Epée avec son fourreau
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Epée avec son fourreau
Légende
Épée avec son fourreau
I. Poignée
II. Lame
III. Fourreau
1. Pommeau
2. Fusée
3. Garde (Quillons)
4. Chappe (Protège-pluie)
5. Fort
6. Gouttière
7. Tranchant
8. Faible
9. Arête centrale
10. Pointe
11. Chappe
12. Bouterolle
La taille et l’estoc
La taille est l'acte de frapper avec le tranchant de la lame. L'estoc, celui de frapper avec la pointe .
L'épée se compose de quatre parties.
La lame
De plus de 130cm, elle a deux tranchants que l'on appelle aussi taille ou fil, le côté de la lame est le plat. Le premier tiers à partir de la pointe, le plus fin, est le faible, le dernier tiers, le plus épais, est le fort.
Le faible correspond à la partie la plus effilée de la lame, utilisée pour la taille lorsque le type de l'épée le permet, ainsi que pour les entailles. Le fort, lui, sert à recevoir la lame adverse dans les techniques de déviations des frappes adverses.
Au XVème siècle, les épées longues ont des lames à profil triangulaire et à tranchants larges. Ce sont des épées adaptées à l’estoc et à la taille …
La pointe
La pointe est, cela va de soi, arrondie et aplatie pour une épée typée taille et acérée et plus épaisse pour l'estoc.
La gouttière
La gouttière est destinée à alléger la lame tout en conservant ses principales propriétés mécaniques. Cela dit, cela occasionne en général une perte de rigidité. Une épée qui veut prétendre à de bonnes facultés d'estoc en est dépourvue (ou quasiment).
La garde
Protégeant la main elle est constituée au XVème siècle de deux quillons perpendiculaires au corps de l'épée et donnant la forme d'une croix.
Les quillons
Les quillons permettent d'arrêter, voire de capturer une lame filant le long de l'épée. Les quillons ne sont pas une protection idéale: il faut sans cesse orienter l'épée correctement pour arrêter la lame adverse, sous peine de la laisser passer. Par contre, de nombreuses techniques d'escrime médiévale se basent sur une utilisation plus "offensive" des quillons, utilisant leurs propriétés pour dévier et coincer activement la lame adverse, justement avec un contrôle précis de leur orientation, permettant ainsi de placer un estoc ou une entaille après avoir dévié et emprisonné un coup de taille. Les quillons peuvent aussi à l'occasion avoir un usage purement offensif en tant qu'instrument perforant, comme la pointe d'un marteau de guerre.
La poignée
La soie est un prolongement de la lame, allant en s'amincissant vers le pommeau, sur lequel s'enfile la garde, la poignée, et ledit pommeau. La soie forme une sorte de queue à la lame, et se trouve cachée dans la poignée.
Historiquement, les poignées ont été confectionnées de toutes les façons qu'il est possible d'imaginer. Généralement, sur l'épée médiévale, la poignée est faite de deux demi coques de bois, avec aménagement pour la soie, recouverte d'une épaisseur de cuir. Pour accroitre la prise, on enroulait assez espacé un fil de matière végétale entre les coques de bois et la pièce de cuir; une fois la pièce de cuir cousue en place, on enroulait alors un autre fil, généralement plus décoratif, le filigrane, entre les saillies laissés par le fil sous-jacent.
Le pommeau
Extrémité de l'épée la plus proche de l'escrimeur. C'est avant tout un contre-poids permettant, en équilibrant la lame, de moins fatiguer le poignet mais il peut, à l'occasion, servir de masse d'arme.
Les épées présentant les plus gros pommeaux sont des épées longues ("bâtardes") utilisées autant pour l'estoc que pour la taille.
Liloia de Baish- Ancien Membre de l'Ordre
- Nombre de messages : 14274
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Date d'inscription : 22/03/2011
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