Mariage Dandolo et Stephandra

[Dandolo]

En cette célébration de Saint Ânani Mhour (16 décembre) que la connaissance se fasse à travers le monde!

A tous ceux qui liront la présente, simples gueux ou richissimes messires,

Nous vous vous convions tous, sieurs, nobles, prélats ou personnalités de haut rang de ce bien-aimé Royaume, Frères et Soeurs par les armes, coeur et serment, qui se trouveraient à lire cet avis,

Aux épousailles de:

Sieur Dandolo de Pola, Grand Maitre de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre,

D'avec,

Damoiselle Stéphandra du Moutier, Maitre des écuries du Roy, Capitaine de la garde royale, Magister au collège Saint Louis de France,

Tous deux résidents à Marmande, Duché de Guyenne

Que la bénédiction d'Aristote et Christos soient sur eux ce jour et vous tous contribuer à ce que l'amour de leurs Amis aristotéliciens les accompagnent toujours.

Et en présence de leurs témoins respectifs, les Frères Alex de Koenigsbourg, dicte Legrandalsacien, et Yocto pour sieur Dandolo, messire Julien du Moutier et Soeur Shaomye de Warenghien, pour damoiselle Stéphandra du Moutier.

La cérémonie se déroulera en la Chapelle Saint François de l'Ordre Equestre du Saint Sépulcre le 16 de décembre de l'an 1458.
[HRP: Cliquez sur le lien sur l'affiche pour vous y rendre]

[Ellya]

[Jour J - Heure H]


Enfin! Vous avez mis des lunes à venir, bougre d'idiot!

Cela faisait bien une heure qu'elle l'attendait. Une heure qu'elle trépignait dans ses jupons. Car il fallait qu'il vienne. Non pas pour sa présence, non. Ce serait un objet décoratif, tout au plus. Mais parce que tous les livres de la nonnette se trouvaient encore en Bourgogne.

Improviser pour ses messes était possible mais pour un mariage... Ça l'était toujours, certes. Mais avoir trois livres qui pèsent des tonnes auprès de soi fait meilleure figure.

Et enlevez ce sourire niais de votre visage.

Était-il ivre? Ce serait le pompon.

J'espère que vous ne les avez pas oubliés!

Demi-tour, gauche. La jeune femme avança dans les divers couloirs menant à la chapelle, accompagnée du curé de Blaye.

Endroit sympathique, mhm?

Il fallait bien lui montrer une marque de reconnaissance. Même si elle savait au fond d'elle-même qu'il était bien ravi de lui rendre un tel service... Naviguer autour de gens respectables ne pourrait certes pas lui faire de mal.

Voilà, nous n'avons qu'à nous tenir tous deux à l'entrée! Ce sera plutôt... Attrayant!

Faire le poteau. Un travail génial que la nonnette affectionnait durant ses temps libres.

Puis se penchant vers le barbu, sérieuse au possible,
Et, par tous les saints, ne dîtes rien de travers. Sinon nous ne nous en sortirons jamais vivants!

Et oui. Elle le pensait réellement.

[Yocto]

Yocto entra discrètement dans la Chapelle Saint François pour s'assurer que tout était conforme aux attentes du Grand Maitre.

Il aperçut le nouveau Chapelain qui n'avais pas l'air très commode.

Hou là, elle a l'air de râler beaucoup. Elle doit te filer des sermons celle là. J'ai intérêt à filer droit moi... se dit-il.

Il resta discret dans son coin, en attendant la moindre sollicitation.

Il regarda ses nouvelle chausses qui le faisaient souffrir car un peu trop neuves.

Ah, les bougresses, que ne me font-elles endurer. Qu'il faut souffrir pour être beau et digne en ce bas monde. pensa t-il.

Il en profita pour se recueillir un peu en priant le Très Haut pour le bonheur des futur mariés et de ses frères de l'ordre.

[Kronembourg]

Dire qu'elle avait osé le charger comme un bourricôt.
Dire qu'il l'avait suivi jusqu'ici parce qu'il comptait bien sur une bonne récompense.

Le fourniment de la nonnette avait fait bon chemin depuis la Bourgogne ( Kro avait profité de la longueur du voyage pour lui " emprunter " quelques ouvrages qu'il estimait précieux, il pourrait toujours les revendre au maché noir ) et le géant barbu avait pris tranquillement le chemin de la Chapelle Saint-François - Un peu en retard - en machouillant tranquillement sa cochonnaille quotidienne.
Il avait pris cette habitude depuis quelques semaines de garder un certain temps le gras du porc dans sa bouche après les repas, remarquant les effets prodigieux que la couenne pouvait produire sur ses dents d'homme trentenaire.
Après tout ce n'était pas lui l'officiant aujourd'hui, peu importe que son haleine soit un plus fétide que d'habitude. Lui, il serait juste là pour " aider ". Servir de faire-valoir à la jeune soeur qui se révélait enfin maintenant sous son vrai jour, telle qu'elle avait toujours été : Odieuse, directive et fort nerveuse.


Voilà, nous n'avons qu'à nous tenir tous deux à l'entrée! Ce sera plutôt... Attrayant!
Et, par tous les saints, ne dîtes rien de travers. Sinon nous ne nous en sortirons jamais vivants!

Ce sera comme vous le voudrez ma soeur.

Quoi qu'il arrive, Kro avait décidé de ne pas la contrarier. Elle ordonnerait, et il obéirait. Jusqu'à un certain point il va sans dire, puisqu'il comptait bien lui flanquer un mauvais rapport aux fesses en cas d'impair au sein de l'Ordre. Que voulez-vous : Elle était sa Supérieure, il fallait bien qu'il la balaie de son chemin.
Planté comme un piquet à ses côtés à l'entrée de la chapelle, il se crut obligé de lui faire la conversation.


Je suis flatté que vous ayiez pensé à moi pour venir vous seconder durant ce mariage. Ce sera un grand honneur pour moi. Un immense honneur.

Il sourit dans sa barbe puis inclina la tête pour saluer l'homme qui entrait, tout en mastiquant gaiement.

[Legrandalsacien1]

Le jour était fixé depuis longtemps dans sa mémoire , et pris par l'émotion grandissante, il décida de rejoindre la Chapelle en compagnie de Siaam

[Drizzten]

Drizzten ne voulait absolument pas louper le mariage de son ami et Grand maitre et de Stephandra.
Il avait mis sa tenue de cérémonie mais il resta néanmoins moins élégant que Dandolo.

Il vit plein de monde présent. Certains qu'il connaissait et d'autre non. Il était ravi pour les futur mariés et Drizzten sourit de joie.

Il resta en retrait. mais il fit un signe de la tête à Dandolo en espérant qu'il le verrait.

Drizzten murmura:

Je pense que ça va être une cérémonie magnifique.

[Invité]

Comment un événement certainement important mais pas plus que cela put se transformer en quelque chose de capitale pour Julien de Lancastre?
Grace à elle, Sara du Fennec, mais également à sa fille, Aryanha ; un long voyage dans son carosse donna l'opportunité aux deux femmes de développer mieux une connaissance bien trop faible pour le rapport que dans le futur les attendait, voici déjà une chose que Julien tenait tant à coeur, que ses deux femmes, une fiancée, l'autre fille adoptive (qualité, cette dernière que nous citons, qui ne comptait point pour lui) se lient l'une à l'autre et connaissent la juste entente de mère à fille.

Mais il y avait aussi la particularité de ce mariage ainsi que des personnes qui y assisteraient : issues de plusieurs contextes que Julien ne connnaissait guère, voire point, lui et sa fille se présentaient pour la première fois à une cérémonie purement formelle avec la présence d'une nouvelle personne ayant éclairé la vie du Comte et rassuré sa fille quant à ses sentiments jadis trop deçus.

Cette lumière de ce coeur désormais bourguignon à part entière, nous l'avons dit, s'appelait Sara du Fennec ; il l'aimait, elle l'aimait et une fierté melée à un je-m'en-foutisme totale des jasements tout comme des qu'en dira-t-on caractérisait ce rapport aussi simple que spontané.
Dans le merveilleux voyage de sa voiture tapissée, Julien fut heureux de retrouver une harmonie totale toute à lui et à ses proches, une idylle envahissait plaisante ce coche de bonheur et le protegeait par toutes les menaces du grand monde auquel eux aussi étaient tout de meme attachés ; pourtant, quoique interessés aux grandes affaires de leur temps, dans ce cabinet il n'y eut pas de places pour les inquiétudes des derniers jours, au maximum pour leurs succès, mais uniquement ceux qui les concernaient plus étroitement.

Enfin, il pouvait sourire avec tranquillité, et, entre des projets futurs et des blagues, il ne fit que cela tant depuis le départ que lorsqu'il tendit son invitation au poste des gardes, pour accéder aux domaines qui les méneraient près la chapelle Saint François, lieu de la cérémonie.

[Dandolo]

[Petit matin... Appartements du Grand Maitre]

Le Grand Maitre avait veillé fort tard dans la nuit. Non pas qu'il avait eu à coeur de réduire sa nuit au minimum, se pliant en cela du mieux qu'il pouvait à la coutume voulant de ne point partager la couche de sa promise la veille des noces. Pour le coup, il y était arrivé, retrouvant sa toujours amante et se glissant auprès d'elle... le jour de ses noces. Voila! Tradition respectée, avec un soupçon de modernisme et une interprétation novatrice de cette "loi" mais les tenants des bons usages n'y pourront rien redire, fallait être plus précis.

Mais il avait surtout eu à faire avant de venir se délasser dans les draps et les bras de Stephandra et y ayant trouvé bien bon apaisement il s'était endormi dans un doux sommeil qui aurait mérité de perdurer un peu.

Jouvente qui le réveille d'un frisson dans son dos et vient se coller à lui pour lui prodiguer attentions. Bruns qui s'ouvrent lentement au jour et se fixent dans ses azurs le temps qu'elle commence à lui parler évoquant "l'affaire" de la journée. Mains qui se mettent à parcourir le corps de sa belle comme pour profiter une dernière fois du plaisir sulfureux d'être amants avant de se "ranger" pour toujours.

Dites, devons nous réellement nous lever?

Légère grimace à cette interruption de ce qui s'annonçait jusque là plutôt bien...

Je nous fais un mot d'excuse?

Sourire en coin. Mais il s'agit d'une vision à court terme et Dandolo désire son ange pour toujours, veut qu'elle devienne sa femme. Léger soupir et petite moue, il la laisse s'extraire, s'éloigner de son corps sortir du lit. Se met sur le dos et regarde calmement sa nudité. Dieu qu'elle est belle! Il lui sourit toujours alors qu'elle se vêtit plus pour la forme, cherchant visiblement à se garder des regards sur sa peau.

Dernier échange d'un baiser... Elle file.

A plus tard, mon séraphin...

Dernier sourire... Il sait qu'il ne la reverra pas avant la cérémonie.

A plus tard, mon ange...

Erf... Il va peut-être falloir songer à se préparer lui-aussi... Bon, déjà, Yocto doit s'occuper de vérifier que tout se passe bien... Ne nous affolons pas...

[Stephandra]

[Petit matin du 16 décembre]

Légère agitation dans la Citadelle, allées et venues qui s'opéraient, sons qui la tirèrent peu à peu de son doux rêve, oreilles qui se tendirent afin de déterminer ce qui se passait, esprit qui s'éveilla lentement mais sûrement date du jour qui fusa dans sa tête;"jeudi...16 décembre"... Yeux qui s'ouvrirent en grand, sourire qui se posait sur ses lèvres, doigts qui tâtonnèrent la couche à la recherche du corps adulé.

Doigts qui effleurèrent triomphalement l'échine de son compagnon,corps qui rejoint le sien , lèvres qui bisouillèrent l'être aimé. Réveil en douceur pour un jour haut en couleur, de bonne humeur comme chaque matin ou presque, à son humeur ce jour s'ajouta une légère euphorie. Délectation de cette vision qu'il lui offrait malgré lui, profond soupir de ravissement et murmure doux:

Mon amour...Je crois nous sommes le jour où vous vous mariez...

Large sourire alors qu'il vint lui faire face, furtifs jeux de mains pas vilains afin de laisser le sommeil les quitter totalement, moment "cocooning" qu'elle aimerait prolonger toute la journée alors qu'elle sait que cela est impossible, ni même envisageable. Petite moue taquine, presque boudeuse alors qu'elle n'a toujours pas atteint l'art du "boudage"

Dites, devons nous réellement nous lever?

Question qui n'attendait pas forcément de réponse, elle imaginait très bien ses mots. Longue hésitation, finalement elle abandonna ses bras pour se lever et penser à se préparer..Mais d'ailleurs où? Ahem...

Stéphandra enfila une longue chemise, disposa sa cape sur ses épaules afin de cacher ses longues jambes dénudées, retourna déposer un doux baiser sur les lèvres de Dandolo, lui effleura des doigts la joue en une caresse.

A plus tard, mon séraphin...

Dernier regard, esquisse de sourire et là voilà qui quitta la chambre de son amour presque comme une voleuse, pour rejoindre celle de son amie Shao où elle a précieusement rangé ses affaires du jour.

[Invité]

Le bonheur était simple. C’est ce à quoi songeait Sara lorsque le carrosse, orné du blason de Julien de Lancastre, s’arrêta devant la chapelle Saint-François. Le voyage depuis Dijon avait été agréable, ponctué de silences légers et de conversations joyeuses. La main de Sara n’avait point quitté celle de Julien, nullement intimidé par la présence d’Aryanha qui était témoin de leur affection réciproque.

Le cœur de la femme se mit à battre un peu plus fort lorsque le cocher ouvrit la porte de la berline afin de les faire descendre. Celle-ci n’ayant que peu l’habitude du faste, elle craignait de faire un faux pas ou de commettre un impair… Mais c’est avant tout l’œil des pairs de son fiancé qu’elle appréhendait, se demandant ce que sa présence aux côtés du baron de Soave allait créer comme impression. Elle savait que Julien était peu soucieux de la chose, pourtant Sara souhaitait faire bonne impression et ne point nuire au statut de son compagnon.

L’air frais s’engouffra dans l’habitacle du carrosse rapidement. Sara du Fennec ajusta le col de son manteau et replaça quelques mèches blondes dans son chignon composé de multiples tresses. Nerveuse, elle regarda Julien l’œil brillant avant de poser sa main gantée sur le bras protecteur de l’homme.

[Invité]

Les premiers flocons se perdaient sur Dijon quand ils prirent le départ. Enveloppée dans son manteau où la douce fourrure du col caressait le bas de son visage, Aryanha appréciait ce moment dans la voiture attelée de son père. Elle prenait plaisir à mieux découvrir sa fiancée Sara en ayant des discussions animées qui les faisaient rires par moment sous le regard affectueux de Julien de Lancastre. Par d'autres instants, elle restait songeuse et ses pensées s'envolaient vers son époux.
Arrivée devant la chapelle Saint François, elle suivit Sara et son père, regardant émerveillée ces lieux qu'elle découvrait. L'air frais souffla sur son visage et elle remonta le col contre elle, il lui tardait d'apercevoir dame Stephandra, son professeur, dans ses beaux apparats.
Elle se demandait aussi si la saison prêtait aux mariages, elle n'arrêtait pas d'y assister...ce qui lui ne déplaisait pas d'ailleurs.
Ses boucles d'un brun soyeux s'échappaient de sa coiffe et virevoltaient autour d'elle, il était temps de pénétrer dans la chapelle avant qu'elle soit totalement décoiffée.

[Thibaut]

Après son entrée au sein de la citadelle, Thibaut se mit en recherche de la chapelle. Il profita de cette petite "ballade" pour visiter ce qui pouvait l'être, sans pour autant aller un peu partout, tel un chien fou.

Mais l'heure n'était plus à la curiosité, il devait prier. Il avait besoin de prier. Trouver la chapelle devint sa seule préoccupation. Lorsque qu'enfin il tomba, dans un pur hasard dessus, il ne put se retenir de sourire. Voyant qu'il y avait peu de monde encore, il passa discrètement les portes.

Le jeune teutonique se signa et alluma un cierge. Il fit pivoter sa tête de droite à gauche, de haut en bas pour admirer la décoration dont la chapelle fut la bénéficiaire. Il se dirigea vers l'autel et s'y mit à genoux.

Seigneur,

Je viens devant toi pour te demander pardon. Je veux te remettre ma faute et te demander pardon pour toutes les fautes que j'ai commise et celles que je vais commettre.
Je veux te donner tout ce qui m'éloigne de toi et qui m'empêche de vivre pleinement en harmonie avec toi. Aide-moi à ne pas m'éloigner de toi, accorde-moi ton pardon.
Oh Dieu Miséricordieux, j'ai tant besoin de ta Miséricorde. Je sais que je ne suis pas digne de Toi et pourtant tu as pour nous l'amour qu'un Père a pour ses enfants.

Sois bénis à jamais. Amen.

[Invité]

- Bon dieu, je me les pèles !

Ces mots n'ont pas vraiment de valeur en soit, à part une légère note blasphématoire. Par contre, l'intonation était sacrément râpeuse ! Enfin, elle l'aurais été s'il les avais dis tout haut, mais il savais tout de même se tenir bien qu'il traversait plus souvent des forêts que des villages. Rares étaient les voyageurs en cette période, mais c'était pour une bonne raison qu'il avais enfiler ses vêtements chauds et passé sa brigantine. C'était tout de blanc qu'il voyageais, et si ce n'est la croix de Saint-Jean et son Huec à la robe alezan, il aurais bien pu passer inaperçu sur la neige. Son épée pendais doucement au rythme des pas lents de son cheval. Tout était exceptionnellement calme à cause de la neige qui étouffais tout, et il se sentais particulièrement serein. Il se laissais aller en réflexions et en repos. Il faut dire qu'il en avais beaucoup en retard, entre les mobilisations, les défenses de villes et les escortes, son sommeil avait tendance à être fortement réduit.

Il se laissais porter, passant les différents repères qu'il connaissais bien maintenant, cela devais être la deux ou troisième fois qu'il venais à la citadelle du Rey. Malgré la neige, les sabots clopinais sur les pierres du pont ce qui eu pour effet de réveiller un peu Fallgor. Clignant des yeux sur tant de blanc lui agressant la rétine, il émergea lentement et reconnu après un certain temps le moulin sur la gauche, indiquant l'approche du village. Encore peu de temps et il était arrivé en traversant la foret.

Devant la grille, il héla un garde a qui il confia son cheval, puis il se dirigea vers la Chapelle d'un pas un peu plus rapide que la dernière fois qu'il était venu pour la cérémonie d'Anatol ... C'était il y a déjà quelques mois que Shaomye lui avais annoncé la douloureuse nouvelle ... Il se repris bien vite, chassant pour un temps ces noires pensées. Les portes étaient ouvertes, aussi il s'avança et déposa son épée au ratelier. Entendant quelqu'un parler tout bas, il se retourna et vit un homme prostré à l'autel. Ne souhaitant pas le déranger, il s'installa entre le milieu et l'arrière et se prépara à attendre le début du mariage. Aujourd'hui il n'était pas là pour faire office de garde, mais d'invité.

[Lionix]

Lionix s'était reposée après sa garde et fut réveillée par les allées venues, elle se changea et se dirigea vers la Chapelle pour assister au mariage de Dandolo.
Le seul regret était de ne pouvoir venir avec son époux qui se tenait désormait loin d'ici et se contentait de garder leur propre maison.
Lio restait dignement regarder celles et ceux qui arrivaient dans la chapelle et y entra la tête pleine de souvenirs pour se tenir à l'avant mais un peu à l'écart afin de ne pas montrer sa mélancolie.

[Yocto]

Yocto était heureux de voir tant de prestigieux convives venir fêter ce doux évènement et cela remplissait son cœur de joie. Il était heureux que son Grand Maitre caresse d'aussi près la porte du bonheur.
Voir venir autant d'amis qui avaient du parcourir de biens longs périples pour rejoindre la Chapelle pour fêter l'évènement emplissaient son cœur de fierté.

Que nôtre bon Maitre et sa belle ont de bons amis pensa t-il.

Seules ses nouvelles chausses, qui continuaient à opprimer ses pieds lui faisaient regretter l'instant qui sans nul doute allait marquer ses souvenirs.

Qu'il est doux de voir nos deux tourtereaux venir sceller leur union se dit il.

Voir venir tous ces nobles invités s'empressant pour la cérémonie le réjouirent profondément.

Il ne les connaissait pas tous, mais il savait que tous étaient venus fêter l'évènement.

[siaam]

Siaam était au côté d'Alex, ils faisaient partis des premiers. Il avait revêti son magnifique costume cousu par des petites mains. Sa mèche brune tombant légèrement sur son front la faisait craquer.

Elle glissa sa main dans la sienne et le regarda.

Tu vois, nous n'étions pas obligés de nous lever aux aurores, Stephandra et Dandolo doivent être encore entrain de se préparer.

Ils commencèrent à faire quelques pas afin de saluer les frères et soeurs qui étaient déjà arrivés.

[Loupameth]

Aujourd'hui était un grand jour pour le grand maitre de la citadelle , en effet il allait prendre épouse Dame Stéphandra qu'il avait connu en mission , charmante dame d'ailleurs qui en a pas douté serait une très bonne épouse pour Maitre Dandolo .

C'est donc après avoir fait ses ablutions et revêtu ses plus beaux habits qu'il se dirige à la chapelle , force est de constaté en arrivant qu'il n'est pas le premier ce qui n'est pas un problème sachant qu'il ne sera pas le dernier .

Il s'installe discrètement , en attendant le début de la cérémonie ,
il sourit légèrement se rappelant son mariage avec Cassie , un petit voile lui passe dans les yeux en ayant comme pensée ... ou en est 'il avec elle ? !!!!!

Il secoue la tête et se dit que ce n'est pas le moment d'être triste , il y a ici lieu un mariage ... et quelle mariage !!! Celui du grand maitre et de Stéphandra .... alors il fallait être joyeux et fêter ça comme il se doit .

[Invité]

[E carogna volle sposarsi]

Main dans la main avec son Chat, une autre réservée pour sa petite fille, la Duchesse se pressait, aujourd'hui, peau de vache allait se marier et tout ce qui s'en suivrait marmaille et compagnie. Il y avait trois grandes étapes pour une femme en ce monde: le baptême, le mariage, et la faucheuse. Il était difficile parfois à Nennya de comprendre la volonté des jeunes gens à s'entêter à se marier, mais en détournant ses prunelles vers son époux (et mestre), elle comprit qu'elle avait fait un excellent choix, le poil était encore soyeux, quelques mèches blanches venaient les agrémenter, le muscle était robuste, parsemé de diverses cicatrices de batailles, on ne pouvait pas dire que son chat était un adepte des cérémonies.
Arrivée à bon port, et sans barque royale de l'Amirauté, elle fit demander à ce qu'on les installe pour que sa mesnie s'habille pour ce grand jour. Une question vint couper le silence froid de la tente:

Chui zolie moman?

Sa fille tourna sur elle même pour faire remarquer à sa mère que sa robe était rose (comme d'habitude), et qu'elle était plus belle que toutes les princesses de ce monde. Nennya s'exclama:

Ma fille vous êtes la plus belle de ce Royaume, tant de beauté ne font que m'éblouir, je ne sais pas si je vais pouvoir ouvrir mes yeux

Et Hélène se jeta sur elle pour hurler:

Non non moman ouvre les n'yeux!

Elle avait couvert son minois de ses mains, et petit à petit, elle du s'habituer à l'éclat naturel de son bonbon rose. Hilare, elle regarda son mari, qui lui fit le signe! Let's go, le signe était distinctif, code pour "on est prêt allons y". La Duchesse de Mortain mena sa troupe jusqu'au lieu dit de la cérémonie, elle n'osa entrer encore, le Saint Mich mouch n'étant pas au complet.

[Invité]

Maman me trouvait belle, et moi j'étais toute fière dans ma robe rose. J'eus droit à une sermon de la part de papa:

Ma fille, tu dois te tenir bien, ne pas parler, ne pas crier, ne pas gémir, ne pas courir partout, restez sage...

Blablablaaaaaaaaaaa, papa tu me barbes avec ton "je dois rien faire sous peine de punition". Au Mont Saint Mich mouch j'étais la princesse, personne ne me donnait d'ordres, je hochais la tête pour lui faire plaisir à papa, ponctuant d'un jolie sourire:

Oui papa!

Lorsque maman me prit dans ses bras pour partir, je ne cessais de lui poser des questions:

Pourquoiiiiii on rentre po? Elle z'ou la mariée? Elle aura une robe rose?

[Invité]

Chose promise , chose tenue , ça avait toujours été le crédo de La Taiseuse. Elle avait promis de venir , elle venait. Pas que les mariages l'emballaient franchement , mais elle comprenait que ça devait être très important pour les mariés. Pas encore arrivés d'ailleurs , ils devaient être tout à leur préparatifs, à leurs derniers instants ensemble avant la grande cérémonie... Non vraiment , elle n'aimait pas les mariage. Stéphandra était son amie de grande amitié et pourtant elle ne la verrait pas de toute cette journée , peut être un peu plus tard, peut être ...
Beaucoup de monde était arrivé, elle ne connait presque personne ...ah si, là devant elle reconnut Nennya avec sa fille , doucement elle se rapprocha . Elle n'était pas seule , Corby l'accompagnait et Berthilde aussi. Tss , Berthilde , ma fille , donne moi ta main ! Un air de liberté souffle sur cette gamine, savoir ce que l'on fera d'elle!

- Bonjour Nennya ... Bonjour BB Rose

[Doucebrise]

Après une petite hésitation, Douce se décide à s'habiller....... comme une Dame... Laissant les bottes de côté, son épée et son bouclier, elle enfile sa robe de velours grenat, se tresse les cheveux bruns en une grosse natte attachée par un ruban grenat et prend ses chausses.
Elle couvre ses épaules de sa cape de laine et se dirige vers la chapelle.Elle va sûrement voir des invités tout à fait inconnus pour elle, mais c'est normal! Le mariage de notre Grand Maitre est un événement important pour lui -même et Steph mais aussi pour tous leurs amis respectifs.
Elle rentre doucement dans la chapelle, se signe tout en saluant d'un sourire l'assemblée présente et s'installe devant une chaise.
Elle prend son livre des vertus, lit une prière et prie...

[Invité]

Aujourd'hui je vais au mariage de Stéphandra! Je suis rudement contente , depuis le temps qu'elle en parle de son mariage! La dernière fois, elle était là aussi, on avait discuté sur le banc mais pas trop longtemps, après elle était partie devant , je sais pas trop pourquoi , elle m'avait expliqué c'était son frère et patati et patata, et elle devait y aller aussi pour se mettre à côté de lui. Après ça avait tout de suite était moins drôle, j'étais restée là avec Maman qui faisait sa tête de taiseuse. Vrai de vrai , je m'étais super ennuyée ... J'espère qu'à ce mariage là , on va s'amuser, et qu'on va pas encore réciter plein de prières, quoique c'est plus le soucis parce que depuis que je suis baptisée , je les connais toutes par coeur ... même si je les comprends pas bien, enfin pas toutes.

Maman veut que je lui donne la main , je l'aime bien maman , même si je la vois pas trop souvent , mais en ce moment elle est là. Un peu bizarre , c'est sûr et je sais pas trop pourquoi, mais là. N'empêche , je lui donnerai pas la main. Je suis grande , j'ai presque dix ans , alors donner la main ....

Moi je l'aime bien Stéphandra et puis elle m'a promis qu'elle me prêterait ses habits alors ... C'est vrai qu'en taille je lui arrive presque au ventre. J'espère qu'elle va avoir un super beau mariage ... Elle va arriver sur son cheval , avec son amoureux ... d'ailleurs c'est qui son amoureux ? Je le connais ? C'est peut être un magister ? Enfin elle va arriver avec lui sur son cheval, blanc , oui blanc ça sera bien, elle sera habillée avec une robe en fleurs et St Michel viendra lui offrir une peau de dragon pour son mariage , et il y aura du soleil partout et puis ... et puis , et puis ça sera un mariage chouette voilà !

Je me hausse sur mes bottines pour voir , mais je connais personne... Si! il y a ma marraine avec Hélène Marraine hou... hou... Peut être je vais voir mon parrain Talusss , peut être y aura Albine aussi? Je plante là maman et l'homme à la feuille magique qui l'accompagne et je cours vers ma marraine.

- Marraine! Nennya ! Regarde j'ai une robe qui tourne ...

[Julien du Moutier]

Le lourd convoi arriva devant le castel de l'ordre, fichtre, déplacer la famille devenait compliqué et la charrette un peu...petite.

Dieu merci, Lady connaissait le chemin, ils avaient du coup perdu moins de temps.

Julien sauta de cheval tendit la main à son épouse afin de l'aider à descendre. Elle était certes admirable de courage et de résistance mais venait juste d'accoucher. A quelques heures près, elle donnait la vie en plein mariage, c-eut été beau non ?

Un gros bisou et un tendre sourire en passant, puis il tendit les mains vers Amellia, qui descendit à son tour. Il prit alors le lourd panier d’osier dans le quel dormait, enfin, rassasiée, sa nouvelle progéniture.

Il dut s’arc-bouter sur les anses afin de soulever l’ensemble. Les malles resteraient là pour le moment…quel déménagement !
Il jeta un rapide coup d’œil à la troupe du Moutier au grand complet…

Tout le monde il est beau, on peut y aller les enfants, tata confiote doit nous attendre.

Julien donna le bras à son épouse, qui donnait la main à son ainée, et de l’autre côté, il tenait le gros couffin de compétition. L’équipage se dirigea ainsi vers l’entrée de l’église.

Il ne fut pas aisé d’entrer discrètement, d’aller jusqu’aux premiers rangs, de déposer le panier mini nous.

En passant, Julien saluait les visages connus, dévisageait discrètement l’une ou l’autre personne dont il ne parvenait pas à se rappeler s’il les avait effectivement déjà croisé…ou pas. Bah, sans doute, mais il y a si longtemps, en Normandie ou ailleurs…

Il ne put résister au plaisir de glisser un petit coup de coude en passant à l’amie la taiseuse.

Voilàààà, on est installés mon cœur…allez, je m’occupe de l’équipe de soule, pour le moment, Amellia est calme et ça semble dormir dans le panier, je vais tenter de gérer en ton absence. Va vite retrouver ta belle sœur pour l’habillage…et ne tarde pas trop hein, je ne crois pas être d’une grande efficacité en matière de repas à cet âge là !

[Yann]

Yann entra dans sa chambre et prit ses habits d'Officier Royal.
Il enfila avec précaution son tabard et se dirigea tranquillement vers la chapelle.

Lorsqu'il arriva sur le parvis, il salua un à un tous les membres de l'ordre puis passa les grandes portes de bois.

Il se signa religieusement puis alla se placer juste devant la nef afin d'assister à cette cérémonie qui promettait d'être une des plus belle que l'ordre eut accueilli.

[Invité]

Même pas le temps de faire la conversation avec Nennya qu'un p'tit coup de coude fait sursauter La Taiseuse. SShhh ... Elle se retourne vivement et son visage s'éclaire

- Yeap! Julien !

Des souvenirs par bouffées de batailles et de grands éclats de rire, de blessures et de soirée au coin du feu. C'est drôle comme il ne reste après coup que les souvenirs heureux. Peut être parce qu'on s'en était sorti, peut être parce qu'on avait envie de s'amuser malgré tout ... Pas la peine de demander comment va la petite bande qu'on était alors , on sait ce qu'il est advenu de chacun , mais il reste Julien et il reste Stéphandra, et aujourd'hui est un jour heureux ...

- Julien , voici Nennya ma cousine qu'on appelle en ces temps de grand froid , Peau de Cureuil, la plus belle toquée du Royaume et Corby qui est avec moi ... sourire... et dans le panier , c'est un petit chat ?

[Julien du Moutier]

Bon…Lady partie habiller son pot d’confiture de belle sœur….enfin, pour ce qui est du pot de conf, Julien n’avait plus trop à se plaindre de sa sœur, elle semblait avoir éloigné les mouches….le panier semblait endormi et calme, Amellia était sagement assise…pour le moment….hum, un instant de calme…

Mitijoooooooo !

Une grande enjambée jusqu’à la vieille copine, un gros bisou sur la joue, et hop, tenue plus correcte !

Nennya…enchanté, quelques vieux souvenirs Normands, ravi de vous croiser en tout cas et promis je ne poserai pas de question concernant ce…curieux surnom !

Un petit sourire, une inclinaison de la tête…

Corby, ravi de faire votre connaissance, et ravi d’apprendre que Mitijo est accompagnée.

Julien tendit la main au jeune homme et se tournant vers Mitijo.

Tu as l’air en pleine forme dis moi, et où donc se cache ta fille ? Un petit chat ? Où ça ? Ah, le panier…ben en fait, heuuuuu, pas tout à fait un petit chat, disons juste le résultat du dernier mariage où nous nous sommes croisés…oui oui, ton amie Steph se fait maintenant appeler tata confiote…et moi papa gâteau !

[RAPHAEL83]

Le Grand Chancelier avait choisi , pour cette grande occasion, de porter le tabard d'apparat aux armes de l'Ordre Equestre brodé sur son flan gauche, tabard qu'il avait spécialement fait confiectionner par sa couturière attitrée.



C'est donc ainsi vetu qu'il arriva en la chapelle St Francois.

Beaucoup de monde était déjà arrivé. Mais Raphael était loin de connaître tout ce beau monde . Il constatait la présence d'hospitaliers et de bons nombre de bourgignons. Il remarqua également la présence de la Duchesse Nennya Blackney avec qu'il il travaillait à la Maison du Roy.
Il salua d'un signe de tête tous ces frères et soeurs déjà présents et en fit de même à tous ceux qu'il croisait.

Il s'installa au fond de la chapelle et attendit , comme tout le monde , l'arrivée des futurs époux.

[Elsaria]

Elsaria avait hésité plusieurs fois avant de se rendre à ce mariage. Tout le monde pensait que les membres y avaient leur place. mais elle, ne comprenait pas sa présence en ces lieux. Elle ne connaissait que très peu le Grand Mestre et aucunement sa fiancée. Toutefois c'est pour l'honneur et offrir sa loyauté de Soeur de l'Ordre qu'elle s'y rendit, après avoir attendue en vain l'homme qui devait l'y conduire.

Prenant grand soin de s'habiller avec empressement elle se présenta de sa robe qu'elle avait faites confectionnée pour les grandes occasions.



Arrivée aux portes de la chapelle, elle reconnut bon nombre de personnes. Sans perdre un instant elle se dirigea vers le fond de la chapelle et vit alors Sir Raphaël. Elle inclina la tête et lui souhaita le bon jour avant de rester totalement muette.

[Invité]

out

[Tolanhdruth]

Tol arriva devant la chapelle,il avait était invité au mariage de sa capitaine quelque plus.Il était habiller avec la tenue de cérémonie de la GR, heureux d'être enfin arriver après une longue nuit a cheval il attendit devant la chapelle les autres Gr

[Alcalnn Blackney]

[Libidini nihil inhonestum]

J’aime le chachacha… quand je rentre dans la boîte… Le Duc de Mortain, majestueux, encore un peu de temps Amiral de France, estoit à la teste de sa mesnie. Il estoit fier d’ycelle, tant elle se comportoit bien. Certes, certains s’estoient égarrés et il y faudroit un jour mettre bon ordonnance, mais il repoussoit l’occasion, car choses plus importantes estoient en cours, au grand dam de sa douce. Réjouissances alors que la guerre faisoit rage, voilà qui aurait au moins le don de changer le Mestre Cancelor. Entre les montres pour vérifier l’estat de ses troupes et les missives à divers Lucquois, Génois, Florentins pour récupérer des fonds, et les directives pour sa bonne ville de Mortain et le Mont Saint Michel, trouver du temps pour un brin de solennité relevoit du défi. Sans parler de l’Amirauté, qui estoit un grand bazar turc où l’Amorah Bajazet n’y auroit point retrouvé sa marmaille qu’on disait nombreuse.

Vêtu comme son rang l’obligoit –chausses sables et marines rehaussées d’argent, d’un doublet du même et d’un mantel court à amples manches, sa teste protégée par un chapeau de feutre simple orné d’un insigne dédié à Saint Michel- il estoit compagné de sa douce et de sa fille. Le bonbon rose estoit joyeux, comme à son habitude et sa gentefame sembloit gagné par cette gaîté touste enfantine. Tant mieux ! L’enfance estoit un âge béni.
Ils avoient gagné la citadelle du Saint Sépulcre. Tout en estimant l’ouvrage –car ne savait on point un jour il aurait peut être à l’assiéger ou à la défendre- le Chat veilloit à ce que la suite ducale soit promptement logée dans le bourg.

Arrivés, enfin, ils furent rejoints par un trio normand, Plessis-Vaubel, son homme et sa fille. Alcalnn n’avoit pas eu encore trop le temps de se familiariser avec luy :

-Le bonjour à vous tous. Fit il de sa voix qui avoit plustot l’habitude de beugler des ordres dans les mêlées les plus furieuses…

[Invité]

Marraine !Marraine !

La bonne marraine tourna sa tête vers l’appel de sa filleule, qui avait une robe pour l’occasion, la mère, le compagnon, toute la famille était réunit pour le mariage de la peau de vache. Il y avait des instants heureux dans une vie, comme celui-ci qui allait remplir une amie de bonheur.

-Tourne encore, je ne vois pas bien, tourne tourne

Comme si cela lui était adressé, le bonbon rose tournait également sur place, jusqu’à que Nennya l’arrête dans sa danse. Elle sourit à Corby et Mitijo, ensemble, Dieu qu’elle ne s’habituerait pas à cette situation, la Taiseuse restait mystérieuse, mais maintenant, elle avait quelqu’un dans sa vie…

-Corby, Mitijo, ravie de vous voir pour ce jour froid mais heureux !

Une personne les interpela, Mitijo fit les présentations, sa cousine avait pris la parole, c’est un miracle ! Elle la présenta en tant que Toquée, et la plus belle des toquées, belle fierté que possédait la Duchesse, elle remit droite sa toque en peau de cureuil.

-Enchantée Sire Julien, oh vous pouvez, mais cela coule de source, tout est sur ma tête

Nennya agrippa le bras de son mari, qui souriait, fière d’être à son bras, elle lui déposa un petit baiser dans le cou. Elle demanda à la famille réunie :

-Nous nous installons ? Vous croyez qu’on a un banc pour l’Ordre ?

Les rouages de l’organisation d’un mariage étaient assez compliqués, et la Duchesse ne voulait pas perturber la cérémonie en se plaçant de mauvaise manière. Elle prit sa fille dans ses bras, et tenta de répondre à ses interrogations multiples et colorées.

-Ma chérie, elle va arriver la mariée, et tu seras la seule en bonbon rose, soit patiente, et tiens toi sage

[Invité]

Et après un voyage d'isolement idyllique, le moment de se reconcilier avec le monde de la forme et des cérémonies élégante était venu ; il ne craignait rien pour ces dédains d'une étiquette non respectée qui tant souciaient la plupart des appartenants au rang de la noblesse, le caractère concret, l'effet, la substance lui avaient été appris par son expérience, et ce jour là ce n'était pas Julien le diplomate à rejoindre le siège de l'Ordre du Saint Sépulcre, ni le huissier royal ou le poursuivant d'armes ou quoique ce soit.
Ce monde connaitrait Julien de Lancastre avec son essence insoucieuse d'un respect maniaque de certaines règles établies par l'on-ne-sait-pas-qui, ses charges les caractérisaient, certes, tout comme ses titres de noblesse, mais il y avait une chose beaucoup plus importante qui le marquait : son caractère d'homme libre d'offices à exercer, pas d'impositions sauf celle de la bienséance justement agrémentée par la spontanéité.

En descendant du carosse étant désormais arrivé à la chapelle, il adressa un sourire rayonnant tant à son aimée fiancée, Sara, qu'à sa tendre fille Aryanha, et ceci tout en leur offrant ses bras (le gauche à la première, le droit à la deuxième) pour démarrer les pas vers l'entrée voisine de la chapelle.
En croisant du regard la Duchesse de Mortain en compagnie de son entourage, il inclina légèrement le chef vers cette noble femme connue à la Curia Regis et lui esquissa également, un moment après le groupe de Lancastre-du Fennec franchit le seuil de la chapelle.

Allons-y mes chères

[Nergal]

Une toge blanche, un tabard noir aux couleurs de l'ordre et une ceinture à la boucle d'argent formait la tenu du Novice à l'occasion du mariage du Grand Maître. C'était le premier auquel il assistai, ce qui lui procurai une agréable sensation de bien-être, néanmoins tempérée par la fraîcheur des lieux. Pourquoi diable les ecclésiastiques ne tapissaient donc jamais leurs chapelles ? Remarque, à part celle de l'ordre faut avouer qu'il en a rarement visité, des chapelles...

Il salua ses frères et soeurs, ainsi que tout les invités dont il croisa le chemin puis vint se caser dans un coin, attendant avec un petit sourire euphorique la suite des évènements.

[lalock]

L'évènement avait valu a lalock d'enfilé sa plus belle tenue,
Et hop direction la chapelle pensât il
bon nombres de personnes été déjà présentent,il les salua donc,puis il se dirigea a l'intérieur pour assister a la cérémonie

[Invité]

Attalus ne s'était pas réveillé. Il avait pourtant noté que ce jour était un jour de Mariage et qu'il fallait se lever assez tôt pour se préparer.
Le Baron avait même engagé quelqu'un spécialement pour le reveiller et lui dire qu'il fallait se rendre à la cérémonie.

Il trouva ce dernier dans les bras de Morphée un peu plus loin de son lit, ronflant comme un sonneur de cloche.
Attalus le secoua doucement mais avec un certain entrain montrant qu'il s'était levé du pied gauche. D'ailleurs c'était ce peid là qu'il utilisait pour bien le montrer.

- Debout Manant. Fais préparer mon cheval. Ensuite tu iras te prendre quelque chose de chaud en cuisine. Et après tu passeras la porte pour ne plus jamais revenir.

Après sa petite gestion du personnel, Attalus se prépara, faisant ses albutions du matin. Une fois revêtu une nouvelle chemise, enfin une qu'il n'avait pas mise quinze jours d'affilés, il se dirigea vers sa monture qu'il l'attendait ainsi que Nitate qui voyagerait avec lui.

- En route, si on se dépêche pas un peu on arrivera quand la Jeune épousée donnera à faire têter son premier née.


Quelques lieues, une bonne paire d'heures passérent et Attalus et son homme de confiance arrivèrent enfin devant la batisse des Saint Sepulcre. Attalus émit un commentaire sur la beauté des lieux et surtout sur l'imposante citadelle.

- Ca doit coûter un max en chauffage.

Ils arrivèrent enfin là où la cérémonie avait lieu, confiant ses rênes Attalus descendit de son cheval et d'un bon pas et en cherchant des yeux des personnes qu'il connaissait afin de ne pas passer pour celui qui arrive en retard.

[Ellya]

Visages qui défilent et qu'elle ne connait pas. Nulle importance. C'était souvent ainsi. Sourire avenant collé sur sa face, elle les invitait à entrer d'un geste de la tête.

Mais Dieu comme elle avait peur...

Je suis flatté que vous ayez pensé à moi pour venir vous seconder durant ce mariage. Ce sera un grand honneur pour moi. Un immense honneur.

Léger soupir aux mots du sacristain de Blaye. Etait-il aveugle? Stupide? Oui, certes. Mais elle se posait encore et toujours la question, pour la forme. La nonnette savait qu'il avait été soldat, fut un temps. Voilà pourquoi sa présence à ses côtés était précieuse en ce jour: si on l'attaquait, il la défendrait. Du moins le croyait-elle.

Savourez-le... C'est peut-être le dernier...

Dernier frisson. Il fallait jouer les apparences de sérénité maintenant.

Que diriez-vous de prononcer les premiers mots de l'office tandis que je fais entrer les retardataires? Je prendrai le relai par la suite.

Là, oui, c'était un honneur. Et malgré l'utilité que la jeune Watelse voulait donner au barbu, elle n'en gardait pas moins de la reconnaissance. Oui, elle lui revaudrait le service qu'il lui rendait, quand les battements de son coeur seraient apaisés. Quand elle s'en sortirait en vie.

[Invité]

Le Vicomte était perdu dans ses parchemins, se trouvant dans sa résidence en la capitale mainoise, le Mans. Alors que ça l'endormait au plus haut point, il reçut une missive de Stephandra, lui rappelant la date de son mariage avec Dandolo.

Gnéééééééé !? C'est quoi ce bordel !!!! Alphonse !!!!!!!

Le jeune serviteur dévala les marches des escaliers quatre par quatre surprit par l'intonation de la voie du Vicomte.

Oui Vicomte... que puis-je faire pour vous ?

Là ! Regarde ! Un mariage !? Ca te dit rien !?

Le rouge monte aux joues d'Alphonse...

Ah oui, j'avais oublié, vous êtes invité au mariage de Dame Stephandra et Messire Dandolo. Le pli est arrivé quand vous étiez aux bons soins des médicastres.

Mais bon dieu de bon sang, tu pouvais pas le dire avant !????

Parchemins laissés dans l'état, un bordel sans nom régnant dans la pièce, Eymerick prit la direction de sa chambre afin de préparer son baluchon.

Vous allez où Vicomte ?

A ton avis bougre d'âne !? Au mariage bien sûr ! Faut que je parte de suite si je veux y arriver à temps.

Je vous accompagne. Je vais faire mander un carosse.

Euhhh... tu m'as bien vu là ? Ai-je la tête de quelqu'un qui se balade en carosse ?

Non, mais c'est plus prudent pour votre santé...

Porte qui claque, et voilà le Vicomte hurlant à travers alors qu'il se prépare...

Prépares toi, tu m'accompagnes quand même !

Un moment plus tard, Eymerick sortit de chez lui, baluchon sur l'épaule et serviteur, qui lui servirait plus de page pour l'occasion, à ses côtés, fermant la porte à clé et allant chercher son cheval, ainsi qu'un autre équidé pour Alphonse. La tenue était ancienne, idéale pour le chemin à parcourir, par les routes et forêts enneigées. Stephandra avait indiqué le lieu de la cérémonie, ils devraient trouver.

Après une interminable route et des pauses souvent à rallonges du fait du froid hivernal qui s'était installé sur le royaume, ils arrivèrent enfin pas très loin du lieu-dit, s'installant dans une auberge pas trop mal fréquentée. C'était l'occasion pour eux de se décrasser dans un bon bain chaud, enfin chaud pour le Vicomte et tiède pour Alphonse pour être exact, aussi de se restaurer avec appétit. Les habits de cérémonie défaits du paquetage, défroissés, il ne restait plus qu'à les enfiler. Tout était neuf, de la tête aux pieds.

Une fois fait, ils reprirent les chevaux se dirigeant tous deux vers la citadelle, avant de se faire indiquer l'endroit précis où se trouvait la chapelle. Arrivants près de celle-ci, Eymerick descendit de cheval, se frottant les vêtements, et confiant son équidé à son page de fortune. Celui-ci avait pour mission de refaire une santé aux animaux, pendant qu'Eymerick assisterait au mariage.

Le Vicomte se présenta alors devant les portes de la chapelle, vêtit de bottes noires, de braies blanches, d'un mantel couleur azur, assortit d'une cape blanche au caducée d'azur dans le dos, gants blancs, et chapeau blanc qu'il retira à son entrée dans la chapelle, d'où il se signa.

Il zieutait les différentes personnes déjà présentes, en reconnaissant quelques unes parmi elles, et s'installa dans un coin en attente de la suite des évènements.

Thibaut était là, il ne manquerait pas de le saluer. Il espérait croiser une toute autre personne aussi, même si aujourd'hui, c'était le grand jour de Stéphandra et Dandolo.

[Argael]

[Au sombre héros de l’amer]

Bigre un mariage qui aura encore lieu avant le sien. Assurément le Très haut se jouait de lui, à lui faire assistait à de tels événements heureux alors que les années filées sans que à son tour il ne puisse connaître la chose.

Le grand Mestre se mariait, il n’ignorait plus la chose depuis un certains temps avec qui plus est avec une femme qu’il connaissait également.

Une belle union sans doute cela serait entre deux personnes de valeurs assurément, mais en attendant quel casse tête pour choisir la ténue.

Une tenue dite « civile » de cérémonie ou celle d’un frère du Saint Sépulcre ? Au diable l’avarice, ce jour devait être celui de deux personnes de valeurs, il userait de ses atours.

Ornement du Ministre du Roy qu’il était en sa qualité de Premier Secrétaire d’Etat, manteau d’azur au motif d’hermine du pair de France qu’il était également, a quoi nous ajouterons, un bonnet au gland d’or coiffant la couronne elle-même.

Descendant de ses appartements au Saint Sépulcre, il se pressa d’arriver à la chapelle consacrée. L’esprit alors se voulait quelques peu noirci par sa propre solitude le rongeant lentement mais sûrement. Enfin, ce jour devait être heureux, sa propre souffrance se devait de s’effacer devant le bonheur d’autrui.

En la chapelle, il regarda. Le protocole aurait voulu une fois de plus qu’il soit devant, une étiquette, un protocole qui ne lui avait jamais convenu. Faisant signe de la tête par la négative lorsqu’on le pria de s’avancer vers le cœur, il se plaça dans une rangée parmi les autres convives du mariage, soudain étonné de voir « le fier » ainsi proche de leur propre condition.



[Désolé pour ce rp de qualité médiocre et à la longueur des plus décevante. Je manque de temps, mais Argael ne voulait pour rien rater cet évènement. Je vais tenté de le suivre au mieux, si certains veulent faire un rp avec Argael dite le moi avant que je puisse anticiper avec le temps qui m’est imparti.]

[Prince.Chris.du.val.d'Amb]

Prince chris reparti dans sa chambre pour s'y changer apres sa garde et vint pour le mariage.
Il entra dans la chapelle et tatonnant dans les chaises pour y trouver une chaise de libre .
Il s'y installa et attendit

[Dandolo]

Temps de latence entre la conscience acquise de l'importance de la journée et le moment de véritablement la démarrer... Et sans atermoiement de la part de Dandolo, on va oser dire qu'un effet d'hystérésis se doit de précéder la catharsis en la matière... Bon, surtout pour la sonorité des termes que pour leur sens exact, il faut bien l'avouer, et il semble plus juste de dire "Festina lente" comme l'auraient fait les Anciens.

Quoi qu'il en soit, le Frère a pris son temps, déjà parce qu'il sait sa future épouse bien affairée avec ses Soeurs.

Revenant sur leur rencontre, Dandolo avait, usant de parabole, indiqué que, pour aller chercher la femme cachée derrière l'attachiante Jouvente, il avait du se décider à trancher le noeud gordien avant de conquérir son "Asie"...

Pour le plus grand bonheur de son amante qui lui avouera plus tard se languir de lui. Comme quoi, l'adage était bien véridique: une femme peut éventuellement vous reprocher de l'avoir un peu brusquée, elle vous en voudra toujours bien plus d'avoir indéfiniment reporté l'assaut à plus tard.

Reste le côté pragmatique de l'affaire du jour... Si la notice de montage d'une robe de mariée nécessite que ces dames s'y mettent à plusieurs, y passent des heures et y apportent toutes leur petite touche personnelle, le Gascon espérait bien qu'elle ne lui poserait pas de problème insurmontable à terme...

Mais pour l'heure, c'est à lui de se préparer. Frère dans un Ordre militaire pratiquement depuis qu'il a quitté l'état de mendicité... Comme il le disait naguère à Argael "l'Ordre est riche mais nous sommes pour la plupart pauvres"... Simple constat d'évidence, de toutes façons, la libéralité est bien ancrée chez eux et tous passent bien plus de temps à courir après trois quignons de pain qu'à compter patiemment leurs propres écus. Et, malgré l'amour fraternel de ses Frères et Soeurs du Chapitre, pas certain qu'ils eussent gouté qu'il puise dans les caisses à des fins personnels. Mais sa mise lui plait et il espère qu'elle plaira de même à sa future femme. Après tout, elle épouse un Grand Maitre, pas un défilé de mode.

Le voila fin prêt qui quitte enfin ses appartements pour se rendre... en cuisines: ben, oui, sans anticiper sur le repas de noces, il ne va pas non plus aller se marier à jeun. Recherche de quelques uns de ses fameux quignons et on en profite pour tailler quelques minutes le bout de gras avec le personnel des cuisines qui se sent toujours flattés de le voir débarquer sans protocole aucun, et félicite avec sincérité leur "employeur".

Traversée de la Basse-cour de la Citadelle bien vide à cet instant. A priori, les membres de l'Ordre se sont déjà rendus à la Chapelle. Pas qui se pressent inconsciemment.

Passage au poste de garde et nouvelle halte à l'approche du planton. Un "parent" à lui s'est présenté, un "Teutonique". Fin sourire sur le visage. Son filleul est venu: voila une nouvelle qui ravit. Un Duc aussi... Donc les invités de Stéphandra ont su trouver le chemin. C'est heureux. Bon courage signifié aux gardes qui le remercient et présentent eux-aussi leur félicitations. Direction la Chapelle.

Quelques traînards encore devant elle mais le lieu consacré du Domaine bruisse des murmures de la foule rassemblée en son sein.

Dandolo pénètre à l'intérieur, sourire aux lèvres, et remonte l'aller en saluant les visages connus. Salutations plus appuyées de la tête aux Chapitrains qu'il aperçoit dans les travées, parfois discrètement placés... Son vieil ami Drizzten, ses Frères d'armes, Yann et son filleul Lalock, Argael, bien soucieux... Raphael est là aussi ainsi que ses Soeurs Doucebrise, Elsaria et Lionix.

Cheminement lent jusqu'au devant, le Gascon vient retrouver ses deux témoins, son vieux complice Yocto et son presque frère de sang, tellement ils sont proches, Legrandalsacien.

Visage radieux, il leur fait face avant de murmurer avec une petite moue ironique à l'attention de l'Aragonais : Dis, j'espère que tu n'as pas oublié les bagues sinon je te colle mon pied aux fesses devant tout le monde, mon Frère!

Toujours souriant, le Gascon se retourne et fait face maintenant à la Soeur qui va officier, accompagné d'un homme qu'il a déjà aperçu en Guyenne. Inclinaison respectueuse du Grand Maitre à l'attention des représentants du Très Haut.

Et plus qu'à attendre la mariée et ses "habilleuses"....

[Invité]

Le Duc avait suivi les indications du Garde Protégeant le Sépulcre, ou tout du moins l'Ordre, et avait réussi à rejoindre la saincte bastisse. Laissant son domestique et son garde s'occuper des chevaux, il pénétra le lieu et regarda autour de lui. Il aimait découvrir de nouveaux endroits. La Citadelle et sa Chapelle en faisait partie. Il jeta un œil alentour, il y avait déjà beaucoup de monde. Il tenta d'apercevoir la future épousée ou sa neboda*, voire le futur époux, qu'il connoissait assez rapidement pour l'avoir déjà croisé en Gasconha et aux épousailles de son ami Ulrich de Lasteyrie.

[Invité]

Le chemin était long et surtout dans un lieux qui lui été inconnu, l'inquiétude le gagnait de se retrouver encore au milieux de gens qu'il ne connaissait pas, voila ce qui gagnait l'esprit du prévôt de Champagne.

Il arriva enfin à l'ordre du Saint Sépulcre et au premier regard il était impressionner par l'endroit.

Au premier regard il ne connaissait personne et comme prévu il allait se sentir perdu

[Yocto]

Autant d'invités venus pour le mariage de son Grand Maître et de la belle Stephandra, Maître des écuries du Roy et Capitaine de la Garde Royale n'était pas pour rassurer l'aragonais chargé de veiller à ce que tout se passe bien pendant la cérémonie et les festivités.


Il avait veillé tard pour les préparatifs et était arrivé dans les premiers ce qui n'était pas une habitude pour lui. Il était plus habitué à affronter le froid et les coups de ses adversaires au combat.


Cet instant plus festif n'était pourtant pas pour lui déplaire et il était heureux de veiller à ce qu'ils jouissent d'un grand instant de bonheur qui scellerait enfin leur amour.


Dandolo lui fit une petite moue ironique et lui chuchota :

Dis, j'espère que tu n'as pas oublié les bagues sinon je te colle mon pied aux fesses devant tout le monde, mon Frère!

Yocto, voulut le rassurer sur le champ et sortit de sa poche bien remplie, ce qu'il croyait être un petit coffret avec les alliances.

Il n'en sortit qu'un petit missel.




Il fouilla vite dans ses autres poches, mais n'y trouvait rien.


Il fit un large sourire au Grand Maître et lui susurra:

Non, non, n'aies crainte, mais je suis là depuis tôt le matin, ma vessie manifeste une furieuse envie de soulagement, je reviens de ce pas.

Il s'absenta discrètement de la chapelle, non sans marmonner quelques mots d'aragonais tout en souriant aux convives qu'il croisait sur son chemin.

Il tenta de courir, mais ses nouvelles chausses n'étaient pas des plus appropriées pour l'aider dans ses efforts.

En entrant dans sa chambre, il chercha du regard le petit coffret et en le voyant enfin il fût vivement soulagé.

Si sere yo tonto. Todo esto por despertarme demaseado temprano y con los nervios. (*)

(*) Quel idiot je fais. Tout cela pour m'être levé trop tôt et énervé.

Il s'empressa de retourner à la chapelle en espérant qu'il n'était pas déjà trop tard.

[Kronembourg]

Que de personnages hauts en couleurs, que d'uniformes aux étoffes impeccables, que d'hommes fiers et dignes, et de femmes rayonnantes, les yeux du grand barbu s'émerveillaient au fur et à mesure que les invités pénétraient dans le lieu Saint. Pour un peu, il aurait presque remercié sa jeune supérieure, très sincèrement, de lui avoir proposé de l'accompagner jusqu'à cette chapelle et même plus généralement , au sein de cet ordre dont il connaissait bien entendu l'existence, sans jamais en connaître les représentants.
Il faut préciser qu'en Guyenne, on a rarement l'occasion d'observer de belles choses, la terre qui avait vu naître l'homme d'église étant aussi pauvre qu'aride et le petit village de Blaye ne faisant pas exception. Mais aujourd'hui, Kro ressentait un tel émerveillement qu'il ne remarquait pas que la nonnette à ses côté frissonnait de peur.
Lorsqu'il vit le marié apparaîre, il faillit applaudir. Il reconnut à cet instant le Senher Dandolo, ignorant jusqu'alors que c'était lui le futur époux. La voix de soeur Ellya le tira de sa contemplation.

Que diriez-vous de prononcer les premiers mots de l'office tandis que je fais entrer les retardataires? Je prendrai le relai par la suite.

Le grand barbu exulta.

Moi ? Vous croyez ?

Se râclant déjà la gorge et avalant rapidement la cochonaille précieusement gardée dans sa bouche, puis, s'observant lui-même des pieds à la poitrine.

Oh je ne vous décevrai pas ma soeur. Je donnerai le meilleur de moi, ce jour.

Tournant vers la foule un regard enthousiaste, nul doute que Kro pensait sincèrement ce qu'il affirmait. Restait à déterminer encore les limites à l'expression " donner le meilleur de moi " , venant d'un grand barbu campagnard, farfelu et allégrement niais, à qui l'on avait toujours refusé toute promotion au sein de l'église.

[Yocto]

Yocto s'introduit dans la chapelle sans faire de bruit.

Le Grand Maître lui jetta un regard noir.

Une fois revenu vers les premiers rangs, Yocto lui glisse discrètement.

Mais euhhh, j'ai eu bien du mal à trouver un endroit avec toute cette affluence!

Il lui montra le joli coffret pour le rassurer.

Un poco mas y me pillan ! (*) pensa-t-il.

(*) J'ai failli me faire pincer !

[Stephandra]

[ Dans les quartiers privés de l'OSS]

Entourée de Lady et Shao, se laissant presque manipuler en une forme d'abandon, son esprit a reprit le large dans une légère réflexion...
Elle avait dit: "mariage sûrement pas, pas moi!" raté...
Une fois le mariage en vue, elle s'était dit: "dans le respect de la coutume la robe sera rouge." Mouarf...Encore raté!
Elle lui avait dit aussi : "j'aimerai un petit mariage, entre deux témoins" il avait sourit et ajoutait que cela semblait difficile... aux sons qui parsemaient la Citadelle, Arf une fois de plus raté.

Quelques grimaces lorsque les deux filles serrent les lacets de la robe, on a pas idée de faire pareilles choses, pourquoi les affaires de femmes sont si...enfin tant...Bref! Tout de même, une bonne paire de braies, ou une robe adaptée à la monte équine y a que ça de vrai. D'ordinaire elle parcourt les chemins et les routes, monte en armée ou simplement suit son futur mari, donc pas de chichi, pas de froufrou, tout ce qu'elle aime la simplicité avant tout.

Enfin y a bien les cérémonies au Louvre, mais là pareil, malgré l'uniforme de la Garde Royale, la capitaine a choisit celui qui a plus le côté pratique, enfin en ce jour particulier, le côté pratique n'est pas de mise.

Malgré tout elle n'échappe pas à certaines coutumes, les Soeurs de l'ordre s'en sont chargées pour elle.
Quelque chose de neuf, une autre bleue, une vieille, une prêtée... alors qu'elles s'activent autour d'elle comme des abeilles autour d'une fleur, ou les connaissant bien toutes deux plutôt comme des oursonnes autour d'un pot de confiture, Stéphandra sourit à leur complicité, faut dire que depuis "l'enterrement de Stéphandra" organisé par Nennya où moult tortures la jouvente a subi,... épilation, lavage de bouche au thym, masque aux algues ou argile du Mont Saint Michel... et j'en passe et des meilleures, bref ces deux là s'entendent plutôt bien... Léger plissement de nez en repensant à cette soirée, sourire en coin en imaginant la douce vengeance qu'elle infligerait à la Taiseuse, Peau de Cureuil, Peau d'Ours, et ces deux là...

Voilà, la jouvente semble prête, plus qu'à enfiler les longs gants et elles pourraient se rendre à la chapelle, azurs qui fixent ses deux amies, et si elle ne lui plaisait pas? De toutes façons ce n'était pas l'emballage qui faisait la personne ne dit on pas "l'habit ne fait pas le moine"? . Et puis il l'aime elle pas ses apparences, donc... Vi mais quand même. La Miel et la Lutine , bien entendu la rassurent, elles la trouvent superbe alors il en serait de même pour tout le monde, quoi que " De gustibus et coloribus non disputandum". Trop tard pour reculer, la jouvente ne va pas se présenter à la cérémonie dans le plus simple apparat .

Hors de question également de se faire désirer ... enfin si mais pas là, pas comme ça...Mais ça c'est une autre histoire.
Stéph n'est simplement pas le genre à être en retard à quelconque occasion et encore moins pour celle-ci.

Lady lui replace la longue natte avec tendresse , échange de sourires avec elles, légère boule au ventre qui se fait sentir, une forme de panique l'envahit rien à voir avec la peur de se tromper, mais surtout la crainte de ne pas être à la hauteur. Long soupir,
Bon! On y va?




[En route pour la félicité]


En sortant de la chambrée de Shaomye, passage obligé devant celle de Dandolo, où est-il? Est il prêt?
Descente de l'escalier, passage devant les cuisines légère nausée lorsque les effluves culinaires parviennent à son nez, ce matin là elle n'a pas faim... Traversée de la Basse Cour où quelques heures plus tôt il y régnait grande activité, se trouvait là presque totalement déserte, plus leurs pas les mènent vers la chapelle, moins la pipelette papote. Elle n'est pourtant pas tourmentée par un choix Cornélien, sa raison et ses sentiments vont bien dans le même sens...Pour une fois !

Sourires aux gardes avec une respectueuse inclinaison de tête, mais plus un mot ne passe le seuil de ses lèvres, seuls les sourires se posent aux propos taquins de sa belle soeur ou de son amie. Bientôt elle va retrouver son Julien qui en tant que chef de famille la mènera à l'autel pour l'offrir à l'homme de sa vie.
Lui sautera-t-elle au cou comme à son habitude?
La soulèvera-t-il de terre pour la faire tourner dans les airs comme il aime à le faire?
Là par contre un choix Cornélien s'opère être naturelle et se laisser aller à ses émotions de retrouvailles avec son ainé ou se raisonner en se disant que non en pareil journée elle ne peut pas faire cela...

Choix rapidement décidé lorsqu'en souhaitant allonger son pas, la robe lui rappelle qu'elle ne peut courir à sa guise, armoiries qu'elle reconnait en s'approchant de l'endroit où il semble avoir du monde déjà. Mains qui frôlent celles de ses amies comme pour se donner du courage, car en ce jour tous les regards se porteront sur lui, sur elle, sur eux...Et ça elle n'en a pas l'habitude.

Bon sang que ce déplacement lui semble long alors qu'elle se languit de retrouver l'amour de sa vie, pensées qui retracent leur rencontre, lorsqu'à une fenêtre d'un bureau mis à sa disposition elle scrutait la Citadelle et qu'il fit son entrée, azurs qui se posèrent sur le Grand Maitre et déjà il lui plaisait...
Ensuite il y eut Chinon, ville qui a depuis une place particulière en son coeur... Moments tavernes mêlant discussions et rires...Le premier baiser ...Main senestre qu'elle passe devant ses yeux comme pour revenir à la réalité. Laissant pour l'instant ses doux souvenirs afin de laisser place à ce présent tout aussi doux quoi que un peu perturbant.

Profond et long soupir lorsqu'elle voit les portes de la chapelle, la plupart semblent déjà à l'intérieur mais Julien est là fidèle au poste à l'attendre. Alors qu'elles le retrouvent, elle murmure un "mercé" aux filles avant qu'elles pénètrent dans le lieux saint, Stéph se pose face à son frère rictus aux lèvres attendant le verdict quand à sa tenue même si il ne peut point être objectif quand à sa petite soeur. Lèvres qui se posent sur la joue de son frère, azurs qui croisent les émeraudes en une forme de questionnement du genre "alors on fait quoi maintenant?" ou "Hé...me fais pas le coup que je t'ai fait à ton mariage! Hein?", souvenir de fiole de calva qui avait encombré son frère...Plissement de nez..Non pas lui, il fera pas ce genre de coup... Allez zou, le moment de noyer le poisson!

Coucou Toi! Quel bonheur de te revoir.

Regard qui cherche la marmaille familiale

Euh...Tu les as déjà tous vendus?

Large sourire malgré la boule qui s'est calée dans sa gorge et celle située en son ventre. Voilà, elle y est ... Dandolo ne doit pas être loin de là, coeur qui bat la chamade, émotions qu'elle tente de dissimuler au mieux.

L'attachiante, la peau de vache, la c'ptaine croquette, la Pierre, la Jouvente, la copine de petite cuillère, le pot de confiture,l'hermétique, nouvellement Tata Confiote selon les personnes, peu importe le sobriquet dont on la dote aujourd'hui elle est simplement une jeune femme qui va s'unir à l'homme qui compte le plus à ses yeux, Stéphandra attend sagement un signe de Julien, il est son guide , lui qui accepte avec plaisir de la "donner" à un homme qui la rend si heureuse.

[Julien du Moutier]

Le regard de Julien se portait de plus en plus souvent sur la porte de l’église. L’édifice se remplissait petit à petit, aussi se déplaça t-il doucement afin de pouvoir surveiller l’arrivée de sa sœur.

Il aurait voulu sortir, aller à sa rencontre, voir sa robe, ses yeux, oui, ses yeux, rien ne lui parlait plus que ses yeux. Ces deux là ne lui mentaient jamais, et en ce jour, il éprouvait le besoin de sentir comment elle allait…

Il aurait voulu aller à sa rencontre afin de pouvoir lui sauter dessus et la soulever du sol. Cela faisait bien trop longtemps qu’il ne l’avait pas vue. Cela faisait si longtemps qu’il ne l’avait pas vue sourire, heureuse, simplement heureuse. Et Julien était fier en ce jour. Fier de lui présenter le contenu du couffin. La naissance était si récente que Steph ne connaissait ni le sexe ne le nom de cet enfant qui faisait d’elle la tata confiote.

Julien était fier, extrêmement fier de mener sa petite sœur à l’autel. Il ne connaissait pas encore son futur beau-frère mais ne doutais pas un instant qu’il fut quelqu’un de bien. Aussi, c’est serein et le cœur léger que Julien s’apprêtait à lui confier la santé, la destinée, le bonheur de sa sœur. Non pas que le nouveau papa ait eu envie de se débarrasser de la charge, Steph n’avait jamais été une charge pour qui que ce soit, et Julien n’avait jamais eu pour habitude de trop s’immiscer dans la vie de la frangine. La vie était ainsi faite pour eux. Ils avaient été séparés très jeunes et pour de longues années…

Julien aperçut au travers de la foule la blonde et opulente chevelure de son épouse. Cela le transporta quelques mois auparavant, en une autre église…c’est elle qu’il attendait alors et il ne le regrettait pas !
Il lui fit un signe discret en lui montrant le couffin posé sur un banc, attendit qu’elle arrive, lui fit un clin d’œil et un tendre baiser puis se dirigea vers la porte, espérant que Steph ne soit pas encore trop proche de la foule. On est pas particulièrement pudiques dans les effusions chez les Moutier, mais là, point le moment ni le lieu !

Les retrouvailles n’attendirent pas, Steph arrivait déjà devant la porte. Pour être crispée, elle l’était, aussi, ils restèrent un moment face à face, mains dans les mains, yeux dans les yeux, juste le temps d’y lire ce qu’il recherchait. Il la prit doucement dans ses bras, lui chuchotant qu’elle était magnifique, que Lady avait réussi une coiffure sublime…elle tremblait imperceptiblement.

Ni une ni deux, il sortit sa célèbre fiole de calva, en vida rapidement la moitié et la tendit à Steph. Cela devrait suffire pour leur faire oublier ce qui se préparait. Elle vida d’un trait et sans la moindre grimace le vieux calva.

Bon, ben là…oui, moi aussi je t’aime ma grande et tu n’imagines pas à quel point je suis heureux…pour toi, et de te voir…enfin !

Vendus ? Quoi donc ? Les enfants ? Nooooon, ils sont adorables, tous, ils dorment et Lady est maintenant avec eux, nous te présenterons tes neveu et nièce un peu plus tard.

Un p’tit clin d’œil, un sourire, et il lui tendit son bras.

Je crois que ta moitié t’attend…oui, je sais bien qu’il est de bon ton de se faire désirer mais si j’en crois mon expérience il doit être…impatient…allez, viens que je t’emmène là devant !

[Shaomye]

Dans la chambre de la Lutine, le matin du mariage

Un ruban par ci, ah non ca va par la, un noeud dans ce sens, un autre dans l'autre, nouage en regle des lacets. Elles y mettaient du coeur, les bougresses! Bah faut dire que c'est le mariage de Steph, faudrait pas que quelque chose glisse pendant la cérémonie...
Pendant que Lady s'occupait des cheveux de la belle, Shaomye finit d'aider Steph à enfiler sa robe, puis recula d'un pas pour vérifier si il ne manque rien. Sentant l'angoisse de son amie, elle s'empressa de la rassurer

Tu es superbe Stephinette, si le grand chef était pas déja fou de toi, il succomberait en te voyant!

Sourire rassurant, puis

Oui, on y va, donne moi juste une minute pour me changer

D'un pas vif, elle se dirigea vers la petite piece attenante, et en resortit moins de cinq minutes plus tard, vétue de son uniforme de l'Ordre, ses cheveux impeccablement nattés tombant jusqu'à ses hanches. Elle ouvrit la porte aux deux jeunes femmes et s'inclina legerement

Après vous, mesdames.



Un peu plus tard, grand moment qui s'approche

En chemin, chacune semblait perdue dans ses pensées, ce qui fait qu'un leger silence tomba sur la petite troupe.
Arrivées devant la Chapelle, un homme semblait les attendre, Steph se dirigea vers lui et leur souffla un "mercé". Brunette lui sourit et murmura

Je te retrouve devant l'autel, si tu veux toujours de moi comme témoin, bien sur

Elle sourit, salua le sir, et fila saluer ses freres et soeurs, et les amis comme Eym, Riw, Fallgor, et d'autres qui étaient présents, contente de les revoir

[RAPHAEL83]

Raphael toujours installé au fond de l'édifice voyait ce dernier se remplir.

Mais il avait l'air soucieux....Qui allait officier ce beau mariage ? Il ne voyait pas encore de prélat se présenter à l'autel....Serait-ce une surprise ? Il s'adressa donc a son plus proche voisin qui n'était autre qu' Argael ...en chuchotant

Vous savez qui va bénir cette union ?

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