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Le Cheval au Moyen Age

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Message par RAPHAEL83 Mar 13 Oct 2009, 11:56

Le Cheval au Moyen Age



Au Moyen-Âge, il existait beaucoup de termes désignant différents chevaux. Le mot "cheval" étant un terme générique habituellement employé pour désigner une mauvaise monture.

Le destrier (ou coursier), le cheval de bataille par excellence, pas particulièrement coûteux, mais d'une valeur affective très grande pour le propriétaire. Il n'est monté qu'au moment du combat. On l'appelle ainsi par ce que l'écuyer tenait la bride dans la main droite. Pendant un combat, pour le protéger, il est revêtu d'un carapaçon, une couverture de fer généralement de la même couleur que l'écu.

Le misaudor (milsodor, milsoudor), un destrier de très grande valeur, donc très précieux. Magnifique cheval de bataille.

Le palefroi (ou Ambleur), un cheval de parade essentiellement, qui coûtait très cher et qui devait être le mieux paré possible. C'est la seule monture permise aux nobles dames, qui l'utilisaient pour voyager.
Cheval de qualité que monte l'homme d'armes en dehors des charges.

La rosse est un cheval de mauvaise qualité.

Le roussin (roncin), un cheval de trait de peu de valeur, utilisé comme monture par les vilains. Dans Erec et Enide, monté par un nain.
Au XIVe siècle, a donné le cheval de service, puis au XVIe, il désignait un cheval de forte taille monté à la chasse ou à la guerre, par un écuyer. A donné Rossinante, dans Don Quichotte.

Le sommier, un cheval de peu de valeur utilisé, comme son nom l'indique, comme bête de somme, c'est-à-dire pour transporter les fardeaux.


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Le cheval a donc divers usages.
Au Moyen Age on constate objectivement qu'il fait partie du paysage.
Jamais acteur mais toujours présent, au combat, au travail...

Alors que l’Empire romain se désintégrait, plusieurs facteurs contribuèrent à introduire le cheval dans le monde du travail. Le premier fut l’arrivée de chevaux plus lourds. Le cheval de trait fut développé à partir de chevaux introduits en Europe par les tribus germaniques du nord, où les races ont tendance à être plus lourdes que celles de la Méditerranée ou du Proche-Orient. Un deuxième facteur fut l’introduction en Europe du collier d’épaule. On ne sait pas exactement quand cette invention arriva de Chine. Dans les temps anciens, il y avait plusieurs façons d’atteler les chevaux aux charrettes et aux chars, mais le collier d’épaule (ou tout simplement collier) était de loin le plus efficace.

Le collier permit aux fermiers de profiter davantage de la vitesse et de la force du cheval. Avec le cheval, ils purent cultiver des champs plus grands, et tirer des chargements plus lourds jusqu’au marché.

Bien que la cavalerie montée ait été bien établie dans les campagnes militaires européennes depuis 1 500 ans, son utilité était encore limitée. Ceci changea complètement quand les étriers gagnèrent l’occident au VIIIe siècle. Leur introduction causa une révolution de l’organisation sociale. Les étriers permirent au chevalier en armure lourde de délivrer plus efficacement ses attaques à la lance ou à l’épée; le soldat à cheval devint bien plus meurtrier. Le «Grand Cheval», nécessaire au cavalier recouvert d’une armure métallique, remplaça le char léger et le cheval de cavalerie sans armure. Il ouvrit ainsi la voie à l’utilisation du cheval pour d’autres tâches. Le chevalier monté devint si important à la guerre médiévale que la position hiérarchique d’un propriétaire dans le système féodal était mesurée par le nombre d’hommes à cheval et en armure qu’il pouvait prêter à son seigneur. En échange de la protection de son seigneur, le vassal s’offrait lui-même, ou offrait de l’argent ou des terres suffisantes pour subvenir à l’entretien d’un combattant à cheval. Le système féodal était né.

En comptant le poids du chevalier en armure, son bouclier et sa lance, le cheval de guerre médiéval, lui aussi en armure, pouvait être appelé à supporter une charge plus de 100 kilos (220 livres).
RAPHAEL83
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