IX. Poignard (Dague) - Planche 170 à 190
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IX. Poignard (Dague) - Planche 170 à 190
IX. Poignard (Dague) - Planche 170 à 190
170. Ici commence le poignard. - Que Dieu nous vienne en aide! - Il donne un estoc haut. - Il a paré d’une main et détourné la dague. - Il veut donner l’estoc d’en haut. - L’autre s’avance avec la parade de bas en haut, et veut rompre l’estoc (v. pl. 57).
171. La défense supérieure contre l’estoc. - L’estoc franc d’en haut. - Il se couvre avec un estoc. - Il pique par en bas.
172. Contre l’estoc d’en haut, lève le bras gauche et saisis son coup par le bras gauche et tu peux avec ta dague frapper d’estoc ou de taille. - Ayant piqué, je l’ai déjoué. - De nouveau contre la pointe d’en haut, avance le bras gauche, et avec la dague autour de son bras repousse-le. - Il a fini son assaut et n’a pas pensé à la feinte (v. pl. 57).
173. Comme il a piqué en liant, l’autre a paré avec le bras gauche et il l’attaque de la dague à travers les jambes, l’entraîne et le repousse. - Comme il a frappé en haut, il a paré avec le bras droit et brandit la dague autour de son bras, s’avance et le repousse.
174. Dès qu’il l’a saisi, l’autre s’esquive, c’est le tour (v. pl. 57) contre la prise. - L’autre a frappé en haut, il l’a saisi avec la "pince”.
175. Grand coup contre l’estoc haut; va avec le bras droit relevé et tombe avec le bras gauche sur son bras droit et repousse-le. - Voilà le coup fini.
176. Dès qu’il a donné l’estoc de haut en bas, il relève le bras droit et attaque l’autre avec le bras gauche au coude, et le repousse; il se tourne en plein et le jette sur le dos. - L’assaut et la défense sont ainsi achevés.
177. Il a relevé son bras droit contre le coup haut, repoussé la pointe et piqué l’autre. - Il a piqué, et le coup est déjoué (v. pl. 57). - On appelle cela le coup de pince soit au bras, soit au cou.
178. Encore une feinte contre l’estoc d’en haut; reçois son coup sur le bras gauche et attaque avec la main droite et tire en arrière. - Encore contre l’estoc d’en haut: reçois son coup sur le bras droit, avance et lance-lui ton bras gauche autour du cou et jette-le sur le flanc.
179. Encore contre l’estoc supérieur: relève le bras droit en l’air et reçois son coup et saisis-le avec la main gauche au coude. presse-le et et jette-le par terre. - Feinte contre ce coup (v. pl . 57): tourne-toi en plein et jette-le sur le flanc.
180. Contre l’estoc inférieur: frappe de ton poignet droit sur son bras et fais pénétrer ta lame en lui. - L’un a autant d’avantage que l’autre.
181. Encore contre l’estoc inférieur: de ta droite repousse son estoc et frappe-le au cou de la main gauche, avance en même temps et repousse-le. - Contre l’estoc inférieur: reçois son estoc avec tes deux mains et serre son bras à l’épaule gauche et casse-le-lui.
182. Voici la rupture du bras, telle qu’elle est décrite précédemment. -Encore une position franche avec bouclier ( =défense v. pl. 171) contre le coup d’en haut ou le coup d’en bas.
183. Comme il a fait le bouclier (= parade, défense). - Il a tourné l’estoc supérieur et il frappe le poignard avec le manche au-dessus de la défense entre son bras et le rejette loin de lui. — Il exécute le coup.
184. il a saisi l’autre hors de la pince. - Il apporte à l’autre la pince. - Il a enveloppé l’autre au cou dans la pince. - Il s’évade (v. pl. 57) et veut le renverser..
185. Il est allé de la défense (bouclier v. pl. 171) à l’estoc supérieur. - Il a feint le coup, frappe de bas en haut et pique. - L’autre a de nouveau fait le bouclier (= défense) supérieur. - Il a de nouveau simulé le coup, le saisit des deux bras et le renverse.
186. Il a attaqué l’adversaire de travers et veut le frapper. — L’autre a piqué en haut. - Il a piqué en haut. - Ici il l’a saisi et a réussi à l’envelopper. — Celai de droite l’a piqué.
187. Il a paré avec la pince et peut le repousser de chaque main au choix. - Il a exécuté son coup. - Il est en garde. - Il se tient au coup de doute (coup incertain) avec la dague derrière lui et peut piquer de chaque main au choix.
188. Il a paré du bras gauche et a attaqué en haut et saisi l’autre à la cuisse et le renversera. - L’autre a piqué d’en haut avec force et exécuté un coup franc. - Le maitre ne s’en est pas aperçu (?) et les deux sont un coup.
189. Comme il s’est élancé sur moi avec un coup franc de haut en bas, j’ai relevé le bras gauche et paré, et du bras droit je l’ai saisi au cou et je l’étrangle. - Ici il l’a étranglé et lui donne le coup de grâce.
190. Il a paré avec le bras gauche et pique aussi d’en haut. - Comment celui de droite est piqué d’en haut.
Kerraaoc- Ancien Membre de l'Ordre
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Date d'inscription : 28/09/2008
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