisées au XVIe siècle mais plus par tradition que par réelle nécessité, l'introduction des armes à feu dans les combat les rendant dépassées.
Figure 1: XIVe siècle. Gambison et haubert, surcot, cubitières, genouillères et grèves.
Figure 2: XVe siècle. Armure de plates complète, gorgerette de mailles et bassinet.
Re: Les armes et protections au XVème
Le Heaume
Vers la fin du XIVe siècle, en plus du bassinet, un nouveau heaume apparaît: le heaume à "tête de crapaud". Ses surfaces fuyantes permettaient de dévier les coups et il fut très utilisé dans les tournois et joutes.
Heaume a "tête de crapaud" (XIVe siècle)
Le heaume disparaît complètement à la fin du XVe siècle remplacé par l'armet et la salade. l'armet (image du haut), plus léger que le heaume et le bassinet, pouvait être porté sans fatigue pendant longtemps. La salade était une sorte de chapeau de fer allongé à l'arrière du cou, possédant ou non une visière mais sans protection au niveau du menton. Sa forme fait parfois penser aux casques allemands de la première guerre mondiale sans qu'on sache si ces derniers s'en sont inspirés.
Salade (XVe siècle)
Vers la fin du XIVe siècle, en plus du bassinet, un nouveau heaume apparaît: le heaume à "tête de crapaud". Ses surfaces fuyantes permettaient de dévier les coups et il fut très utilisé dans les tournois et joutes.
Heaume a "tête de crapaud" (XIVe siècle)
Le heaume disparaît complètement à la fin du XVe siècle remplacé par l'armet et la salade. l'armet (image du haut), plus léger que le heaume et le bassinet, pouvait être porté sans fatigue pendant longtemps. La salade était une sorte de chapeau de fer allongé à l'arrière du cou, possédant ou non une visière mais sans protection au niveau du menton. Sa forme fait parfois penser aux casques allemands de la première guerre mondiale sans qu'on sache si ces derniers s'en sont inspirés.
Salade (XVe siècle)
Re: Les armes et protections au XVème
La Masse
Les coups portés par une masse pouvaient très bien briser le crâne ou casser un membre à travers une cotte de maille. Au XVe siècle, les progrès du travail du fer permirent de fabriquer des masses dont l'extrémité était formée d'une série de lames et le manche devint également en fer pour éviter qu'il se brise.
Masse a manche de fer du XVe siecle.
Source, photos et texte:
http://jeanmichel.rouand.free.fr/chateaux/armes/armes.htm
Les coups portés par une masse pouvaient très bien briser le crâne ou casser un membre à travers une cotte de maille. Au XVe siècle, les progrès du travail du fer permirent de fabriquer des masses dont l'extrémité était formée d'une série de lames et le manche devint également en fer pour éviter qu'il se brise.
Masse a manche de fer du XVe siecle.
Source, photos et texte:
http://jeanmichel.rouand.free.fr/chateaux/armes/armes.htm
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