La Mythologie Grecque
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La Mythologie Grecque
LA BOITE DE PANDORE
Dans la mythologie grecque, Prométhée vola le feu aux Dieux pour le donner aux hommes. Pour se venger, Zeus ordonna à Vulcain de créer une femme faite de terre et d’eau. Elle reçut des Dieux de nombreux dons : beauté, flatterie, amabilité, adresse, grâce, intelligence, mais aussi l’art de la tromperie et de la séduction. Ils lui donnèrent le nom de Pandore, qui en grec signifie "doté de tous les dons". Elle fut ensuite envoyée chez Prométhée. Epiméthée, le frère de celui-ci, se laissa séduire et finit par l’épouser. Le jour de leur mariage, on remit à Pandore une jarre dans laquelle se trouvaient tous les maux de l’humanité. On lui interdit de l’ouvrir. Par curiosité, elle ne respecta pas la condition et tous les maux s’évadèrent pour se répandre sur la Terre. Seul l’espérance resta au fond du récipient, ne permettant donc même pas aux hommes de supporter les malheurs qui s’abattaient sur eux. C’est à partir de ce mythe qu’est née l’expression "boîte de Pandore", qui symbolise la cause d’une catastrophe.
Dans la mythologie grecque, Prométhée vola le feu aux Dieux pour le donner aux hommes. Pour se venger, Zeus ordonna à Vulcain de créer une femme faite de terre et d’eau. Elle reçut des Dieux de nombreux dons : beauté, flatterie, amabilité, adresse, grâce, intelligence, mais aussi l’art de la tromperie et de la séduction. Ils lui donnèrent le nom de Pandore, qui en grec signifie "doté de tous les dons". Elle fut ensuite envoyée chez Prométhée. Epiméthée, le frère de celui-ci, se laissa séduire et finit par l’épouser. Le jour de leur mariage, on remit à Pandore une jarre dans laquelle se trouvaient tous les maux de l’humanité. On lui interdit de l’ouvrir. Par curiosité, elle ne respecta pas la condition et tous les maux s’évadèrent pour se répandre sur la Terre. Seul l’espérance resta au fond du récipient, ne permettant donc même pas aux hommes de supporter les malheurs qui s’abattaient sur eux. C’est à partir de ce mythe qu’est née l’expression "boîte de Pandore", qui symbolise la cause d’une catastrophe.
Drizzten- Frère de l'Ordre
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Re: La Mythologie Grecque
ZEUS
Zeus appartient à la génération des 12 grands dieux de l'Olympe.
Il a eu une naissance et une enfance assez difficile.
Son accession au plus haut de l'Olympe a commencé par un grand combat : La Titanomachie.
Gaïa ayant prédit à Cronos qu'un de ses propres enfants le détrônerait, il dévora un à un tous ses enfants mis au monde par Rhéa : Hestia, Déméter, Héra, Hadès et Poséidon . Mais à la naissance de Zeus, Rhéa le confia à sa mère, Gaïa, et lorsque Cronos vint pour le dévorer elle lui donna à la place une grosse pierre enveloppée dans des langes.
Ensuite Rhéa partit en crête et confia le bébé aux courètes et aux nymphes sur le mont Ida, afin qu'il grandisse et soit élevé dans le secret.
Pendant toute son enfance en crête, Zeus est protégé par les curètes, élevé par les nymphes et nourri du lait de la chèvre Amalthée. Il s'amusait même à combattre avec elle, lorsqu'un jour par inadvertance il lui cassât une corne.
(Plus tard, pour se faire pardonner, il transformera cette corne en corne d'abondance, et élèvera la chèvre au rang des constellations.)
Lorsque Zeus devient adulte, avec l'aide de Métis (la ruse) fille d'Océanos, il fait boire à Cronos un médicament qui le force à vomir tous ses frères et sœurs qu'il avait avalés. Il libère ensuite les cyclopes et les hécatonchires (hécato = cent, cheires = mains) et avec eux, les Cronides engagent la guerre contre les Ouranides (Cronos et les Titans.)
Sur le mont Orthys, Cronos et presque tous les autres Titans. En face, sur le mont Olympe, Zeus et ses cinq frères et sœurs plus les cyclopes et les hécatonchires.
La lutte dura dix grandes années (c'est à dire plusieurs centaines, voire milliers de nos années), et ce n'est que grâce aux Hécatonchires, qui, avec leurs cent bras ont écrasés les titans sous les nombreux rochers qu'ils pouvaient lancer en même temps, et grâce aux cyclopes qui, de leurs oeil unique ont forgé la foudre pour Zeus, que les olympiens gagnèrent la bataille.
La défaite fut douloureuse pour certains. Atlas fut condamné à tenir éternellement la voûte du ciel sur ses épaules. D'autres, comme Prométhée et Épiméthée avaient fourni une aide considérable à Zeus, qui témoignera de sa gratitude envers eux plus tard.
Après la Titanomachie, Gaïa se mit à éprouver de la haine envers Zeus qui avait combattu et humilié ses enfants. Elle décida alors de châtier Zeus et ses alliés par une terrible guerre : La Gigantomachie.
Pour cela elle enfanta les Géants.
Ces monstres à la tête de serpent et à la queue de dragon pouvaient combattre dès leur naissance. Ils étaient très forts et ne pouvaient être vaincus que par l'alliance d'un dieu et d'un mortel.
Zeus fit alors appel à Héraclès et les géants moururent les uns après les autres.
Zeus et ses deux frères Poséidon et Hadès se partagèrent l'univers par tirage au sort. Le domaine maritime échut à Poséidon et l'empire des morts à Hadès.
Zeus devint le dieu souverain, le Seigneur du Ciel, le dieu de la pluie, celui qui rassemblait les nuages et maniait à son gré la foudre terrifiante. Son pouvoir éclipsait celui de toutes les autres divinités réunies.
Il a comme armes le foudre, et est vénéré à Olympie où les Jeux Olympiques lui sont consacrés. Ses emblèmes sont l'aigle, le foudre, et son sceptre.
Il personnifie quelquefois le destin régnant sur tous, dieux ou humains. (mais la plupart du temps ce sont les Moires qui assument ce rôle, et même Zeus doit leur obéir.)
C'est le garant universel de l'ordre du monde et de la société grâce à son écrasante puissance. Il rassemble en lui la force et la justice.
Mais dès son accession au trône il reproduit le comportement de ses prédécesseurs. Il n'hésite pas à dévorer sa première épouse Métis, enceinte d'Athéna, de peur que celle-ci mette au jour un fils qui aurait la volonté de le supplanter. Cela n'empêchera pas Athéna de venir au monde quand même, mais par des voies fort peu naturelles...
De même, lorsque Prométhée lui dit que si la néréide Thétis avait un fils, celui-ci deviendrait plus puissant que lui, il obligea Thétis à épouser un humain (Pelée) pour éviter la menace.
C'est le maître des dieux et des hommes et le père des dieux Olympiens qu'il eut avec Héra sa sœur.
Son union avec Héra engendre à la fois les dieux olympiens, l'humanité et la civilisation.
C'est une union conflictuelle en raison des nombreuses infidélités de Zeus qui utilise tous les subterfuges possibles pour séduire déesses, nymphes ou belles mortelles.
Pour ce faire, il peut se transformer en divers animaux et même en pluie d'or (pour séduire danaé).
De ce fait, Zeus eut également de nombreux autres enfants avec des déesses ou avec des mortelles, au grand dam d'Héra.
Zeus appartient à la génération des 12 grands dieux de l'Olympe.
Il a eu une naissance et une enfance assez difficile.
Son accession au plus haut de l'Olympe a commencé par un grand combat : La Titanomachie.
Gaïa ayant prédit à Cronos qu'un de ses propres enfants le détrônerait, il dévora un à un tous ses enfants mis au monde par Rhéa : Hestia, Déméter, Héra, Hadès et Poséidon . Mais à la naissance de Zeus, Rhéa le confia à sa mère, Gaïa, et lorsque Cronos vint pour le dévorer elle lui donna à la place une grosse pierre enveloppée dans des langes.
Ensuite Rhéa partit en crête et confia le bébé aux courètes et aux nymphes sur le mont Ida, afin qu'il grandisse et soit élevé dans le secret.
Pendant toute son enfance en crête, Zeus est protégé par les curètes, élevé par les nymphes et nourri du lait de la chèvre Amalthée. Il s'amusait même à combattre avec elle, lorsqu'un jour par inadvertance il lui cassât une corne.
(Plus tard, pour se faire pardonner, il transformera cette corne en corne d'abondance, et élèvera la chèvre au rang des constellations.)
Lorsque Zeus devient adulte, avec l'aide de Métis (la ruse) fille d'Océanos, il fait boire à Cronos un médicament qui le force à vomir tous ses frères et sœurs qu'il avait avalés. Il libère ensuite les cyclopes et les hécatonchires (hécato = cent, cheires = mains) et avec eux, les Cronides engagent la guerre contre les Ouranides (Cronos et les Titans.)
Sur le mont Orthys, Cronos et presque tous les autres Titans. En face, sur le mont Olympe, Zeus et ses cinq frères et sœurs plus les cyclopes et les hécatonchires.
La lutte dura dix grandes années (c'est à dire plusieurs centaines, voire milliers de nos années), et ce n'est que grâce aux Hécatonchires, qui, avec leurs cent bras ont écrasés les titans sous les nombreux rochers qu'ils pouvaient lancer en même temps, et grâce aux cyclopes qui, de leurs oeil unique ont forgé la foudre pour Zeus, que les olympiens gagnèrent la bataille.
La défaite fut douloureuse pour certains. Atlas fut condamné à tenir éternellement la voûte du ciel sur ses épaules. D'autres, comme Prométhée et Épiméthée avaient fourni une aide considérable à Zeus, qui témoignera de sa gratitude envers eux plus tard.
Après la Titanomachie, Gaïa se mit à éprouver de la haine envers Zeus qui avait combattu et humilié ses enfants. Elle décida alors de châtier Zeus et ses alliés par une terrible guerre : La Gigantomachie.
Pour cela elle enfanta les Géants.
Ces monstres à la tête de serpent et à la queue de dragon pouvaient combattre dès leur naissance. Ils étaient très forts et ne pouvaient être vaincus que par l'alliance d'un dieu et d'un mortel.
Zeus fit alors appel à Héraclès et les géants moururent les uns après les autres.
Zeus et ses deux frères Poséidon et Hadès se partagèrent l'univers par tirage au sort. Le domaine maritime échut à Poséidon et l'empire des morts à Hadès.
Zeus devint le dieu souverain, le Seigneur du Ciel, le dieu de la pluie, celui qui rassemblait les nuages et maniait à son gré la foudre terrifiante. Son pouvoir éclipsait celui de toutes les autres divinités réunies.
Il a comme armes le foudre, et est vénéré à Olympie où les Jeux Olympiques lui sont consacrés. Ses emblèmes sont l'aigle, le foudre, et son sceptre.
Il personnifie quelquefois le destin régnant sur tous, dieux ou humains. (mais la plupart du temps ce sont les Moires qui assument ce rôle, et même Zeus doit leur obéir.)
C'est le garant universel de l'ordre du monde et de la société grâce à son écrasante puissance. Il rassemble en lui la force et la justice.
Mais dès son accession au trône il reproduit le comportement de ses prédécesseurs. Il n'hésite pas à dévorer sa première épouse Métis, enceinte d'Athéna, de peur que celle-ci mette au jour un fils qui aurait la volonté de le supplanter. Cela n'empêchera pas Athéna de venir au monde quand même, mais par des voies fort peu naturelles...
De même, lorsque Prométhée lui dit que si la néréide Thétis avait un fils, celui-ci deviendrait plus puissant que lui, il obligea Thétis à épouser un humain (Pelée) pour éviter la menace.
C'est le maître des dieux et des hommes et le père des dieux Olympiens qu'il eut avec Héra sa sœur.
Son union avec Héra engendre à la fois les dieux olympiens, l'humanité et la civilisation.
C'est une union conflictuelle en raison des nombreuses infidélités de Zeus qui utilise tous les subterfuges possibles pour séduire déesses, nymphes ou belles mortelles.
Pour ce faire, il peut se transformer en divers animaux et même en pluie d'or (pour séduire danaé).
De ce fait, Zeus eut également de nombreux autres enfants avec des déesses ou avec des mortelles, au grand dam d'Héra.
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Re: La Mythologie Grecque
HERA
Héra appartient à la génération des 12 grands dieux de l'Olympe.
Le sceptre royal en main et coiffée d'un diadème, Héra affirme sa position privilégiée au sein de l'Olympe. Pour faire bonne mesure elle est accompagnée du paon, animal majestueux qui lui est consacré, qui étale son orgueilleuse queue où brillent les cent yeux d'Argus.
La grenade dans sa main gauche est le symbole de la fécondité.
Comme ses autres frères et sœurs, elle fut avalée par Cronos, mais régurgitée grâce à Zeus aidé par Métis.
Pendant la Titanomachie, Rhéa sa mère, la confia à Océan et Thétys qui l'élevèrent aux confins du monde.
Fille de Cronos et de Rhéa, sœur de Zeus, dont elle deviendra la troisième épouse, elle est la seule déesse mariée de l'olympe. Elle est la protectrice du mariage, de la fécondité et de la maternité, et à ce titre, jouit du respect des autres dieux.
Lors de son mariage, Gaïa lui offrit les pommes d'or du jardin des Hespérides.
Elle est réputée pour sa jalousie maladive (mais tout à fait justifiée), envers les conquêtes divines ou mortelles de Zeus.
Mais Elle provoque aussi la jalousie du maître de l'olympe qui n'hésite pas a foudroyer le Géant Porphyrion lorsque celui-ci poursuit Héra de ses assiduités.
Sa jalousie se double d'une rancune tenace. Ainsi elle persécute sans cesse les conquêtes de Zeus ainsi que leurs enfants. Mais elle n'a pas peur de s'en prendre aussi aux autres dieux et à Zeus lui-même, lorsqu'un jour, voulant l'empêcher de descendre sur terre pour rejoindre une mortelle, elle fait le projet avec Poséidon et Athéna d'enchaîner son époux.
Malheureusement pour Héra, Zeus déjoue le complot, et la suspend par les cheveux, pieds et poings liés, à un anneau accroché aux nuages.
Elle se mêle volontiers des histoires humaines. Ainsi, elle soutient les grecs pendant la guerre de Troie pour se venger de Pâris qui lui a préféré Aphrodite, elle soutient Ulysse tout au long de l'Odyssée ou protège les argonautes lors de leur expédition.
Héra appartient à la génération des 12 grands dieux de l'Olympe.
Le sceptre royal en main et coiffée d'un diadème, Héra affirme sa position privilégiée au sein de l'Olympe. Pour faire bonne mesure elle est accompagnée du paon, animal majestueux qui lui est consacré, qui étale son orgueilleuse queue où brillent les cent yeux d'Argus.
La grenade dans sa main gauche est le symbole de la fécondité.
Comme ses autres frères et sœurs, elle fut avalée par Cronos, mais régurgitée grâce à Zeus aidé par Métis.
Pendant la Titanomachie, Rhéa sa mère, la confia à Océan et Thétys qui l'élevèrent aux confins du monde.
Fille de Cronos et de Rhéa, sœur de Zeus, dont elle deviendra la troisième épouse, elle est la seule déesse mariée de l'olympe. Elle est la protectrice du mariage, de la fécondité et de la maternité, et à ce titre, jouit du respect des autres dieux.
Lors de son mariage, Gaïa lui offrit les pommes d'or du jardin des Hespérides.
Elle est réputée pour sa jalousie maladive (mais tout à fait justifiée), envers les conquêtes divines ou mortelles de Zeus.
Mais Elle provoque aussi la jalousie du maître de l'olympe qui n'hésite pas a foudroyer le Géant Porphyrion lorsque celui-ci poursuit Héra de ses assiduités.
Sa jalousie se double d'une rancune tenace. Ainsi elle persécute sans cesse les conquêtes de Zeus ainsi que leurs enfants. Mais elle n'a pas peur de s'en prendre aussi aux autres dieux et à Zeus lui-même, lorsqu'un jour, voulant l'empêcher de descendre sur terre pour rejoindre une mortelle, elle fait le projet avec Poséidon et Athéna d'enchaîner son époux.
Malheureusement pour Héra, Zeus déjoue le complot, et la suspend par les cheveux, pieds et poings liés, à un anneau accroché aux nuages.
Elle se mêle volontiers des histoires humaines. Ainsi, elle soutient les grecs pendant la guerre de Troie pour se venger de Pâris qui lui a préféré Aphrodite, elle soutient Ulysse tout au long de l'Odyssée ou protège les argonautes lors de leur expédition.
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Re: La Mythologie Grecque
HADES
Hades ou Pluton était le dieu des Morts. Il était le fils des titans Cronos et Rhéa, le frère de Zeus et de Poséidon. Quand les trois frères se partagèrent l'univers après avoir renversé leur père Cronos, Hades reçut le monde souterrain. Là, avec sa reine, Perséphone, qu'il avait enlevée au monde d'en haut, il régnait sur le royaume des morts. Bien que sinistre et sans pitié, insensible aux prières et aux sacrifices, il n'était pas un mauvais dieu. Les Romains l'appelaient Pluton, le «!donneur de richesses!», parce que les récoltes et les métaux précieux venaient de son royaume souterrain.
Le monde souterrain lui-même était souvent appelé l'Hades. Il était divisé en deux régions : l'Érèbe, où passaient les morts juste après leur décès et le Tartare, la région la plus profonde, où les Titans avaient été emprisonnés. C'était un endroit sombre et triste, habité par des ombres et gardé par Cerbère, le chien à trois têtes et à queue de dragon. De sinistres fleuves séparaient les enfers du monde d'en haut et le vieux passeur Charon faisait traverser ces eaux aux esprits des morts. Le palais d'Hades, situé quelque part dans l'obscurité du monde souterrain, était un endroit plein de portes, sombre et triste, et hanté par des apparitions. Dans des légendes postérieures, les Enfers sont décrits comme l'endroit où les bons sont récompensés et où les méchants sont punis.
Petite histoire
Tantale, roi de Phrygie, fut l'un de ceux qui reçut une des punitions les plus dures dans le monde des Enfers. Il fut condamné à la faim et la soif éternelles. Alors qu'il était presque immergé dans l'eau, dès qu'il essayait de boire, l'eau baissait. Lorsqu'il tendait la main afin de couper un fruit des branches qui se trouvaient devant lui, ces dernières disparaissait. Les dieux le punissaient ainsi de son arrogance: il avait révélé des secrets divins aux mortels et avait volé l'ambroise et le nectar afin de les offrir à ses amis mortels. Selon une autre version, Hades aurait, afin de plaire aux dieux, sacrifié son fils et le leur aurait servi au cours d'un repas.
Hades ou Pluton était le dieu des Morts. Il était le fils des titans Cronos et Rhéa, le frère de Zeus et de Poséidon. Quand les trois frères se partagèrent l'univers après avoir renversé leur père Cronos, Hades reçut le monde souterrain. Là, avec sa reine, Perséphone, qu'il avait enlevée au monde d'en haut, il régnait sur le royaume des morts. Bien que sinistre et sans pitié, insensible aux prières et aux sacrifices, il n'était pas un mauvais dieu. Les Romains l'appelaient Pluton, le «!donneur de richesses!», parce que les récoltes et les métaux précieux venaient de son royaume souterrain.
Le monde souterrain lui-même était souvent appelé l'Hades. Il était divisé en deux régions : l'Érèbe, où passaient les morts juste après leur décès et le Tartare, la région la plus profonde, où les Titans avaient été emprisonnés. C'était un endroit sombre et triste, habité par des ombres et gardé par Cerbère, le chien à trois têtes et à queue de dragon. De sinistres fleuves séparaient les enfers du monde d'en haut et le vieux passeur Charon faisait traverser ces eaux aux esprits des morts. Le palais d'Hades, situé quelque part dans l'obscurité du monde souterrain, était un endroit plein de portes, sombre et triste, et hanté par des apparitions. Dans des légendes postérieures, les Enfers sont décrits comme l'endroit où les bons sont récompensés et où les méchants sont punis.
Petite histoire
Tantale, roi de Phrygie, fut l'un de ceux qui reçut une des punitions les plus dures dans le monde des Enfers. Il fut condamné à la faim et la soif éternelles. Alors qu'il était presque immergé dans l'eau, dès qu'il essayait de boire, l'eau baissait. Lorsqu'il tendait la main afin de couper un fruit des branches qui se trouvaient devant lui, ces dernières disparaissait. Les dieux le punissaient ainsi de son arrogance: il avait révélé des secrets divins aux mortels et avait volé l'ambroise et le nectar afin de les offrir à ses amis mortels. Selon une autre version, Hades aurait, afin de plaire aux dieux, sacrifié son fils et le leur aurait servi au cours d'un repas.
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Re: La Mythologie Grecque
POSEIDON
Poseidon ou Neptune était le dieu de la Mer, fils des Titans, Cronos et Rhéa, frère de Zeus et d'Hadès. Poséidon était le mari d'Amphitrite, une des Néréides, qui lui donna un fils Triton. Poséidon eut de nombreuses unions, en particulier avec les nymphes des sources et des fontaines, et il fut le père de plusieurs enfants célèbres pour leur sauvagerie et leur cruauté : le géant Orion et le Cyclope Polyphème. Poséidon et la Gorgone Méduse furent les parents de Pégase, le célèbre cheval ailé.
Poséidon joue un grand rôle dans les mythes et les légendes grecs. Il disputa sans succès le contrôle d'Athènes à Athéna, déesse de la Sagesse. Lorsqu'avec Apollon, dieu du Soleil, il fut trompé et privé de salaire après avoir aidé Laomédon, roi de Troie, à construire les murailles de sa cité, sa colère contre Troie n'eut pas de limite.
Il envoya un monstre marin ravager le pays et aida les Grecs pendant la guerre de Troie.Dans l'art ancien, Poséidon est représenté barbu et dans une pose majestueuse, tenant un trident et souvent accompagné d'un dauphin. Tous les deux ans, on célébrait à Corinthe les jeux Isthmiens en son honneur, avec des courses de chevaux et des courses de chars. Les Romains assimilèrent Poséidon à leur dieu de la Mer, Neptune.
Poseidon eut le royaume des eaux aussi bien marines que douces. Il était d'un caractère bourru et querelleur; il bâtit son palais au fond de la mer au large d'Aégée en Heliké. Dans ses vastes écuries, il possèdait pour ses chars, des chevaux blancs à la crinière d'or et aux sabots d'airain ainsi qu'un chariot d'or à l'approche duquel les tempêtes s'apaisent instantanément. Armé de son trident, il parcourait son domaine, sur un char attelé a des chevaux aux couleurs d'algues et d'écume.
Poseidon ou Neptune était le dieu de la Mer, fils des Titans, Cronos et Rhéa, frère de Zeus et d'Hadès. Poséidon était le mari d'Amphitrite, une des Néréides, qui lui donna un fils Triton. Poséidon eut de nombreuses unions, en particulier avec les nymphes des sources et des fontaines, et il fut le père de plusieurs enfants célèbres pour leur sauvagerie et leur cruauté : le géant Orion et le Cyclope Polyphème. Poséidon et la Gorgone Méduse furent les parents de Pégase, le célèbre cheval ailé.
Poséidon joue un grand rôle dans les mythes et les légendes grecs. Il disputa sans succès le contrôle d'Athènes à Athéna, déesse de la Sagesse. Lorsqu'avec Apollon, dieu du Soleil, il fut trompé et privé de salaire après avoir aidé Laomédon, roi de Troie, à construire les murailles de sa cité, sa colère contre Troie n'eut pas de limite.
Il envoya un monstre marin ravager le pays et aida les Grecs pendant la guerre de Troie.Dans l'art ancien, Poséidon est représenté barbu et dans une pose majestueuse, tenant un trident et souvent accompagné d'un dauphin. Tous les deux ans, on célébrait à Corinthe les jeux Isthmiens en son honneur, avec des courses de chevaux et des courses de chars. Les Romains assimilèrent Poséidon à leur dieu de la Mer, Neptune.
Poseidon eut le royaume des eaux aussi bien marines que douces. Il était d'un caractère bourru et querelleur; il bâtit son palais au fond de la mer au large d'Aégée en Heliké. Dans ses vastes écuries, il possèdait pour ses chars, des chevaux blancs à la crinière d'or et aux sabots d'airain ainsi qu'un chariot d'or à l'approche duquel les tempêtes s'apaisent instantanément. Armé de son trident, il parcourait son domaine, sur un char attelé a des chevaux aux couleurs d'algues et d'écume.
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Re: La Mythologie Grecque
DEMETER
Déméter dont le nom signifie "Déesse-mère" était la déesse de l'agriculture et des moissons car elle facilitait la germination et la maturité des céréales.
Elle était la fille de Cronos et Rhéa. La base de l'économie grec reposait principalement sur la culture des céréales c'est pourquoi elle était particulèrement vénérée en assurant l'abdonce et l'épanouissement des cités.
Elle fut assimilée par les romains sous le nom de Cérès. Cérès est une divinité latine très ancienne associée à la sève et qui faisait murir et jaunir les moissons.
Quand elle était encore jeune et gaie, elle mit au monde Perséphone et le beau Iacchos avec le secours de Zeus, son frère en dehors du mariage. Elle fut aussi mère de Ploutos par le Titan Iasion, dont elle s'éprit au mariage de Cadmos et d'Harmonie. Echauffés par le nectar qui coulait à flots les amoureux se glissèrent hors de la maison et s'unirent dans un champ trois fois labouré. A leur retour, Zeus comprit ce qui venait de se passer entre eux, furieux à l'idée que Iasion ait osé toucher Déméter, il le frappa à mort de sa foudre ou estropié.
La truie, le bélier, la grue et la tourterelle ainsi que le pôlos (coiffe), le flambeau, et la gerbe de blé sont ses emblèmes.
Le culte est basé sur le rythme des saisons et est à la source des Mystères d'Eulésis. Le secret de ses Mystères était très bien gardé et sa divulgation était puni de la peine de mort; Eschyle faillit être condamné.
Déméter avait une âme douce et Erysichthon, fils de Tropias, fut un des rares hommes avec qui elle se conduisit durement. Erysichthon eut la témérité de violer un bosquet que les Pélasges avaient planté pour elle dans la plaine du Dotion. Pour se procurer du bois destiné à sa nouvelle salle de banquet il se mit à abattre les arbres sacrés . Déméter prit la forme de Nicippé, prêtresse du bosquet, et lui enjoignit avec douceur d'arrêter. C'est seulement lorsqu'il la menaça de sa hache qu'elle se montra dans sa splendeur et le condamna à souffrir d'une faim perpétuelle. Plus il mangeait, plus il maigrissait, jusqu'au jour où ses parents ne parvinrent plus à subvenir à sa subsistance alors il devint un mendiant qui parcourait les rues et se nourrissait d'ordures.
Hadès s'était épris de Perséphone et il se rendit auprès de Zeus pour lui demander la permission de l'épouser. Zeus craignait d'offenser son frère aîné par un refus catégorique, mais il savait aussi que Déméter ne lui pardonnerait jamais si Perséphone était enfermée au Tartare; aussi, en diplomate, répondit-il qu'il ne pouvait ni accorder ni refuser son consentement. Cette réponse enhardit Hadès qui enleva la jeune fille pendant qu'elle cueillait des fleurs dans un pré peut-être était ce dans une des nombreuses contrées que Déméter parcourut au cours de sa recherche errante pour retrouver Perséphone. Mais ses prêtres affirment que c'était à Eleusis. Elle chercha Perséphone sans prendre de repos pendant neuf jours et neuf nuits, sans manger ni boire, appelant sans cesse sa fille, mais en vain. Les seules nouvelles qu'elle put recueillir vinrent de la vieille Hécate, qui, de bonne heure un matin, avait entendu Perséphone crier: " Au secours, on m'enlève, au secours ! " Elle s'était dépêchée de se porter à son aide mais n'avait trouvé aucune trace de la jeune fille.
Le dixième jour, Déméter vint sous un déguisement à Eleusis où le roi Céléos et sa femme Métanira lui donnèrent l'hospitalité; on lui demanda de rester comme nourrice pour Démophon, le prince qui venait de naître. Iambe, leur fille boiteuse, essaya de dérider Déméter en lui récitant des vers bouffons et obscènes et Baubô, la vieille nourrice sèche, lui conseilla en plaisantant de prendre un peu de boisson d'orge: elle poussa des gémissements comme si elle allait accoucher et, d'une manière tout à fait inattendue, elle tira de dessous sa jupe le propre fils de Déméter, Iacchos, qui sauta dans les bras de sa mère et l'embrassa.
" oh comme tu bois goulûment! " s'écria Abas le fils aîné de Céléos. Déméter le métamorphosa en lézard. Un peu gênée de ce qu'elle avait fait, Déméter décida d'être agréable à Céléos en rendant Démophon immortel. Et, cette nuit-là, elle le tint au-dessus du feu pour consumer en lui son humanité. Mais Métanira qui était entrée par hasard dans la salle rompit le charme et Démophon mourut. " Infortunée demeure que la mienne ", se lamentait Céléos. " Sèche tes larmes, Dysaulès, lui dit Déméter, tu as encore trois fils à qui je compte octroyer des dons si merveilleux que tu oublieras ta double perte. "
En effet Triptolème, qui faisait paître les troupeaux de son père, avait reconnu Déméter et lui avait donné les renseignements dont elle avait besoin: dix jours auparavant, ses frères Eumolpos, un berger, et Eubuléos, un porcher, qui se trouvaient aux champs à nourrir leurs bêtes virent tout à coup la terre s'ouvrir engloutissant le cochon d'Eumolpos sous leurs yeux; puis, dans un bruit sourd de sabots, un char tiré par des chevaux noirs apparut et s'engouffra dans la faille ouverte. Le visage de celui qui conduisait le char n'était pas visible, mais de son bras droit il serrait fortement contre lui une jeune fille qui poussait des cris perçants.
Déméter convoqua Hécate. Ensemble, elles se rendirent auprès d'Hélios qui voit tout et le contraignirent à reconnaître que c'était Hadès le coupable. Déméter était si furieuse qu'elle continua à errer sur la terre, empêchant les arbres de porter des fruits et les herbes de pousser. Zeus lui envoya d'abord un message par l'entremise d'Iris puis une délégation des dieux de l'Olympe porteurs de présents de réconciliation et lui demanda de se résigner et d'accepter ses volontés. Mais elle refusa de regagner l'Olympe et jura que la terre resterait stérile jusqu'à ce que Perséphone lui fût rendue.
Zeus n'avait plus le choix. Il envoya Hermès porter un message à Hadès: afin qu'il rende Perséphone. Hadès accepta à condition qu'elle n'ait pas encore goûté de la nourriture des Morts.
Et comme Perséphone n'avait rien mangé depuis son enlèvement, Hadès, contraint de dissimuler son dépit, la renvoya vers sa mère.
Les larmes de Perséphone cessèrent de couler. Mais juste au moment où elle se mettait en route pour Eleusis, un des jardiniers d'Hadès, du nom d'Ascalaphos, témoigna qu'il avait vu Perséphone cueillir une grenade (nourriture des mort) et en manger sept grains.
A Eleusis, Déméter, heureuse, embrassa Perséphone, mais en entendant l'affaire de la grenade elle devint plus triste que jamais et dit une fois encore: " Je ne remonterai pas dans l'Olympe et je ne retirerai pas ma malédiction concernant la terre. " Zeus demanda alors à Rhéa, de discuter avec Déméter et l'on parvint enfin à un compromis: Perséphone passerait trois mois de l'année en compagnie d'Hadès, et serait reine du Tartare avec le titre de Perséphone, et les neuf autres mois avec Déméter sur terre.
Cela représente le rythme des saisons et est à la source des Mystères d'Eulésis. Déméter consentit enfin à rentrer chez elle. Avant de quitter Eleusis, elle apprit à Triptolème, Eumolpos et Céléos (ainsi qu'à Dioclès, roi de Phères, qui avait activement cherché Perséphone durant toute cette période) la manière de pratiquer son culte et elle les initia à ses Mystères qui étaient fort appréciés et le secret bien gardé.
Elle donna à Triptolème de la semence de blé, une charrue en bois et un char traîné par des serpents et elle l'envoya autour du monde enseigner aux hommes l'agriculture. Mais auparavant elle lui donna des leçons dans la plaine du Raros et c'est pourquoi certains le disent fils du roi Raros. Et à Phytalos, qui l'avait traitée avec bonté sur les berges du Céphise, elle donna un figuier, le premier qu'on eût jamais vu en Attique, et elle lui enseigna la manière de le cultiver. Mais elle punit Ascalaphos pour ses cancans.
Déméter dont le nom signifie "Déesse-mère" était la déesse de l'agriculture et des moissons car elle facilitait la germination et la maturité des céréales.
Elle était la fille de Cronos et Rhéa. La base de l'économie grec reposait principalement sur la culture des céréales c'est pourquoi elle était particulèrement vénérée en assurant l'abdonce et l'épanouissement des cités.
Elle fut assimilée par les romains sous le nom de Cérès. Cérès est une divinité latine très ancienne associée à la sève et qui faisait murir et jaunir les moissons.
Quand elle était encore jeune et gaie, elle mit au monde Perséphone et le beau Iacchos avec le secours de Zeus, son frère en dehors du mariage. Elle fut aussi mère de Ploutos par le Titan Iasion, dont elle s'éprit au mariage de Cadmos et d'Harmonie. Echauffés par le nectar qui coulait à flots les amoureux se glissèrent hors de la maison et s'unirent dans un champ trois fois labouré. A leur retour, Zeus comprit ce qui venait de se passer entre eux, furieux à l'idée que Iasion ait osé toucher Déméter, il le frappa à mort de sa foudre ou estropié.
La truie, le bélier, la grue et la tourterelle ainsi que le pôlos (coiffe), le flambeau, et la gerbe de blé sont ses emblèmes.
Le culte est basé sur le rythme des saisons et est à la source des Mystères d'Eulésis. Le secret de ses Mystères était très bien gardé et sa divulgation était puni de la peine de mort; Eschyle faillit être condamné.
Déméter avait une âme douce et Erysichthon, fils de Tropias, fut un des rares hommes avec qui elle se conduisit durement. Erysichthon eut la témérité de violer un bosquet que les Pélasges avaient planté pour elle dans la plaine du Dotion. Pour se procurer du bois destiné à sa nouvelle salle de banquet il se mit à abattre les arbres sacrés . Déméter prit la forme de Nicippé, prêtresse du bosquet, et lui enjoignit avec douceur d'arrêter. C'est seulement lorsqu'il la menaça de sa hache qu'elle se montra dans sa splendeur et le condamna à souffrir d'une faim perpétuelle. Plus il mangeait, plus il maigrissait, jusqu'au jour où ses parents ne parvinrent plus à subvenir à sa subsistance alors il devint un mendiant qui parcourait les rues et se nourrissait d'ordures.
Hadès s'était épris de Perséphone et il se rendit auprès de Zeus pour lui demander la permission de l'épouser. Zeus craignait d'offenser son frère aîné par un refus catégorique, mais il savait aussi que Déméter ne lui pardonnerait jamais si Perséphone était enfermée au Tartare; aussi, en diplomate, répondit-il qu'il ne pouvait ni accorder ni refuser son consentement. Cette réponse enhardit Hadès qui enleva la jeune fille pendant qu'elle cueillait des fleurs dans un pré peut-être était ce dans une des nombreuses contrées que Déméter parcourut au cours de sa recherche errante pour retrouver Perséphone. Mais ses prêtres affirment que c'était à Eleusis. Elle chercha Perséphone sans prendre de repos pendant neuf jours et neuf nuits, sans manger ni boire, appelant sans cesse sa fille, mais en vain. Les seules nouvelles qu'elle put recueillir vinrent de la vieille Hécate, qui, de bonne heure un matin, avait entendu Perséphone crier: " Au secours, on m'enlève, au secours ! " Elle s'était dépêchée de se porter à son aide mais n'avait trouvé aucune trace de la jeune fille.
Le dixième jour, Déméter vint sous un déguisement à Eleusis où le roi Céléos et sa femme Métanira lui donnèrent l'hospitalité; on lui demanda de rester comme nourrice pour Démophon, le prince qui venait de naître. Iambe, leur fille boiteuse, essaya de dérider Déméter en lui récitant des vers bouffons et obscènes et Baubô, la vieille nourrice sèche, lui conseilla en plaisantant de prendre un peu de boisson d'orge: elle poussa des gémissements comme si elle allait accoucher et, d'une manière tout à fait inattendue, elle tira de dessous sa jupe le propre fils de Déméter, Iacchos, qui sauta dans les bras de sa mère et l'embrassa.
" oh comme tu bois goulûment! " s'écria Abas le fils aîné de Céléos. Déméter le métamorphosa en lézard. Un peu gênée de ce qu'elle avait fait, Déméter décida d'être agréable à Céléos en rendant Démophon immortel. Et, cette nuit-là, elle le tint au-dessus du feu pour consumer en lui son humanité. Mais Métanira qui était entrée par hasard dans la salle rompit le charme et Démophon mourut. " Infortunée demeure que la mienne ", se lamentait Céléos. " Sèche tes larmes, Dysaulès, lui dit Déméter, tu as encore trois fils à qui je compte octroyer des dons si merveilleux que tu oublieras ta double perte. "
En effet Triptolème, qui faisait paître les troupeaux de son père, avait reconnu Déméter et lui avait donné les renseignements dont elle avait besoin: dix jours auparavant, ses frères Eumolpos, un berger, et Eubuléos, un porcher, qui se trouvaient aux champs à nourrir leurs bêtes virent tout à coup la terre s'ouvrir engloutissant le cochon d'Eumolpos sous leurs yeux; puis, dans un bruit sourd de sabots, un char tiré par des chevaux noirs apparut et s'engouffra dans la faille ouverte. Le visage de celui qui conduisait le char n'était pas visible, mais de son bras droit il serrait fortement contre lui une jeune fille qui poussait des cris perçants.
Déméter convoqua Hécate. Ensemble, elles se rendirent auprès d'Hélios qui voit tout et le contraignirent à reconnaître que c'était Hadès le coupable. Déméter était si furieuse qu'elle continua à errer sur la terre, empêchant les arbres de porter des fruits et les herbes de pousser. Zeus lui envoya d'abord un message par l'entremise d'Iris puis une délégation des dieux de l'Olympe porteurs de présents de réconciliation et lui demanda de se résigner et d'accepter ses volontés. Mais elle refusa de regagner l'Olympe et jura que la terre resterait stérile jusqu'à ce que Perséphone lui fût rendue.
Zeus n'avait plus le choix. Il envoya Hermès porter un message à Hadès: afin qu'il rende Perséphone. Hadès accepta à condition qu'elle n'ait pas encore goûté de la nourriture des Morts.
Et comme Perséphone n'avait rien mangé depuis son enlèvement, Hadès, contraint de dissimuler son dépit, la renvoya vers sa mère.
Les larmes de Perséphone cessèrent de couler. Mais juste au moment où elle se mettait en route pour Eleusis, un des jardiniers d'Hadès, du nom d'Ascalaphos, témoigna qu'il avait vu Perséphone cueillir une grenade (nourriture des mort) et en manger sept grains.
A Eleusis, Déméter, heureuse, embrassa Perséphone, mais en entendant l'affaire de la grenade elle devint plus triste que jamais et dit une fois encore: " Je ne remonterai pas dans l'Olympe et je ne retirerai pas ma malédiction concernant la terre. " Zeus demanda alors à Rhéa, de discuter avec Déméter et l'on parvint enfin à un compromis: Perséphone passerait trois mois de l'année en compagnie d'Hadès, et serait reine du Tartare avec le titre de Perséphone, et les neuf autres mois avec Déméter sur terre.
Cela représente le rythme des saisons et est à la source des Mystères d'Eulésis. Déméter consentit enfin à rentrer chez elle. Avant de quitter Eleusis, elle apprit à Triptolème, Eumolpos et Céléos (ainsi qu'à Dioclès, roi de Phères, qui avait activement cherché Perséphone durant toute cette période) la manière de pratiquer son culte et elle les initia à ses Mystères qui étaient fort appréciés et le secret bien gardé.
Elle donna à Triptolème de la semence de blé, une charrue en bois et un char traîné par des serpents et elle l'envoya autour du monde enseigner aux hommes l'agriculture. Mais auparavant elle lui donna des leçons dans la plaine du Raros et c'est pourquoi certains le disent fils du roi Raros. Et à Phytalos, qui l'avait traitée avec bonté sur les berges du Céphise, elle donna un figuier, le premier qu'on eût jamais vu en Attique, et elle lui enseigna la manière de le cultiver. Mais elle punit Ascalaphos pour ses cancans.
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Re: La Mythologie Grecque
HESTIA
Il importe, de ne pas confondre l'antique Vesta, c'est-à-dire Titéia ou la Terre, femme d'Uranus, avec la vierge Vesta, déesse du feu ou le feu même, car les Grecs la nommaient Hestia, mot qui signifie foyer de la maison. Cependant, chez les poètes, bien souvent ces deux divinités paraissent être confondues.
Hestia, déesse du feu, avait un culte qui, en Asie et en Grèce, remontait à la plus haute antiquité. Elle était honorée à Troie, longtemps avant la ruine de cette ville, et ce fut Énée qui, croit-on, apporta en Italie son culte et son symbole : il l'avait parmi ses dieux pénates.
Les Grecs commençaient et finissaient tous leurs sacrifices par honorer Hestia, et l'invoquaient la première, avant tous les autres dieux. Il y avait à Corinthe un temple de Vesta, mais sans aucune statue ; on voyait seulement au milieu de ce temple un autel pour les sacrifices qui se faisaient à la déesse. Elle avait aussi des autels dans plusieurs temples consacrés à d'autres dieux, comme à Delphes, à Athènes, à Ténédos, à Argos, à Milet, à Éphèse, etc.
Son culte consistait principalement à entretenir le feu qui lui était consacré et à prendre garde qu'il ne s'éteignît.
À Rome, Numa Pompilius fit bâtir à Hestia un temple en forme de globe, image de l'univers. C'est au milieu de ce temple que l'on entretenait le feu sacré avec d'autant plus de vigilance qu'il était regardé comme le gage de l'empire du monde. Si ce feu venait à s'éteindre, on ne devait le rallumer qu'aux rayons du soleil, au moyen d'une sorte de miroir. Même sans que le feu s'éteignît, il était renouvelé tous les ans, le premier jour de mars.
À Rome, ainsi que chez les Grecs, Vesta, la vierge, n'avait d'autre image ou d'autre symbole que le feu sacré. Une des manières de la représenter était en habit de matrone, vêtue de la stola, tenant de la main droite un flambeau ou une lampe, ou une patère, vase à deux anses, appelé capeduncula, quelquefois aussi un Palladium ou une petite Victoire. Parfois, au lieu de la patère, elle tient une haste, javelot sans fer, ou une corne d'abondance. Sur les médailles et les monuments, les titres qu'on lui donne sont Vesta la sainte, l'éternelle, l'heureuse, l'ancienne, Vesta la mère, etc.
Chez les Romains, le feu sacré de Vesta était gardé et entretenu par de jeunes vierges, les Vestales. Ces jeunes filles étaient choisies dans les plus grandes familles de Rome, à l'âge de six à dix ans. Elles restaient au service de la déesse pendant une durée de vingt à trente ans. Elles rentraient ensuite au sein de la société romaine, avec la permission de contracter mariage. Mais, durant leur sacerdoce, les Vestales qui laissaient le feu s'éteindre étaient sévèrement et même cruellement punies : celle qui violait ses voeux de virginité était mise à mort, parfois enterrée vive.
En compensation de toutes ces rigueurs, les Vestales étaient l'objet d'un respect universel : comme les hauts dignitaires, elles étaient précédées d'un licteur, ne dépendaient que du collège des pontifes ; elles étaient appelées souvent pour apaiser les dissensions dans les familles : on leur confiait les secrets des particuliers et quelquefois ceux de l'État. C'est entre leurs mains que l'empereur Auguste avait déposé son testament ; et, après sa mort, elles le portèrent au sénat romain.
Elles avaient la tête ceinte de bandelettes de laine blanche, qui leur retombaient gracieusement sur les épaules et de chaque côté de la poitrine. Leurs vêtements étaient d'une grande simplicité, mais non dépourvus d'élégance. Par dessus une robe blanche elles portaient une sorte de rochet de la même couleur. Leur manteau, qui était de pourpre, leur cachait une épaule et laissait l'autre demi-nue. Primitivement elles se coupaient les cheveux, mais plus tard elles portèrent toute leur chevelure. Quand le luxe se fut répandu dans Rome, on les vit se promener en somptueuse litière, même dans un char magnifique, avec une nombreuse suite de femmes et d'esclaves.
Il importe, de ne pas confondre l'antique Vesta, c'est-à-dire Titéia ou la Terre, femme d'Uranus, avec la vierge Vesta, déesse du feu ou le feu même, car les Grecs la nommaient Hestia, mot qui signifie foyer de la maison. Cependant, chez les poètes, bien souvent ces deux divinités paraissent être confondues.
Hestia, déesse du feu, avait un culte qui, en Asie et en Grèce, remontait à la plus haute antiquité. Elle était honorée à Troie, longtemps avant la ruine de cette ville, et ce fut Énée qui, croit-on, apporta en Italie son culte et son symbole : il l'avait parmi ses dieux pénates.
Les Grecs commençaient et finissaient tous leurs sacrifices par honorer Hestia, et l'invoquaient la première, avant tous les autres dieux. Il y avait à Corinthe un temple de Vesta, mais sans aucune statue ; on voyait seulement au milieu de ce temple un autel pour les sacrifices qui se faisaient à la déesse. Elle avait aussi des autels dans plusieurs temples consacrés à d'autres dieux, comme à Delphes, à Athènes, à Ténédos, à Argos, à Milet, à Éphèse, etc.
Son culte consistait principalement à entretenir le feu qui lui était consacré et à prendre garde qu'il ne s'éteignît.
À Rome, Numa Pompilius fit bâtir à Hestia un temple en forme de globe, image de l'univers. C'est au milieu de ce temple que l'on entretenait le feu sacré avec d'autant plus de vigilance qu'il était regardé comme le gage de l'empire du monde. Si ce feu venait à s'éteindre, on ne devait le rallumer qu'aux rayons du soleil, au moyen d'une sorte de miroir. Même sans que le feu s'éteignît, il était renouvelé tous les ans, le premier jour de mars.
À Rome, ainsi que chez les Grecs, Vesta, la vierge, n'avait d'autre image ou d'autre symbole que le feu sacré. Une des manières de la représenter était en habit de matrone, vêtue de la stola, tenant de la main droite un flambeau ou une lampe, ou une patère, vase à deux anses, appelé capeduncula, quelquefois aussi un Palladium ou une petite Victoire. Parfois, au lieu de la patère, elle tient une haste, javelot sans fer, ou une corne d'abondance. Sur les médailles et les monuments, les titres qu'on lui donne sont Vesta la sainte, l'éternelle, l'heureuse, l'ancienne, Vesta la mère, etc.
Chez les Romains, le feu sacré de Vesta était gardé et entretenu par de jeunes vierges, les Vestales. Ces jeunes filles étaient choisies dans les plus grandes familles de Rome, à l'âge de six à dix ans. Elles restaient au service de la déesse pendant une durée de vingt à trente ans. Elles rentraient ensuite au sein de la société romaine, avec la permission de contracter mariage. Mais, durant leur sacerdoce, les Vestales qui laissaient le feu s'éteindre étaient sévèrement et même cruellement punies : celle qui violait ses voeux de virginité était mise à mort, parfois enterrée vive.
En compensation de toutes ces rigueurs, les Vestales étaient l'objet d'un respect universel : comme les hauts dignitaires, elles étaient précédées d'un licteur, ne dépendaient que du collège des pontifes ; elles étaient appelées souvent pour apaiser les dissensions dans les familles : on leur confiait les secrets des particuliers et quelquefois ceux de l'État. C'est entre leurs mains que l'empereur Auguste avait déposé son testament ; et, après sa mort, elles le portèrent au sénat romain.
Elles avaient la tête ceinte de bandelettes de laine blanche, qui leur retombaient gracieusement sur les épaules et de chaque côté de la poitrine. Leurs vêtements étaient d'une grande simplicité, mais non dépourvus d'élégance. Par dessus une robe blanche elles portaient une sorte de rochet de la même couleur. Leur manteau, qui était de pourpre, leur cachait une épaule et laissait l'autre demi-nue. Primitivement elles se coupaient les cheveux, mais plus tard elles portèrent toute leur chevelure. Quand le luxe se fut répandu dans Rome, on les vit se promener en somptueuse litière, même dans un char magnifique, avec une nombreuse suite de femmes et d'esclaves.
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Re: La Mythologie Grecque
ATHENA
Athéna est une des déesses les plus importantes de la mythologie grecque. Dans la mythologie romaine, elle correspond à la déesse Minerve, connue aussi sous le nom de Pallas Athéna. Athéna sortit adulte et en armes du front du dieu Zeus. Ses attributs étaient l'égide (cuirasse en peau de chèvre), la lance et bien sûr le bouclier que lui avait donné Persée et sur lequel elle avait fixé la tête de Gorgone. Déesse vierge, on l'appelait Parthénos («!la vierge!»). Son temple principal, le Parthénon, était situé à Athènes. Il devint sa propriété parce que, selon la légende, elle avait fait don de l'olivier au peuple athénien.
Athéna était avant tout la déesse des cités grecques, de l'Industrie et des Arts, et, dans la mythologie tardive, la déesse de la Sagesse et de la Guerre. Parmi les dieux, Athéna fut le principal soutien du camp des Grecs pendant la guerre de Troie. Mais après la chute de Troie, les Grecs négligèrent de respecter le droit d'asile d'un autel d'Athéna où la prophétesse troyenne Cassandre avait cherché refuge. Pour les punir, Poséidon lança à la demande d'Athéna des tempêtes qui détruisirent la plupart des bateaux grecs revenant de Troie.
Athéna était également la patronne des arts agricoles et de l'artisanat féminin, notamment le filage et le tissage. Elle donna aux hommes, entre autres cadeaux, l'invention de la charrue et de la flûte, l'art de dompter les animaux sauvages et la cordonnerie. Elle était souvent associée aux oiseaux, principalement à la chouette.
Petites histoires:Athéna et Arachné
Arachné était une jeune fille qui excellait dans l'art du tissage et de la broderie. Ses ouvrages étaient admirés par tous et on disait souvent que c'était la déesse Athéna qui lui avait inculqué son art. Par arrogance, Arachné ne l'accepta pas et elle convia Athéna à un défi. Cette dernière se métamorphosa en vieille femme et lui conseilla d'être modeste, judicieuse et respectueuse envers les dieux. Arachné lui répondit par des injures. Dans le défi qui eut lieu, les deux femmes se concurençaient de manière égale mais les sujets de l'ouvrage choisi par Arachné étaient des scènes qui portaient atteinte aux dieux. Elle déclencha donc la colère de la déesse. Submergée par la honte, Arachné se suicida. Elle se pendit, mais pour lui éviter la mort, la déesse la métamorphosa en araignée, qui tisse continuellement sa toile.
Athéna est une des déesses les plus importantes de la mythologie grecque. Dans la mythologie romaine, elle correspond à la déesse Minerve, connue aussi sous le nom de Pallas Athéna. Athéna sortit adulte et en armes du front du dieu Zeus. Ses attributs étaient l'égide (cuirasse en peau de chèvre), la lance et bien sûr le bouclier que lui avait donné Persée et sur lequel elle avait fixé la tête de Gorgone. Déesse vierge, on l'appelait Parthénos («!la vierge!»). Son temple principal, le Parthénon, était situé à Athènes. Il devint sa propriété parce que, selon la légende, elle avait fait don de l'olivier au peuple athénien.
Athéna était avant tout la déesse des cités grecques, de l'Industrie et des Arts, et, dans la mythologie tardive, la déesse de la Sagesse et de la Guerre. Parmi les dieux, Athéna fut le principal soutien du camp des Grecs pendant la guerre de Troie. Mais après la chute de Troie, les Grecs négligèrent de respecter le droit d'asile d'un autel d'Athéna où la prophétesse troyenne Cassandre avait cherché refuge. Pour les punir, Poséidon lança à la demande d'Athéna des tempêtes qui détruisirent la plupart des bateaux grecs revenant de Troie.
Athéna était également la patronne des arts agricoles et de l'artisanat féminin, notamment le filage et le tissage. Elle donna aux hommes, entre autres cadeaux, l'invention de la charrue et de la flûte, l'art de dompter les animaux sauvages et la cordonnerie. Elle était souvent associée aux oiseaux, principalement à la chouette.
Petites histoires:Athéna et Arachné
Arachné était une jeune fille qui excellait dans l'art du tissage et de la broderie. Ses ouvrages étaient admirés par tous et on disait souvent que c'était la déesse Athéna qui lui avait inculqué son art. Par arrogance, Arachné ne l'accepta pas et elle convia Athéna à un défi. Cette dernière se métamorphosa en vieille femme et lui conseilla d'être modeste, judicieuse et respectueuse envers les dieux. Arachné lui répondit par des injures. Dans le défi qui eut lieu, les deux femmes se concurençaient de manière égale mais les sujets de l'ouvrage choisi par Arachné étaient des scènes qui portaient atteinte aux dieux. Elle déclencha donc la colère de la déesse. Submergée par la honte, Arachné se suicida. Elle se pendit, mais pour lui éviter la mort, la déesse la métamorphosa en araignée, qui tisse continuellement sa toile.
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Re: La Mythologie Grecque
ARES
Il est le fils de Zeus et d'Héra (qui tous deux, paraît-il, le détestaient!), comme Héphaïstos, Hèbè et Ilithye. Il appartient donc à la deuxième génération des dieux Olympiens et compte parmi les douze grands dieux.
Dès la littérature archaïque (Homère) Arès apparaît comme le dieu de la guerre, ou, plus exactement, de la fureur guerrière, qui se réjouit dans le carnage et le sang (Homère, Iliade). C'est pourquoi on lui donne parfois comme mère Éris, divinité de la Querelle, pour expliquer son humeur brouillonne et belliqueuse ; mais il est aussi lâche quand il souffre, il gémit et fuit quand il est blessé (Homère, Iliade). Zeus, en ce cas, ne le plaint guère... (Homère, Iliade) Selon les mythologues, il est aussi personnification de l'orage. En dehors des combats, il représente tout fléau mortel pour les mortels, ainsi, par exemple la peste (Sophocle, OEdipe-Roi)
Il a une taille surhumaine (sept plethres, soit deux cents mètres!) et pousse des cris terribles.
On le représente muni d'une cuirasse et d'un casque et armé du bouclier, de la lance et de l'épée. Il combat le plus souvent à pied mais on le voit aussi sur un char dont les chevaux l'emportent avec une rapidité impétueuse. Il est accompagné de démons qui lui servent d'écuyers, en particulier de deux de ses enfants, les jumeaux qu'il a eus d'Aphrodite, Deimos et Phobos (l' Épouvante et la Terreur) (Hésiode, Le Bouclier). Il est également accompagné d'Éris (Discorde, Querelle). Les Grecs n'aimaient pas beaucoup Arès, contrairement aux Romains qui honoraient Mars, son équivalent latin . Aucune cité ne lui était dédiée et l'on disait de lui qu'il vivait en Thrace, pays sauvage au climat rude du Nord de la Grèce, d'où viennent les frimas et les tempêtes et traversé par des populations guerrières ; c'était là que vivaient les Amazones, femmes guerrières, ses filles (Apollonios de Rhodes, Argonautiques). À Thèbes il reçoit un culte particulier car il passait pour être l'ancêtre des descendants de Cadmos, fondateur de la ville. Quand celui-ci, pour accomplir un sacrifice, voulut puiser de l'eau à la "source d'Arès" il tua le dragon qui défendait cette source (Euripide, Phéniciennes). Pour ce meurtre Cadmos dut servir Arès comme esclave pendant huit ans.
La plupart des mythes qui font intervenir Arès sont évidemment des récits de combats ; mais le dieu n'a pas toujours le dessus (Homère, Iliade) et il semble que les Grecs aient pris un certain plaisir à lui opposer victorieusement la sagesse d'Athéna entre autres. Pendant la guerre de Troie, Arès a choisi le camp des Troyens comme Aphrodite, qui l'aimait, et, à deux reprises, sous les murs de Troie, l'intervention d'Athéna dans une mêlée où figure Arès aboutit à un échec pour ce dernier. D'ailleurs, entre Athéna et Arès la lutte est insolite : c'est d'abord la défaite du viril dieu de la guerre, ensuite la façon dont il est vaincu ; au lieu, en effet, d'une arme noble c'est un engin primitif (une énorme pierre) qui le met hors de combat (Homère, Iliade). Pendant qu'il se lamente et gît dans la poussière, Aphrodite, volant à son secours, est abattue par une arme encore plus primitive : une formidable claque d'Athéna (Homère, Iliade).
Mais les mésaventures d'Arès ne se bornent pas au domaine des combats. Par exemple, tenu pour responsable de la mort d'Adonis à la chasse par les Aloades (deux fils géants de Poséidon) ceux-ci l'enferment, enchaîné, pendant treize mois dans un pot de bronze dont Hermès finit par le libérer (Homère, Iliade).
Il eut un grand nombre d'aventures amoureuses dont la plus célèbre le montre uni clandestinement à Aphrodite ; il est vrai que celle-ci avait été mariée par Zeus à Héphaïstos ; or, le dieu forgeron était laid et difforme et Aphrodite était tombée amoureuse d'Arès. À noter ici une différence entre l'Iliade et l'Odyssée : dans l'Iliade Héphaïstos est l'heureux époux de Charis et Aphrodite n'a que peu de rapports avec Arès ; en revanche, dans l'Odyssée l'aède Démodocos rapporte un conte traditionnel chez les rhapsodes en Ionie. Lorsqu'Héphaïstos apprend du soleil sa mésaventure, il laisse tomber une nuit sur les deux amants un filet qu'il est seul capable de manoeuvrer et convie tous les dieux de l'Olympe qui, à ce spectacle sont pris d'un immense fou-rire. Sur l'intervention de Poséidon, Héphaïstos retire le filet et les deux amants, tout confus s'enfuient, l'une vers Chypre et l'autre vers la Thrace...(Homère, Odyssée)
Ses liaisons avec les mortelles furent aussi très nombreuses et ses enfants étaient des hommes violents qui attaquaient les voyageurs et se livraient à toute sorte d'actes de cruauté. L'un d'entre eux, Cycnos, s'attaquait aux pèlerins se rendant à Delphes. Sur la prière d'Apollon Héraklès intervient et tue Cycnos. Arès veut venger son fils mais Athéna dévie sa javeline et Héraklès blesse le dieu à la cuisse (Hésiode, Le Bouclier).
Enfin le nom d'Arès se retrouve dans la colline de l'Aréopage à Athènes où se jugeaient les crimes d'ordre religieux. La légende raconte qu'il y avait jadis une source au pied de cette colline ; un jour, près de celle-ci, Arès aperçut Halirrhothios, fils de Poséidon, tentant de faire violence à l'une de ses filles, Alcippé. De colère Arès tue Halirrhothios. Poséidon fait alors comparaître Arès devant un tribunal d'Olympiens réuni sur la colline (Euripide, Électre) mais ceux-ci acquittent le meurtrier.
Attribut :
les animaux consacrés à Arès sont le vautour et le chien; mais c'était faire injure au chien que de le choisir comme animal d'Arès.
Équivalent romain : Mars
[/i]
Il est le fils de Zeus et d'Héra (qui tous deux, paraît-il, le détestaient!), comme Héphaïstos, Hèbè et Ilithye. Il appartient donc à la deuxième génération des dieux Olympiens et compte parmi les douze grands dieux.
Dès la littérature archaïque (Homère) Arès apparaît comme le dieu de la guerre, ou, plus exactement, de la fureur guerrière, qui se réjouit dans le carnage et le sang (Homère, Iliade). C'est pourquoi on lui donne parfois comme mère Éris, divinité de la Querelle, pour expliquer son humeur brouillonne et belliqueuse ; mais il est aussi lâche quand il souffre, il gémit et fuit quand il est blessé (Homère, Iliade). Zeus, en ce cas, ne le plaint guère... (Homère, Iliade) Selon les mythologues, il est aussi personnification de l'orage. En dehors des combats, il représente tout fléau mortel pour les mortels, ainsi, par exemple la peste (Sophocle, OEdipe-Roi)
Il a une taille surhumaine (sept plethres, soit deux cents mètres!) et pousse des cris terribles.
On le représente muni d'une cuirasse et d'un casque et armé du bouclier, de la lance et de l'épée. Il combat le plus souvent à pied mais on le voit aussi sur un char dont les chevaux l'emportent avec une rapidité impétueuse. Il est accompagné de démons qui lui servent d'écuyers, en particulier de deux de ses enfants, les jumeaux qu'il a eus d'Aphrodite, Deimos et Phobos (l' Épouvante et la Terreur) (Hésiode, Le Bouclier). Il est également accompagné d'Éris (Discorde, Querelle). Les Grecs n'aimaient pas beaucoup Arès, contrairement aux Romains qui honoraient Mars, son équivalent latin . Aucune cité ne lui était dédiée et l'on disait de lui qu'il vivait en Thrace, pays sauvage au climat rude du Nord de la Grèce, d'où viennent les frimas et les tempêtes et traversé par des populations guerrières ; c'était là que vivaient les Amazones, femmes guerrières, ses filles (Apollonios de Rhodes, Argonautiques). À Thèbes il reçoit un culte particulier car il passait pour être l'ancêtre des descendants de Cadmos, fondateur de la ville. Quand celui-ci, pour accomplir un sacrifice, voulut puiser de l'eau à la "source d'Arès" il tua le dragon qui défendait cette source (Euripide, Phéniciennes). Pour ce meurtre Cadmos dut servir Arès comme esclave pendant huit ans.
La plupart des mythes qui font intervenir Arès sont évidemment des récits de combats ; mais le dieu n'a pas toujours le dessus (Homère, Iliade) et il semble que les Grecs aient pris un certain plaisir à lui opposer victorieusement la sagesse d'Athéna entre autres. Pendant la guerre de Troie, Arès a choisi le camp des Troyens comme Aphrodite, qui l'aimait, et, à deux reprises, sous les murs de Troie, l'intervention d'Athéna dans une mêlée où figure Arès aboutit à un échec pour ce dernier. D'ailleurs, entre Athéna et Arès la lutte est insolite : c'est d'abord la défaite du viril dieu de la guerre, ensuite la façon dont il est vaincu ; au lieu, en effet, d'une arme noble c'est un engin primitif (une énorme pierre) qui le met hors de combat (Homère, Iliade). Pendant qu'il se lamente et gît dans la poussière, Aphrodite, volant à son secours, est abattue par une arme encore plus primitive : une formidable claque d'Athéna (Homère, Iliade).
Mais les mésaventures d'Arès ne se bornent pas au domaine des combats. Par exemple, tenu pour responsable de la mort d'Adonis à la chasse par les Aloades (deux fils géants de Poséidon) ceux-ci l'enferment, enchaîné, pendant treize mois dans un pot de bronze dont Hermès finit par le libérer (Homère, Iliade).
Il eut un grand nombre d'aventures amoureuses dont la plus célèbre le montre uni clandestinement à Aphrodite ; il est vrai que celle-ci avait été mariée par Zeus à Héphaïstos ; or, le dieu forgeron était laid et difforme et Aphrodite était tombée amoureuse d'Arès. À noter ici une différence entre l'Iliade et l'Odyssée : dans l'Iliade Héphaïstos est l'heureux époux de Charis et Aphrodite n'a que peu de rapports avec Arès ; en revanche, dans l'Odyssée l'aède Démodocos rapporte un conte traditionnel chez les rhapsodes en Ionie. Lorsqu'Héphaïstos apprend du soleil sa mésaventure, il laisse tomber une nuit sur les deux amants un filet qu'il est seul capable de manoeuvrer et convie tous les dieux de l'Olympe qui, à ce spectacle sont pris d'un immense fou-rire. Sur l'intervention de Poséidon, Héphaïstos retire le filet et les deux amants, tout confus s'enfuient, l'une vers Chypre et l'autre vers la Thrace...(Homère, Odyssée)
Ses liaisons avec les mortelles furent aussi très nombreuses et ses enfants étaient des hommes violents qui attaquaient les voyageurs et se livraient à toute sorte d'actes de cruauté. L'un d'entre eux, Cycnos, s'attaquait aux pèlerins se rendant à Delphes. Sur la prière d'Apollon Héraklès intervient et tue Cycnos. Arès veut venger son fils mais Athéna dévie sa javeline et Héraklès blesse le dieu à la cuisse (Hésiode, Le Bouclier).
Enfin le nom d'Arès se retrouve dans la colline de l'Aréopage à Athènes où se jugeaient les crimes d'ordre religieux. La légende raconte qu'il y avait jadis une source au pied de cette colline ; un jour, près de celle-ci, Arès aperçut Halirrhothios, fils de Poséidon, tentant de faire violence à l'une de ses filles, Alcippé. De colère Arès tue Halirrhothios. Poséidon fait alors comparaître Arès devant un tribunal d'Olympiens réuni sur la colline (Euripide, Électre) mais ceux-ci acquittent le meurtrier.
Attribut :
les animaux consacrés à Arès sont le vautour et le chien; mais c'était faire injure au chien que de le choisir comme animal d'Arès.
Équivalent romain : Mars
[/i]
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Re: La Mythologie Grecque
ARTEMIS
Comme son frère jumeau Apollon, Artémis a de nombreuses fonctions dans la mythologie grecque. Déesse vierge, elle défendait farouchement sa virginité et celle de ses compagnes. Déesse de la chasse, elle parcourait souvent la nature sauvage accompagné de ses suivantes, tuant tous les animaux bien qu'elle fût la protectrice divine des jeunes créatures. Tout aussi paradoxalement, cette déesse des accouchements, qui protégeait les femmes en couche, apportait aux femmes la maladie et la mort.
Comme Apollon, Artémis portait un arc. Habituellement représentée sous les traits d'une jeune femme en costume de chasse, elle était parfois accompagnée de jeunes animaux et arborait souvent des cornes en forme de croissant de lune. Elle était en effet associée à la lune, comme Apollon l'était au soleil.
Ses nombreux cultes se rapprochaient des grands moments de la vie féminine : naissance, puberté et mort. Arrivées à la puberté, les Athéniennes nobles étaient initiées aux rites d'Artémis à Brauron, à quelques kilomètres d'Athènes, où elles étaient surnommées "ours", l'ourse étant l'animale symbolique de la déesse.
Comme Athéna, Artémis se vengeait férocement des mortels qui la surprenaient ou portaient atteinte à sa chasteté. Voici quelques légendes qui illustrent les plus connues de ses colères :
Actéon : Le chasseur se perdit dans la forêt et surprit par hasard Artémis se baignant dans un étang. Indignée d'avoir été vue dans sa nudité, elle transforma Actéon en cerf, qui fut poursuivi et mis en pièces par ses propres chiens.
Callisto : C'était une des nymphes favorites d'Artémis. Elle dormait seule, épuisée après la chasse, quand Zeus, l'ayant découverte, la viola. Elle essaya de cacher à Artémis la perte de sa virginité mais au bout de quelques mois, alors qu'elles se baignaient, la déesse découvrit sa grossesse. Furieuse, elle exila Callisto, l'exposant à la jalousie d'Héra. Quand Callisto mit au monde Arcas, son fils, Héra découvrit l'infidélité de son époux et indignée transforma Callisto en ourse. Celle-ci allait être percée de flèches par son propre fils, quand Zeus la transforma en constellation, la Grande Ourse.
Niobé : L'épouse d'Amphion, roi de Thèbes, était fille de Tantale et petite-fille du Titan Atlas. Elle eut sept fils et sept filles (les Niobides) et se vanta d'avoir plus de chances que Léto, la mère d'Apollon et d'Artémis, qui n'avait eu que deux enfants. Léto, rendue furieuse, eut recours à ses enfants pour punir Niobé. A coups de flèches, Artémis tua les six filles (une fut épargnée) et Apollo les sept garçons.
Orion : Le célèbre chasseur essaya d'enlever Artémis, qui fit sortir de terre un scorpion et tua Orion et son chien. Orion devint par la suite la constellation du même nom et son chien Sirius, la constellation du Chien.
Comme son frère jumeau Apollon, Artémis a de nombreuses fonctions dans la mythologie grecque. Déesse vierge, elle défendait farouchement sa virginité et celle de ses compagnes. Déesse de la chasse, elle parcourait souvent la nature sauvage accompagné de ses suivantes, tuant tous les animaux bien qu'elle fût la protectrice divine des jeunes créatures. Tout aussi paradoxalement, cette déesse des accouchements, qui protégeait les femmes en couche, apportait aux femmes la maladie et la mort.
Comme Apollon, Artémis portait un arc. Habituellement représentée sous les traits d'une jeune femme en costume de chasse, elle était parfois accompagnée de jeunes animaux et arborait souvent des cornes en forme de croissant de lune. Elle était en effet associée à la lune, comme Apollon l'était au soleil.
Ses nombreux cultes se rapprochaient des grands moments de la vie féminine : naissance, puberté et mort. Arrivées à la puberté, les Athéniennes nobles étaient initiées aux rites d'Artémis à Brauron, à quelques kilomètres d'Athènes, où elles étaient surnommées "ours", l'ourse étant l'animale symbolique de la déesse.
Comme Athéna, Artémis se vengeait férocement des mortels qui la surprenaient ou portaient atteinte à sa chasteté. Voici quelques légendes qui illustrent les plus connues de ses colères :
Actéon : Le chasseur se perdit dans la forêt et surprit par hasard Artémis se baignant dans un étang. Indignée d'avoir été vue dans sa nudité, elle transforma Actéon en cerf, qui fut poursuivi et mis en pièces par ses propres chiens.
Callisto : C'était une des nymphes favorites d'Artémis. Elle dormait seule, épuisée après la chasse, quand Zeus, l'ayant découverte, la viola. Elle essaya de cacher à Artémis la perte de sa virginité mais au bout de quelques mois, alors qu'elles se baignaient, la déesse découvrit sa grossesse. Furieuse, elle exila Callisto, l'exposant à la jalousie d'Héra. Quand Callisto mit au monde Arcas, son fils, Héra découvrit l'infidélité de son époux et indignée transforma Callisto en ourse. Celle-ci allait être percée de flèches par son propre fils, quand Zeus la transforma en constellation, la Grande Ourse.
Niobé : L'épouse d'Amphion, roi de Thèbes, était fille de Tantale et petite-fille du Titan Atlas. Elle eut sept fils et sept filles (les Niobides) et se vanta d'avoir plus de chances que Léto, la mère d'Apollon et d'Artémis, qui n'avait eu que deux enfants. Léto, rendue furieuse, eut recours à ses enfants pour punir Niobé. A coups de flèches, Artémis tua les six filles (une fut épargnée) et Apollo les sept garçons.
Orion : Le célèbre chasseur essaya d'enlever Artémis, qui fit sortir de terre un scorpion et tua Orion et son chien. Orion devint par la suite la constellation du même nom et son chien Sirius, la constellation du Chien.
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Re: La Mythologie Grecque
APOLLON
Fils de Zeus et de Léto (Homère, Hymne à Apollon), jumeau d'Artémis, il naît dans l'île de Délos ("l'apparente") (Callimaque, Hymne à Délos).
Dieu du soleil, de la lumière, de la beauté, de la musique, de la divination.
Il est représenté sous les traits d'un beau jeune homme qui joue de la lyre, appelé Phoïbos ("le Brillant"), l'archer divin (Callimaque,Hymne à Apollon).
Il voyage dans un char tiré par des cygnes chez les Hyperboréens, puis revient en Grèce, à Delphes où il
(le site de Delphes)
s'empare de l'ancien oracle de la Terre en tuant le serpent Python (Ovide, Métamorphoses) qu'il laisse pourrir.
Le meurtre de Python (Fresque de la maison des Vettii à Pompéi).
Pour se purifier de ce meurtre Apollon instaure les Jeux Pythiques. Les pèlerins viennent à Delphes consulter la Pythie (Diodore de Sicile) qui dévoile l'avenir et donne des conseils de sagesse.
Protecteur des troupeaux, il échange ses boeufs avec Hermès contre la lyre et la flûte. (Homère, Hymne à Hermès),
Dieu de la musique, il dirige le choeur des Muses. Il se venge impitoyablement de ses rivaux (il écorche vif le satyre Marsyas et affuble le roi Midas d'oreilles d'âne).
Dieu guerrier, avec son arc et ses flèches il participe au massacre des enfants de Niobé. Il envoie aux Grecs assemblés devant Troie (Homère, Iliade) une épidémie de peste et participe à la bataille.
Très beau, il connaît de nombreuses amours avec des nymphes (Daphné qui sera transformée en laurier, en Grec "daphné"), des mortelles (Coronis (Ovide, Métamorphoses) qui sera la mère d'Asclépios, dieu de la médecine, et Cassandre à qui il apprendra l'art de la divination) et des jeunes gens (Hyacinthos (Ovide, Métamorphoses) qui sera métamorphosé en jacinthe et Cyparissos en cyprès).
Il est honoré dans tout le monde grec, particulièrement à Delphes, à Délos, et en Ionie à Didymes près de Milet.
Fils de Zeus et de Léto (Homère, Hymne à Apollon), jumeau d'Artémis, il naît dans l'île de Délos ("l'apparente") (Callimaque, Hymne à Délos).
Dieu du soleil, de la lumière, de la beauté, de la musique, de la divination.
Il est représenté sous les traits d'un beau jeune homme qui joue de la lyre, appelé Phoïbos ("le Brillant"), l'archer divin (Callimaque,Hymne à Apollon).
Il voyage dans un char tiré par des cygnes chez les Hyperboréens, puis revient en Grèce, à Delphes où il
(le site de Delphes)
s'empare de l'ancien oracle de la Terre en tuant le serpent Python (Ovide, Métamorphoses) qu'il laisse pourrir.
Le meurtre de Python (Fresque de la maison des Vettii à Pompéi).
Pour se purifier de ce meurtre Apollon instaure les Jeux Pythiques. Les pèlerins viennent à Delphes consulter la Pythie (Diodore de Sicile) qui dévoile l'avenir et donne des conseils de sagesse.
Protecteur des troupeaux, il échange ses boeufs avec Hermès contre la lyre et la flûte. (Homère, Hymne à Hermès),
Dieu de la musique, il dirige le choeur des Muses. Il se venge impitoyablement de ses rivaux (il écorche vif le satyre Marsyas et affuble le roi Midas d'oreilles d'âne).
Dieu guerrier, avec son arc et ses flèches il participe au massacre des enfants de Niobé. Il envoie aux Grecs assemblés devant Troie (Homère, Iliade) une épidémie de peste et participe à la bataille.
Très beau, il connaît de nombreuses amours avec des nymphes (Daphné qui sera transformée en laurier, en Grec "daphné"), des mortelles (Coronis (Ovide, Métamorphoses) qui sera la mère d'Asclépios, dieu de la médecine, et Cassandre à qui il apprendra l'art de la divination) et des jeunes gens (Hyacinthos (Ovide, Métamorphoses) qui sera métamorphosé en jacinthe et Cyparissos en cyprès).
Il est honoré dans tout le monde grec, particulièrement à Delphes, à Délos, et en Ionie à Didymes près de Milet.
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Re: La Mythologie Grecque
HEPHAISTOS
Fils de Zeus et d' Héra, selon une version, mais aussi d'Héra qui le conçut seule, sans le concours de son époux, car elle était jalouse qu' Athéna fût elle-même née de Zeus sans le sien, Héphaïstos avait un aspect gnomique, particulièrement hideux, et boitait des deux jambes. On raconte, à ce propos, que Zeus le jeta du haut de l'Olympe pour avoir osé prendre parti pour Héra dans une querelle ; il s'abattit sur l'île de Lemnos et en resta boiteux toute sa vie. On dit aussi qu'Héra, dégoûtée d'avoir mis au monde un fils aussi laid, le précipita des cieux dans la mer, où, durant neuf ans, il fut élevé par Thétis. Il fut l'époux de plusieurs déesses, mais la plus célèbre demeure Aphrodite, qui le trompe bien souvent, notamment avec Arès. Hélios rapporta la nouvelle de cet adultère à Héphaïstos, qui, pour se venger, surprit les deux amants en flagrant délit et les emprisonnait dans un filet les rendit ridicules à tous les Dieux de l'Olympe.
Dieu du Feu et même personnification divine du feu, Héphaïstos devint bien vite le dieu de la Métallurgie et le forgeron officiel des dieux et des héros. Installé, selon des traditions tardives, au fond des volcans ou des îles volcaniques, comme Hiéra, Imbros, assisté des Cyclopes et des Cabires, Héphaïstos, avec un art et un génie consommés et inimitables, forgea ainsi l'armure d' Achille, le trident de Poséidon, la cuirasse d' Héraclès, les armes de Pélée, le sceptre et l'égide de Zeus. Il fabriqua aussi un trône magique, d'où Héra ne put se relever, car il voulait se venger de sa mère, qui l'avait abandonné ; mais il consentit bientôt à délivrer la déesse contre la promesse qu'il serait réintégré au sein de l'assemblée des dieux de l'Olympe.
Assimilé par les Romains à leur divinité italique Vulcain, Héphaïstos était représenté soit comme un nain, dont on plaçait la statue devant le foyer pour conserver toute sa force à le flamme, soit, plus généralement, comme un vieillard robuste, à la barbe hirsute, à l'allure sauvage, la tête recouverte du bonnet ovale des forgerons et portant un marteau.
Fils de Zeus et d' Héra, selon une version, mais aussi d'Héra qui le conçut seule, sans le concours de son époux, car elle était jalouse qu' Athéna fût elle-même née de Zeus sans le sien, Héphaïstos avait un aspect gnomique, particulièrement hideux, et boitait des deux jambes. On raconte, à ce propos, que Zeus le jeta du haut de l'Olympe pour avoir osé prendre parti pour Héra dans une querelle ; il s'abattit sur l'île de Lemnos et en resta boiteux toute sa vie. On dit aussi qu'Héra, dégoûtée d'avoir mis au monde un fils aussi laid, le précipita des cieux dans la mer, où, durant neuf ans, il fut élevé par Thétis. Il fut l'époux de plusieurs déesses, mais la plus célèbre demeure Aphrodite, qui le trompe bien souvent, notamment avec Arès. Hélios rapporta la nouvelle de cet adultère à Héphaïstos, qui, pour se venger, surprit les deux amants en flagrant délit et les emprisonnait dans un filet les rendit ridicules à tous les Dieux de l'Olympe.
Dieu du Feu et même personnification divine du feu, Héphaïstos devint bien vite le dieu de la Métallurgie et le forgeron officiel des dieux et des héros. Installé, selon des traditions tardives, au fond des volcans ou des îles volcaniques, comme Hiéra, Imbros, assisté des Cyclopes et des Cabires, Héphaïstos, avec un art et un génie consommés et inimitables, forgea ainsi l'armure d' Achille, le trident de Poséidon, la cuirasse d' Héraclès, les armes de Pélée, le sceptre et l'égide de Zeus. Il fabriqua aussi un trône magique, d'où Héra ne put se relever, car il voulait se venger de sa mère, qui l'avait abandonné ; mais il consentit bientôt à délivrer la déesse contre la promesse qu'il serait réintégré au sein de l'assemblée des dieux de l'Olympe.
Assimilé par les Romains à leur divinité italique Vulcain, Héphaïstos était représenté soit comme un nain, dont on plaçait la statue devant le foyer pour conserver toute sa force à le flamme, soit, plus généralement, comme un vieillard robuste, à la barbe hirsute, à l'allure sauvage, la tête recouverte du bonnet ovale des forgerons et portant un marteau.
Dernière édition par Drizzten le Mer 22 Avr 2009, 21:02, édité 1 fois
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Re: La Mythologie Grecque
HERMES
Hermes était fils de Zeus et de Maïa, fille d'Atlas. Les Romains le nommaient Mercure, c'est-à-dire interprète ou messager. Son nom latin venait du mot Merces, marchandise. Messager des dieux et en particulier de Zeus, il les servait avec un zèle infatigable et sans scrupule, même dans des emplois peu honnêtes. Il participait, comme ministre ou serviteur, à toutes les affaires. On le voit s'occuper de la paix et de la guerre, des querelles et des amours des dieux, de l'intérieur de l'Olympe, des intérêts généraux de monde, au ciel, sur la terre et dans les Enfers. Il se charge de fournir et servir l'ambroisie à la table des Immortels, il préside aux jeux, aux assemblées, écoute les harangues, y répond soit par lui-même, soit d'après les ordres qu'il a reçus. Il conduit aux Enfers les âmes des morts avec sa baguette divine ou son caducée ; il les ramène quelquefois sur la terre. On ne pouvait mourir avant qu'il eût entièrement rompu les liens qui rattachent l'âme au corps.
Dieu de l'éloquence et de l'art de bien dire, il était aussi celui des voyageurs, des marchands et même des filous. Ambassadeur plénipotentiaire des dieux, il assiste aux traités d'alliance, les sanctionne, les ratifie, et ne reste pas étranger aux déclarations de guerre entre les cités et les peuples. De jour, de nuit, il ne cesse d'être vigilant, attentif, alerte. C'est en un mot le plus occupé des dieux et des hommes. S'agit-il d'accompagner, de garder Athéna, il est là tout près d'elle ; faut-il la surveiller, l'empêcher d'ourdir quelque intrigue, il est là encore, toujours disposé à remplir son emploi. Il est envoyé par Zeus pour lui préparer ses entrées auprès des plus aimables d'entre les mortelles, pour transporter Castor et Pollux à Pallène, pour accompagner le char de Hades qui enlève Persephone ; il s'élance du haut de l'Olympe, et traverse l'espace avec la rapidité de l'éclair. C'est à lui que les dieux confièrent la mission délicate de conduire devant le berger Pâris les trois déesses qui se disputaient le prix de la beauté.
Tant de fonctions, tant d'attributs divers accordés à Hermes lui conféraient une importance considérable dans les conseils des dieux. D'autre part, les hommes ajoutaient encore à ses qualités divines, en lui attribuant mille talents industrieux. Non seulement il contribuait au développement du commerce et des arts, mais c'est lui, disait-on, qui avait formé le premier une langue exacte et régulière, lui qui avait inventé les premiers caractères de l'écriture, réglé l'harmonie des phrases, imposé des noms à une infinité de choses, institué des pratiques religieuses, multiplié et affermi les relations sociales, enseigné le devoir aux époux et aux membres de la même famille. Il avait aussi appris aux hommes la lutte et la danse, et en général tous les exercices du stade qui nécessitent de la force et de la grâce. Enfin il fut l'inventeur de la lyre, à laquelle il mit trois cordes, et qui devint l'attribut d'Apollon.
Ses qualités ne laissaient pas d'être rachetées par quelques défauts. Son humeur inquiète, sa conduite artificieuse lui suscitèrent plus d'une querelle avec les autres dieux. Zeus même, oubliant un jour tous les services de ce dévoué serviteur, le chassa du ciel et le réduisit à garder les troupeaux sur la terre : ce fut dans le temps où Apollon était frappé de la même disgrâce
On a mis sur le compte de Hermes un grand nombre de filouteries. Étant encore enfant, ce dieu des marchands et des larrons avait dérobé à Poséidon son trident, à Apollon ses flèches, à Arès son épée, à Aphrodite sa ceinture. Il vola aussi les boeufs d'Apollon ; mais, en vertu d'une convention pacifique, il les échangea contre sa lyre. Ces larcins, allégories assez transparentes, indiquent que Hermès, sans doute personnification d'un mortel illustre, était à la fois habile navigateur, adroit à tirer de l'arc, brave à la guerre, élégant et gracieux dans tous les arts, commerçant consommé, faisant l'échange de l'agréable contre l'utile.
Il se rendit coupable d'un meurtre pour servir les amours de Zeus.
Hermes était fils de Zeus et de Maïa, fille d'Atlas. Les Romains le nommaient Mercure, c'est-à-dire interprète ou messager. Son nom latin venait du mot Merces, marchandise. Messager des dieux et en particulier de Zeus, il les servait avec un zèle infatigable et sans scrupule, même dans des emplois peu honnêtes. Il participait, comme ministre ou serviteur, à toutes les affaires. On le voit s'occuper de la paix et de la guerre, des querelles et des amours des dieux, de l'intérieur de l'Olympe, des intérêts généraux de monde, au ciel, sur la terre et dans les Enfers. Il se charge de fournir et servir l'ambroisie à la table des Immortels, il préside aux jeux, aux assemblées, écoute les harangues, y répond soit par lui-même, soit d'après les ordres qu'il a reçus. Il conduit aux Enfers les âmes des morts avec sa baguette divine ou son caducée ; il les ramène quelquefois sur la terre. On ne pouvait mourir avant qu'il eût entièrement rompu les liens qui rattachent l'âme au corps.
Dieu de l'éloquence et de l'art de bien dire, il était aussi celui des voyageurs, des marchands et même des filous. Ambassadeur plénipotentiaire des dieux, il assiste aux traités d'alliance, les sanctionne, les ratifie, et ne reste pas étranger aux déclarations de guerre entre les cités et les peuples. De jour, de nuit, il ne cesse d'être vigilant, attentif, alerte. C'est en un mot le plus occupé des dieux et des hommes. S'agit-il d'accompagner, de garder Athéna, il est là tout près d'elle ; faut-il la surveiller, l'empêcher d'ourdir quelque intrigue, il est là encore, toujours disposé à remplir son emploi. Il est envoyé par Zeus pour lui préparer ses entrées auprès des plus aimables d'entre les mortelles, pour transporter Castor et Pollux à Pallène, pour accompagner le char de Hades qui enlève Persephone ; il s'élance du haut de l'Olympe, et traverse l'espace avec la rapidité de l'éclair. C'est à lui que les dieux confièrent la mission délicate de conduire devant le berger Pâris les trois déesses qui se disputaient le prix de la beauté.
Tant de fonctions, tant d'attributs divers accordés à Hermes lui conféraient une importance considérable dans les conseils des dieux. D'autre part, les hommes ajoutaient encore à ses qualités divines, en lui attribuant mille talents industrieux. Non seulement il contribuait au développement du commerce et des arts, mais c'est lui, disait-on, qui avait formé le premier une langue exacte et régulière, lui qui avait inventé les premiers caractères de l'écriture, réglé l'harmonie des phrases, imposé des noms à une infinité de choses, institué des pratiques religieuses, multiplié et affermi les relations sociales, enseigné le devoir aux époux et aux membres de la même famille. Il avait aussi appris aux hommes la lutte et la danse, et en général tous les exercices du stade qui nécessitent de la force et de la grâce. Enfin il fut l'inventeur de la lyre, à laquelle il mit trois cordes, et qui devint l'attribut d'Apollon.
Ses qualités ne laissaient pas d'être rachetées par quelques défauts. Son humeur inquiète, sa conduite artificieuse lui suscitèrent plus d'une querelle avec les autres dieux. Zeus même, oubliant un jour tous les services de ce dévoué serviteur, le chassa du ciel et le réduisit à garder les troupeaux sur la terre : ce fut dans le temps où Apollon était frappé de la même disgrâce
On a mis sur le compte de Hermes un grand nombre de filouteries. Étant encore enfant, ce dieu des marchands et des larrons avait dérobé à Poséidon son trident, à Apollon ses flèches, à Arès son épée, à Aphrodite sa ceinture. Il vola aussi les boeufs d'Apollon ; mais, en vertu d'une convention pacifique, il les échangea contre sa lyre. Ces larcins, allégories assez transparentes, indiquent que Hermès, sans doute personnification d'un mortel illustre, était à la fois habile navigateur, adroit à tirer de l'arc, brave à la guerre, élégant et gracieux dans tous les arts, commerçant consommé, faisant l'échange de l'agréable contre l'utile.
Il se rendit coupable d'un meurtre pour servir les amours de Zeus.
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Re: La Mythologie Grecque
APHRODITE
Vénus ou Aphrodite est une des divinités les plus célèbres de l'antiquité : c'est elle qui présidait aux plaisirs de l'amour. Sur son origine, comme sur celle de beaucoup d'autres dieux ou déesses, les poètes ne sont pas d'accord. On a d'abord distingué deux Vénus : l'une s'est formée de l'écume de la mer échauffée par le sang de Cælus ou Uranus, qui s'y mêla, quand Saturne porta une main sacrilège sur son père. On ajoute que de ce mélange, la déesse naquit près de l'île de Chypre, dans une nacre de perle. Homère dit qu'elle fut portée dans cette île par Zéphyre, et qu'il la remit entre les mains des Heures, qui se chargèrent de l'élever. Cette déesse ainsi conçue serait la véritable Aphrodite, c'est-à-dire née de l'écume, en grec Aphros.
On a donné quelquefois à cette divinité une origine moins bizarre, en disant qu'elle était issue de Zeus et de Dioné, fille de Poseidon, et par conséquent sa cousine germaine.
Quelque origine que les différents poètes aient donnée à Aphrodite, et quoique souvent le même poète en ait parlé différemment, ils ont toujours eu en vue la même Vénus, à la fois céleste et marine, déesse de la beauté et des plaisirs, mère des Amours, des Grâces, des Jeux et des Ris : c'est à la même qu'ils ont attribué toutes les fables qu'ils ont créées sur cette divinité. Elle fut donnée par Zeus comme épouse à Hephaistos ; ses galanteries éclatantes avec Ares firent la risée des dieux. Elle aima passionnément Adonis, fut la mère d'Eros ou Cupidon ou encore l'Amour, celle du pieux Enée, celle d'un grand nombre de mortels, car ses liaisons avec les habitants du ciel, de la terre et de la mer furent incalculables, infinies.
On lui éleva des temples dans l'île de Chypre, à Paphos, à Amathonte ; dans l'île de Cythère, etc. De là ses noms de Cypris, Paphia, Cythérée. On l'appelait aussi Dioné, comme sa mère ; Anadyomène, c'est-à-dire sortant des eaux, etc.
Elle avait une ceinture où étaient renfermées les grâces, les attraits, le sourire engageant, le doux parler, le soupir plus persuasif, le silence expressif et l'éloquence des yeux. On raconte que Athéna l'emprunta de Aphrodite, pour ranimer les feux de Zeus et pour le gagner à la cause des Grecs contre les Troyens.
Après son aventure avec Ares, elle se retira d'abord à Paphos, puis alla se cacher dans les bois du Caucase. Tous les dieux la cherchèrent longtemps en vain ; mais une vieille leur apprit le lieu de sa retraite : la déesse la punit en la métamorphosant en rocher.
Rien n'est plus célèbre que la victoire remportée par Aphrodite, au jugement de Pâris, sur Athéna et Pallas, bien que ses deux rivales eussent exigé d'elle que, avant de comparaître, elle déposât sa redoutable ceinture. Elle témoigna perpétuellement sa reconnaissance à Pâris, qu'elle rendit possesseur de la belle Hélène, et aux Troyens, qu'elle ne cessa de protéger contre les Grecs et Athéna même.
L'amour le plus constant de Aphrodite fut celui qu'elle éprouva pour le charmant et jeune Adonis, fils de Myrrha et de Cynire. Myrrha, sa mère, fuyant le courroux paternel, s'était retirée en Arabie, où les dieux la changèrent en l'arbre qui porte la myrrhe. Le terme de la naissance étant arrivé, l'arbre s'ouvrit pour faire jour à l'enfant. Adonis fut reçu par les Nymphes, qui le nourrirent dans les grottes du voisinage.
Vénus ou Aphrodite est une des divinités les plus célèbres de l'antiquité : c'est elle qui présidait aux plaisirs de l'amour. Sur son origine, comme sur celle de beaucoup d'autres dieux ou déesses, les poètes ne sont pas d'accord. On a d'abord distingué deux Vénus : l'une s'est formée de l'écume de la mer échauffée par le sang de Cælus ou Uranus, qui s'y mêla, quand Saturne porta une main sacrilège sur son père. On ajoute que de ce mélange, la déesse naquit près de l'île de Chypre, dans une nacre de perle. Homère dit qu'elle fut portée dans cette île par Zéphyre, et qu'il la remit entre les mains des Heures, qui se chargèrent de l'élever. Cette déesse ainsi conçue serait la véritable Aphrodite, c'est-à-dire née de l'écume, en grec Aphros.
On a donné quelquefois à cette divinité une origine moins bizarre, en disant qu'elle était issue de Zeus et de Dioné, fille de Poseidon, et par conséquent sa cousine germaine.
Quelque origine que les différents poètes aient donnée à Aphrodite, et quoique souvent le même poète en ait parlé différemment, ils ont toujours eu en vue la même Vénus, à la fois céleste et marine, déesse de la beauté et des plaisirs, mère des Amours, des Grâces, des Jeux et des Ris : c'est à la même qu'ils ont attribué toutes les fables qu'ils ont créées sur cette divinité. Elle fut donnée par Zeus comme épouse à Hephaistos ; ses galanteries éclatantes avec Ares firent la risée des dieux. Elle aima passionnément Adonis, fut la mère d'Eros ou Cupidon ou encore l'Amour, celle du pieux Enée, celle d'un grand nombre de mortels, car ses liaisons avec les habitants du ciel, de la terre et de la mer furent incalculables, infinies.
On lui éleva des temples dans l'île de Chypre, à Paphos, à Amathonte ; dans l'île de Cythère, etc. De là ses noms de Cypris, Paphia, Cythérée. On l'appelait aussi Dioné, comme sa mère ; Anadyomène, c'est-à-dire sortant des eaux, etc.
Elle avait une ceinture où étaient renfermées les grâces, les attraits, le sourire engageant, le doux parler, le soupir plus persuasif, le silence expressif et l'éloquence des yeux. On raconte que Athéna l'emprunta de Aphrodite, pour ranimer les feux de Zeus et pour le gagner à la cause des Grecs contre les Troyens.
Après son aventure avec Ares, elle se retira d'abord à Paphos, puis alla se cacher dans les bois du Caucase. Tous les dieux la cherchèrent longtemps en vain ; mais une vieille leur apprit le lieu de sa retraite : la déesse la punit en la métamorphosant en rocher.
Rien n'est plus célèbre que la victoire remportée par Aphrodite, au jugement de Pâris, sur Athéna et Pallas, bien que ses deux rivales eussent exigé d'elle que, avant de comparaître, elle déposât sa redoutable ceinture. Elle témoigna perpétuellement sa reconnaissance à Pâris, qu'elle rendit possesseur de la belle Hélène, et aux Troyens, qu'elle ne cessa de protéger contre les Grecs et Athéna même.
L'amour le plus constant de Aphrodite fut celui qu'elle éprouva pour le charmant et jeune Adonis, fils de Myrrha et de Cynire. Myrrha, sa mère, fuyant le courroux paternel, s'était retirée en Arabie, où les dieux la changèrent en l'arbre qui porte la myrrhe. Le terme de la naissance étant arrivé, l'arbre s'ouvrit pour faire jour à l'enfant. Adonis fut reçu par les Nymphes, qui le nourrirent dans les grottes du voisinage.
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Re: La Mythologie Grecque
DIONYSOS
Bacchus ou Dionysos était fils de Jupiter et de Sémélé, princesse thébaine, fille de Cadmus.
Athéna, toujours jalouse, et voulant faire périr à la fois la mère et l'enfant qui allait naître, vint trouver la princesse, sous les traits de Béroé, sa nourrice, et lui conseilla d'exiger de Zeus qu'il se présentât devant elle dans tout l'appareil de sa gloire. Sémélé suivit ce perfide conseil. Zeus, après bien des résistances, céda enfin aux sollicitations de celle qu'il aimait, et lui apparut bientôt au milieu des foudres et des éclairs. Le palais s'embrasa, et Sémélé périt au milieu des flammes. Cependant Athéna fut trompée dans son attente. Zeus fit retirer Dionysos du brasier par Hephaistos. Macris, fille d'Aristée, reçut l'enfant dans ses bras, et le donna à Zeus, qui le mit dans sa cuisse où il le garda le temps nécessaire pour qu'il vit le jour.
D'autres racontent que les Nymphes le retirèrent du milieu des cendres maternelles, et se chargèrent de l'élever. Quoi qu'il en soit, Dionysos passa toute son enfance loin de l'Olympe et des regards malveillants de Athéna, dans les campagnes de Nysa, ville fabuleuse de l'Arabie Heureuse ou peut-être des Indes. Là, sa tante Ino, par ordre de Zeus, veilla à sa première éducation avec le secours des Hyades, des Heures et des Nymphes, jusqu'à ce qu'il fût en âge d'être instruit par les Muses et Silène.
Devenu grand, il fit la conquête des Indes avec une troupe d'hommes et de femmes portant, au lieu d'armes, des thyrses et des tambours. Son retour fut une marche triomphale de jour et de nuit. Ensuite, il passa en Egypte, où il enseigna l'agriculture et l'art d'extraire le miel ; il planta la vigne, et fut adoré comme le dieu du vin.
Il punit sévèrement tous ceux qui voulurent s'opposer à l'établissement de son culte.
À Thèbes, Penthée, successeur de Cadmus, fut mis en pièces par les Bacchantes ; les Ménéides ou filles de Minyas furent changées en chauves-souris. Elles étaient trois, Iris, Clymène, Alcithoé. Soutenant que Dionysos n'était pas fils de Zeus, elles continuèrent à travailler pendant ses fêtes, et refusèrent d'assister à la célébration des Orgies.
Bacchus triompha de tous ses ennemis et de tous les dangers auxquels les persécutions incessantes de Junon l'exposaient. Un jour, fuyant devant l'implacable déesse, il tomba de fatigue et s'endormit. Un serpent à deux têtes l'attaqua, et le dieu, à son réveil, le tua d'un coup de sarment. Athéna finit par le frapper de folie, et le fit errer dans une grande partie du monde. Il fut d'abord accueilli avec bienveillance par Protée, roi d'Égypte, puis il passa en Phrygie, où, ayant été admis aux expiations, il fut initié aux mystères de Cybèle. Dans la guerre des géants, il se transforma en lion, et combattit avec rage. Pour l'animer, Zeus lui criait sans cesse : " Evohé, courage, mon fils."
Venu dans l'île de Naxos, il consola et épousa Ariane abandonnée par Thésée, et lui donna la fameuse couronne d'or, chef-d'oeuvre de Hephaistos.. C'est Dionysos, dit-on, qui le premier établit une école de musique ; c'est en son honneur que furent données les premières représentations théâtrales.
Silène, son père nourricier et en même temps son précepteur, était fils de Hermes ou de Pan et d'une nymphe. On le représente d'ordinaire avec une tête chauve, des cornes, un gros nez retroussé, une petite taille et une corpulence charnue, le plus souvent monté sur un âne, et, comme il est en état d'ivresse, il a peine à se tenir sur sa monture. S'il est à pied, il marche d'un pas chancelant, appuyé sur un bâton ou sur un thyrse, sorte de long javelot. On le reconnaît aisément à sa couronne de lierre, à la tasse qu'il tient, à son air jovial et même un peu goguenard.
Bacchus ou Dionysos était fils de Jupiter et de Sémélé, princesse thébaine, fille de Cadmus.
Athéna, toujours jalouse, et voulant faire périr à la fois la mère et l'enfant qui allait naître, vint trouver la princesse, sous les traits de Béroé, sa nourrice, et lui conseilla d'exiger de Zeus qu'il se présentât devant elle dans tout l'appareil de sa gloire. Sémélé suivit ce perfide conseil. Zeus, après bien des résistances, céda enfin aux sollicitations de celle qu'il aimait, et lui apparut bientôt au milieu des foudres et des éclairs. Le palais s'embrasa, et Sémélé périt au milieu des flammes. Cependant Athéna fut trompée dans son attente. Zeus fit retirer Dionysos du brasier par Hephaistos. Macris, fille d'Aristée, reçut l'enfant dans ses bras, et le donna à Zeus, qui le mit dans sa cuisse où il le garda le temps nécessaire pour qu'il vit le jour.
D'autres racontent que les Nymphes le retirèrent du milieu des cendres maternelles, et se chargèrent de l'élever. Quoi qu'il en soit, Dionysos passa toute son enfance loin de l'Olympe et des regards malveillants de Athéna, dans les campagnes de Nysa, ville fabuleuse de l'Arabie Heureuse ou peut-être des Indes. Là, sa tante Ino, par ordre de Zeus, veilla à sa première éducation avec le secours des Hyades, des Heures et des Nymphes, jusqu'à ce qu'il fût en âge d'être instruit par les Muses et Silène.
Devenu grand, il fit la conquête des Indes avec une troupe d'hommes et de femmes portant, au lieu d'armes, des thyrses et des tambours. Son retour fut une marche triomphale de jour et de nuit. Ensuite, il passa en Egypte, où il enseigna l'agriculture et l'art d'extraire le miel ; il planta la vigne, et fut adoré comme le dieu du vin.
Il punit sévèrement tous ceux qui voulurent s'opposer à l'établissement de son culte.
À Thèbes, Penthée, successeur de Cadmus, fut mis en pièces par les Bacchantes ; les Ménéides ou filles de Minyas furent changées en chauves-souris. Elles étaient trois, Iris, Clymène, Alcithoé. Soutenant que Dionysos n'était pas fils de Zeus, elles continuèrent à travailler pendant ses fêtes, et refusèrent d'assister à la célébration des Orgies.
Bacchus triompha de tous ses ennemis et de tous les dangers auxquels les persécutions incessantes de Junon l'exposaient. Un jour, fuyant devant l'implacable déesse, il tomba de fatigue et s'endormit. Un serpent à deux têtes l'attaqua, et le dieu, à son réveil, le tua d'un coup de sarment. Athéna finit par le frapper de folie, et le fit errer dans une grande partie du monde. Il fut d'abord accueilli avec bienveillance par Protée, roi d'Égypte, puis il passa en Phrygie, où, ayant été admis aux expiations, il fut initié aux mystères de Cybèle. Dans la guerre des géants, il se transforma en lion, et combattit avec rage. Pour l'animer, Zeus lui criait sans cesse : " Evohé, courage, mon fils."
Venu dans l'île de Naxos, il consola et épousa Ariane abandonnée par Thésée, et lui donna la fameuse couronne d'or, chef-d'oeuvre de Hephaistos.. C'est Dionysos, dit-on, qui le premier établit une école de musique ; c'est en son honneur que furent données les premières représentations théâtrales.
Silène, son père nourricier et en même temps son précepteur, était fils de Hermes ou de Pan et d'une nymphe. On le représente d'ordinaire avec une tête chauve, des cornes, un gros nez retroussé, une petite taille et une corpulence charnue, le plus souvent monté sur un âne, et, comme il est en état d'ivresse, il a peine à se tenir sur sa monture. S'il est à pied, il marche d'un pas chancelant, appuyé sur un bâton ou sur un thyrse, sorte de long javelot. On le reconnaît aisément à sa couronne de lierre, à la tasse qu'il tient, à son air jovial et même un peu goguenard.
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Re: La Mythologie Grecque
PAN
Le nom de ce fils d'Hermès signifie, en grec archaïque, nourricier. Il sera le dieu des pâturages, notamment des moutons et des chèvres. Certains mythographes lui donnent également pour père Zeus, Cronos ou Apollon et pour mère Callisto, Pénélope, Hybris, ou une chèvre. L'une d'entre elles abandonnera l'enfant à la naissance. Il sera recueilli par les nymphes.
L'enfant possédera les membres inférieurs d'un bouc et de petites cornes sur la tête. Les artistes du Moyen-Age reprendront ces caractéristiques pour représenter le diable. Hermès sera fier de le montrer aux dieux de l'Olympe. Pan sera un dieu lubrique qui poursuivra les Nymphes. Les Grecs le considéreront comme un dieu de la fertilité du bétail.
Pan partagera le goût de la musique avec Apollon sans en posséder le talent. Il perdra un concours face à lui, en Lydie. Tmolos, qui sera juge, accordera le prix à Apollon. Midas sera affublé d'oreilles d'âne pour ses commentaires déplacés. Pan jouera de la "syrinx", plus connue sous le nom de flûte de Pan, pour faire danser les Nymphes et les Satyres. Il gagnera cette flûte alors qu'il poursuivait la Nymphe Syrinx, ou Novacris. Cette dernière, voulant fuir le dieu et ne pouvant franchir le fleuve Ladon, demandera aux Nymphes de la transformer en roselière. Pan coupera quelques roseaux de différentes longueurs pour en faire une flûte. Pan aimera également Séléné, la déesse de la Lune, et l'attirera dans les bois en lui promettant une toison de laine blanche.
Pan, qui donnera naissance au mot panique, ne supportera pas d'être dérangé pendant son sommeil. Il sèmera la panique dans les rangs des Géants, au cours des affrontements avec les dieux. Il sera l'un des personnages favoris des poètes bucoliques, comme son demi-frère Daphnis, qu'il aimera tendrement. Pan demandera au roi Pheidippidès, qui traversait le mont Parthénion en Arcadie pour demander de l'aide à Sparte avant la bataille de Marathon (490 avant Jésus-Christ), pourquoi les Athéniens ne lui rendaient pas de culte alors qu'il les protégeait. Les Perses subiront une cuisante défaite et Athènes offrira un sanctuaire à Pan. Les Romains identifieront Pan au dieu des bois Sylvain.
Le nom de ce fils d'Hermès signifie, en grec archaïque, nourricier. Il sera le dieu des pâturages, notamment des moutons et des chèvres. Certains mythographes lui donnent également pour père Zeus, Cronos ou Apollon et pour mère Callisto, Pénélope, Hybris, ou une chèvre. L'une d'entre elles abandonnera l'enfant à la naissance. Il sera recueilli par les nymphes.
L'enfant possédera les membres inférieurs d'un bouc et de petites cornes sur la tête. Les artistes du Moyen-Age reprendront ces caractéristiques pour représenter le diable. Hermès sera fier de le montrer aux dieux de l'Olympe. Pan sera un dieu lubrique qui poursuivra les Nymphes. Les Grecs le considéreront comme un dieu de la fertilité du bétail.
Pan partagera le goût de la musique avec Apollon sans en posséder le talent. Il perdra un concours face à lui, en Lydie. Tmolos, qui sera juge, accordera le prix à Apollon. Midas sera affublé d'oreilles d'âne pour ses commentaires déplacés. Pan jouera de la "syrinx", plus connue sous le nom de flûte de Pan, pour faire danser les Nymphes et les Satyres. Il gagnera cette flûte alors qu'il poursuivait la Nymphe Syrinx, ou Novacris. Cette dernière, voulant fuir le dieu et ne pouvant franchir le fleuve Ladon, demandera aux Nymphes de la transformer en roselière. Pan coupera quelques roseaux de différentes longueurs pour en faire une flûte. Pan aimera également Séléné, la déesse de la Lune, et l'attirera dans les bois en lui promettant une toison de laine blanche.
Pan, qui donnera naissance au mot panique, ne supportera pas d'être dérangé pendant son sommeil. Il sèmera la panique dans les rangs des Géants, au cours des affrontements avec les dieux. Il sera l'un des personnages favoris des poètes bucoliques, comme son demi-frère Daphnis, qu'il aimera tendrement. Pan demandera au roi Pheidippidès, qui traversait le mont Parthénion en Arcadie pour demander de l'aide à Sparte avant la bataille de Marathon (490 avant Jésus-Christ), pourquoi les Athéniens ne lui rendaient pas de culte alors qu'il les protégeait. Les Perses subiront une cuisante défaite et Athènes offrira un sanctuaire à Pan. Les Romains identifieront Pan au dieu des bois Sylvain.
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Re: La Mythologie Grecque
EROS
Eros est le dieu de l'Amour et équivalent du dieu romain Cupidon. On le considérait comme une des forces primordiales de la nature, fils de Chaos, incarnation de l'harmonie et de la puissance créatrice dans l'univers. Depuis le VI avant Christos, il fut présenté en jeune homme vif et élégant, servi par Pathos (passion) ou Himéros (désir). Plus tard, la mythologie en fit le serviteur permanent de sa mère, Aphrodite, déesse de l'Amour.
Dans l'art grec, Éros était représenté en jeune homme mince et beau, les yeux souvent bandés pour indiquer l'aveuglement de l'amour. Il portait parfois une fleur, mais plus souvent un arc, avec lequel il envoyait des flèches d'argent, pointes de désir dans le cœur des dieux et des hommes. Dans la légende romaine, Éros prit sa forme définitive et fut représenté sous l'aspect d'un enfant, pourvu ou non d'ailes. Il intervint dès lors dans de nombreuses légendes, dont celle de Psyché, et l'on donna peu à peu à ce mythe une signification symbolique.
Eros est le dieu de l'Amour et équivalent du dieu romain Cupidon. On le considérait comme une des forces primordiales de la nature, fils de Chaos, incarnation de l'harmonie et de la puissance créatrice dans l'univers. Depuis le VI avant Christos, il fut présenté en jeune homme vif et élégant, servi par Pathos (passion) ou Himéros (désir). Plus tard, la mythologie en fit le serviteur permanent de sa mère, Aphrodite, déesse de l'Amour.
Dans l'art grec, Éros était représenté en jeune homme mince et beau, les yeux souvent bandés pour indiquer l'aveuglement de l'amour. Il portait parfois une fleur, mais plus souvent un arc, avec lequel il envoyait des flèches d'argent, pointes de désir dans le cœur des dieux et des hommes. Dans la légende romaine, Éros prit sa forme définitive et fut représenté sous l'aspect d'un enfant, pourvu ou non d'ailes. Il intervint dès lors dans de nombreuses légendes, dont celle de Psyché, et l'on donna peu à peu à ce mythe une signification symbolique.
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Re: La Mythologie Grecque
THEMIS
Une des Titanides, fille d'Ouranos et de Gaïa, le Ciel et la Terre, mère des trois Destinées et des saisons. Déesse de la Justice et de la Loi, Thémis assistait le dieu Zeus dans l'Olympe. Elle est souvent représentée dans l'art ancien, tenant les plateaux d'une balance avec laquelle elle pèse les arguments des parties adverses.
Une des Titanides, fille d'Ouranos et de Gaïa, le Ciel et la Terre, mère des trois Destinées et des saisons. Déesse de la Justice et de la Loi, Thémis assistait le dieu Zeus dans l'Olympe. Elle est souvent représentée dans l'art ancien, tenant les plateaux d'une balance avec laquelle elle pèse les arguments des parties adverses.
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Re: La Mythologie Grecque
PERSEPHONE
Perséphone est une des principales divinités chtoniennes des Grecs. Son histoire est contée notamment dans l'Hymne homérique à Déméter.
Perséphone est d'une rare beauté, et sa mère Déméter l'élève en secret en Sicile, son île favorite, où la jeune fille est en sécurité. Dans les bois d'Enna, Perséphone se divertit en compagnie des Océanides. Un jour, alors qu'elles sont occupées à cueillir des fleurs, Perséphone s'écarte du groupe, pour cueillir un narcisse. Là elle est remarquée par le puissant Hadès, son oncle, qui souhaite en faire sa reine. Il enlève la jeune fille qui d'un cri alerte sa mère mais celle-ci arrive trop tard. La scène se serait déroulée près du lac de Pergusa, en Sicile. Personne n'ayant rien vu, Déméter partira à la recherche de sa fille unique pendant neuf jours et neufs nuits avant de déclarer : « La Terre sera affamée tant que je n'aurai pas retrouvé ma fille. » Le soleil décidera alors de révéler à Déméter que c'est Hadès qui a enlevé sa fille. La déesse ira aux Enfers la chercher mais Hadès refusera de la rendre. L'affaire est portée devant Zeus.
Zeus n'est pas capable de prendre une décision car il ne veut froisser ni Déméter ni Hadès. Constatant que Coré (Perséphone) a mangé six pépins de grenades, le fruit des morts, Zeus pense qu'elle doit rester aux Enfers. Cependant il décide d'un compromis. La jeune fille passera six mois aux Enfers (la période automnale et hivernale) aux côtés de son époux en tant que Perséphone. Les six autres mois de l'année, elle retournera sur Terre en tant que Coré aider sa mère pour le printemps et l'été.
Perséphone semble avoir accepté son rôle de reine des Morts, car dans les légendes, elle agit toujours en accord avec son époux. Elle se montre même dure et inflexible. Toutefois, certains auteurs ne la reconnaissent pas comme la fille de Déméter, mais comme celle du Styx, et selon eux Perséphone est depuis toujours la déesse des Enfers.
Elle passe aussi pour la mère de Zagreus, conçu avec Zeus métamorphosé en serpent , d'ou vient le nom : le serpent qui rempe sous la terre (et en latin : bestia proserpens).
Perséphone est une des principales divinités chtoniennes des Grecs. Son histoire est contée notamment dans l'Hymne homérique à Déméter.
Perséphone est d'une rare beauté, et sa mère Déméter l'élève en secret en Sicile, son île favorite, où la jeune fille est en sécurité. Dans les bois d'Enna, Perséphone se divertit en compagnie des Océanides. Un jour, alors qu'elles sont occupées à cueillir des fleurs, Perséphone s'écarte du groupe, pour cueillir un narcisse. Là elle est remarquée par le puissant Hadès, son oncle, qui souhaite en faire sa reine. Il enlève la jeune fille qui d'un cri alerte sa mère mais celle-ci arrive trop tard. La scène se serait déroulée près du lac de Pergusa, en Sicile. Personne n'ayant rien vu, Déméter partira à la recherche de sa fille unique pendant neuf jours et neufs nuits avant de déclarer : « La Terre sera affamée tant que je n'aurai pas retrouvé ma fille. » Le soleil décidera alors de révéler à Déméter que c'est Hadès qui a enlevé sa fille. La déesse ira aux Enfers la chercher mais Hadès refusera de la rendre. L'affaire est portée devant Zeus.
Zeus n'est pas capable de prendre une décision car il ne veut froisser ni Déméter ni Hadès. Constatant que Coré (Perséphone) a mangé six pépins de grenades, le fruit des morts, Zeus pense qu'elle doit rester aux Enfers. Cependant il décide d'un compromis. La jeune fille passera six mois aux Enfers (la période automnale et hivernale) aux côtés de son époux en tant que Perséphone. Les six autres mois de l'année, elle retournera sur Terre en tant que Coré aider sa mère pour le printemps et l'été.
Perséphone semble avoir accepté son rôle de reine des Morts, car dans les légendes, elle agit toujours en accord avec son époux. Elle se montre même dure et inflexible. Toutefois, certains auteurs ne la reconnaissent pas comme la fille de Déméter, mais comme celle du Styx, et selon eux Perséphone est depuis toujours la déesse des Enfers.
Elle passe aussi pour la mère de Zagreus, conçu avec Zeus métamorphosé en serpent , d'ou vient le nom : le serpent qui rempe sous la terre (et en latin : bestia proserpens).
Dernière édition par Drizzten le Lun 04 Mai 2009, 17:45, édité 1 fois
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Re: La Mythologie Grecque
PROTEE
Dans la mythologie grecque, Protée (en grec ancien Πρωτεύς / Prôteús) est une divinité marine, mentionnée en particulier par Homère dans l'Odyssée comme « Vieillard de la Mer » et gardien des troupeaux de phoques de Poséidon. Il est doté du don de prophétie et du pouvoir de se métamorphoser.
Aucune mention n'était faite à son ascendance jusqu'à ce que de plus récents mythographes lui donnent Poséidon (ou Océan selon les auteurs) comme père et Téthys comme mère.
Cependant, certaines traditions non homériques de la guerre de Troie (représentées notamment par Hérodote ou Euripide) font de Protée un roi égyptien et lui donnent comme demeure l'île de Pharos, près de l'embouchure du Nil. Sur Pharos, il accueillit notamment Dionysos dans les errances du jeune dieu. Selon cette hypothèse, son nom pourrait n'être que la transcription de Prouïti, « la Sublime Porte » (un des épithètes des Pharaons).
Selon Philostrate (IV, 16), le fantôme d'Achille aurait déclaré à Apollonius de Tyane, venu honorer son tombeau et lui poser quelques questions notamment à propos de la présence réelle d'Hélène au moment du siège : « Pendant longtemps, nous avons été trompés, au point d'envoyer des ambassades aux Troyens et de combattre à cause d'elle, comme si elle s'était trouvée en Ilion, alors qu'elle vivait en Égypte et dans la maison de Protée, où elle avait entraîné Pâris. Et, lorsque la chose fut connue, nous avons continué à combattre pour la possession de Troie elle-même, afin de ne pas nous retirer déshonorés ».
Non seulement, il savait tout du passé et du présent, mais encore, il avait le pouvoir de prédire l'avenir. Et malgré ce don, il se gardait bien de partager facilement son savoir. Pour le consulter, il fallait le capturer par surprise durant sa sieste de midi car, à ce moment-là, il gagnait les grottes creuses en compagnie des phoques pour s'abriter des chaleurs du jour. Et même capturé, il pouvait encore prendre toutes les formes physiques qu'il voulait afin de s'échapper.
Dans l'Odyssée, Ménélas raconte à Télémaque qu'il y fut encalminé sur le chemin du retour à Sparte après la guerre de Troie. La fille de Protée lui révéla comment forcer son père à lui dire lequel des dieux il avait offensé et comment il pourrait se racheter pour rentrer chez lui. Il se cacha parmi les phoques de Protée et quand celui-ci émergea de la mer pour dormir parmi eux, Ménélas parvint à le capturer. Afin d'échapper à son assaillant, Protée prit tour à tour la forme d'un lion, d'un serpent, d'un léopard, d'un cochon et même de l'eau et d'un arbre. Mais ces métamorphoses furent vaines et il dut répondre aux questions de Ménélas. Ce dernier apprit ainsi que son frère Agamemnon avait été tué à son retour chez lui, qu'Ajax le Petit était mort dans un naufrage et qu'Ulysse avait échoué sur l'île de Calypso.
Une autre histoire raconte qu'un jour, les abeilles d'Aristée, fils d'Apollon, étaient toutes mortes d'une maladie apportée par les Dryades. Aristée demanda secours à Cyrène, sa mère. Celle-ci lui dit que Protée pouvait lui apprendre comment éviter un autre désastre de la sorte, mais seulement s'il en était forcé. Aristée devait immobiliser le dieu peu importe la forme qu'il prendrait. Ainsi, Protée dut l'informer qu'il devait sacrifier un taureau aux dieux, laisser la carcasse sur les lieux du sacrifice et y retourner après trois jours. Quand Aristée revint à cet endroit, il trouva un essaim d'abeilles dans la carcasse et la rapporta dans son rucher. Les abeilles ne connurent plus jamais la maladie.
Protée eut plusieurs enfants. Selon Homère, celle qui porta secours à Ménélas se nommait Idothée. Apollodore mentionne Polygonos et Télégonos, qui défièrent Héraclès à Torone et qui furent tués. De plus, selon Philostrate (I, 4), la mère d'Apollonios de Tyane eut la vision de Protée en rêve, qui lui annonca une naissance. Quand elle lui demanda de quoi elle accoucherait, le Vieillard de la mer répondit simplement : « De moi ».
La tragédie Hélène d'Euripide fait mention de Protée, un roi d'Égypte qui épousa la Néréide Psamathée, bien que la plupart des traditions aient donné à cette dernière le roi Éaque comme époux. Dans cette tragédie, le personnage Théoclymémos était le fils de ce roi et un autre passage suggère l'existence d'une fille, Ido. Protée, que l'on ne voit pas non plus, se rapproche bien peu du « Vieillard de la Mer ».
Dans la mythologie grecque, Protée (en grec ancien Πρωτεύς / Prôteús) est une divinité marine, mentionnée en particulier par Homère dans l'Odyssée comme « Vieillard de la Mer » et gardien des troupeaux de phoques de Poséidon. Il est doté du don de prophétie et du pouvoir de se métamorphoser.
Aucune mention n'était faite à son ascendance jusqu'à ce que de plus récents mythographes lui donnent Poséidon (ou Océan selon les auteurs) comme père et Téthys comme mère.
Cependant, certaines traditions non homériques de la guerre de Troie (représentées notamment par Hérodote ou Euripide) font de Protée un roi égyptien et lui donnent comme demeure l'île de Pharos, près de l'embouchure du Nil. Sur Pharos, il accueillit notamment Dionysos dans les errances du jeune dieu. Selon cette hypothèse, son nom pourrait n'être que la transcription de Prouïti, « la Sublime Porte » (un des épithètes des Pharaons).
Selon Philostrate (IV, 16), le fantôme d'Achille aurait déclaré à Apollonius de Tyane, venu honorer son tombeau et lui poser quelques questions notamment à propos de la présence réelle d'Hélène au moment du siège : « Pendant longtemps, nous avons été trompés, au point d'envoyer des ambassades aux Troyens et de combattre à cause d'elle, comme si elle s'était trouvée en Ilion, alors qu'elle vivait en Égypte et dans la maison de Protée, où elle avait entraîné Pâris. Et, lorsque la chose fut connue, nous avons continué à combattre pour la possession de Troie elle-même, afin de ne pas nous retirer déshonorés ».
Non seulement, il savait tout du passé et du présent, mais encore, il avait le pouvoir de prédire l'avenir. Et malgré ce don, il se gardait bien de partager facilement son savoir. Pour le consulter, il fallait le capturer par surprise durant sa sieste de midi car, à ce moment-là, il gagnait les grottes creuses en compagnie des phoques pour s'abriter des chaleurs du jour. Et même capturé, il pouvait encore prendre toutes les formes physiques qu'il voulait afin de s'échapper.
Dans l'Odyssée, Ménélas raconte à Télémaque qu'il y fut encalminé sur le chemin du retour à Sparte après la guerre de Troie. La fille de Protée lui révéla comment forcer son père à lui dire lequel des dieux il avait offensé et comment il pourrait se racheter pour rentrer chez lui. Il se cacha parmi les phoques de Protée et quand celui-ci émergea de la mer pour dormir parmi eux, Ménélas parvint à le capturer. Afin d'échapper à son assaillant, Protée prit tour à tour la forme d'un lion, d'un serpent, d'un léopard, d'un cochon et même de l'eau et d'un arbre. Mais ces métamorphoses furent vaines et il dut répondre aux questions de Ménélas. Ce dernier apprit ainsi que son frère Agamemnon avait été tué à son retour chez lui, qu'Ajax le Petit était mort dans un naufrage et qu'Ulysse avait échoué sur l'île de Calypso.
Une autre histoire raconte qu'un jour, les abeilles d'Aristée, fils d'Apollon, étaient toutes mortes d'une maladie apportée par les Dryades. Aristée demanda secours à Cyrène, sa mère. Celle-ci lui dit que Protée pouvait lui apprendre comment éviter un autre désastre de la sorte, mais seulement s'il en était forcé. Aristée devait immobiliser le dieu peu importe la forme qu'il prendrait. Ainsi, Protée dut l'informer qu'il devait sacrifier un taureau aux dieux, laisser la carcasse sur les lieux du sacrifice et y retourner après trois jours. Quand Aristée revint à cet endroit, il trouva un essaim d'abeilles dans la carcasse et la rapporta dans son rucher. Les abeilles ne connurent plus jamais la maladie.
Protée eut plusieurs enfants. Selon Homère, celle qui porta secours à Ménélas se nommait Idothée. Apollodore mentionne Polygonos et Télégonos, qui défièrent Héraclès à Torone et qui furent tués. De plus, selon Philostrate (I, 4), la mère d'Apollonios de Tyane eut la vision de Protée en rêve, qui lui annonca une naissance. Quand elle lui demanda de quoi elle accoucherait, le Vieillard de la mer répondit simplement : « De moi ».
La tragédie Hélène d'Euripide fait mention de Protée, un roi d'Égypte qui épousa la Néréide Psamathée, bien que la plupart des traditions aient donné à cette dernière le roi Éaque comme époux. Dans cette tragédie, le personnage Théoclymémos était le fils de ce roi et un autre passage suggère l'existence d'une fille, Ido. Protée, que l'on ne voit pas non plus, se rapproche bien peu du « Vieillard de la Mer ».
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Re: La Mythologie Grecque
CRONOS
Dans la mythologie grecque, Cronos (en grec ancien Κρόνος / Krónos "le corbeau"), fils d'Ouranos (le Ciel) et Gaïa (la Terre), est le roi des Titans et le père de Zeus. Il est souvent confondu avec son homophone Chronos (grec Χρόνος / Khrónos), divinité primordiale du temps dans les traditions orphiques.
Il correspond à Saturne chez les Romains.
Alors qu' Ouranos empêchait Gaïa d'accoucher des Titans et des cyclopes en la pénétrant sans relâche, Chronos prit une arme et trancha les parties génitales de son père, qui retourna dans les Cieux. Ses parties génitales tombèrent dans la mer et flottèrent sur l'écume jusqu'à l'île de Chypre où elles créèrent la déesse Cypris. Pour se venger, Ouranos lui jeta une malédiction : lorsque le fils de Cronos atteindra l'âge adulte, il se retournera lui aussi contre son père.
Les Titans sortirent alors du ventre de Gaïa. Mais Cronos refusa de laisser en liberté ces créatures monstrueuses ainsi enfantées par Gaïa et Ouranos : les Cyclopes et les Hécatonchires. Il a même chargé de chaînes ses frères diformes et les a précipités dans les profondeurs de Tartare, le monde souterrain.
Cronos se proclama roi de ce monde dont il avait rétabli l'équilibre autrefois, un monde voulu par Gaïa la terre. Il se lia avec Rhéa, et n'oubliant pas la malédiction d'Ouranos : il mangea chacun de ses enfants au fur et à mesure qu'ils naissaient. Hestia, Déméter et Héra, ses trois premières filles, puis Hadès et Poséidon furent ainsi avalées par Cronos. Mais lorsque arriva le sixième, Rhéa, sur le conseil de sa mère Gaïa, cacha l'enfant et le remplaça par une pierre que Cronos engloutit directement.
L'enfant qui a été ainsi épargné portait le nom de Zeus. Il grandit loin de ses parents, et une fois arrivé à maturité, il rencontra une des trois mille filles d'Océan, Métis, déesse de la ruse. Zeus voulait aller libérer ses frères et sœurs, et Métis l'aida. Elle prépara un breuvage qu'elle confia à Rhéa dans le but de le faire boire à Cronos. Lorsque Cronos le porta à ses lèvres, il vomit tout ce qu'il avait ingurgité jusque là. Zeus, Déméter, Hestia, Héra, Poséidon et Hadès se réfugièrent sur les cimes du Mont Olympe.
Alors débuta la titanomachie, guerre entre les Titans et les Olympiens. Après plusieurs confrontations, les Olympiens prirent conscience qu'ils étaient plus faibles que les Titans. Ils s'allièrent avec les Cyclopes et les géants. Les Cyclopes leurs fournirent des armes : à Zeus, ils remirent la foudre et le tonnerre, à Poséidon, un trident capable d'ébranler le sol et à Hadès un casque qui avait le pouvoir de rendre invisible celui qui le portait. Grâce à ces armes et à l'aide musclée des Hécatonchires (monstres à cent bras et cinquante têtes), les Olympiens remportèrent la victoire contre les Titans.
Zeus régnait alors en roi tout-puissant, Dieu parmi les dieux. Mais Gaïa ne voulait pas que ses fils, les Titans, soient réduits à l'esclavage. Elle s'unit alors à Tartare. De cette union émergea Typhon, un terrible monstre. Gaïa espérait faire ployer Zeus, car elle rêvait toujours d'un monde sans souverain, Titans et Olympiens vivant en harmonie.
À la vue de Typhon, les Dieux de l'Olympe s'enfuirent. Seul Zeus accepta de l'affronter. Mais Typhon gagna la terrible bataille. Il enleva les nerfs et les tendons de Zeus, les cacha et confia Zeus à la garde d'un autre dragon.
Mais les Olympiens avaient honte de leur fuite. Hades s'empara du casque d'invisibilité, alla chercher les nerfs et les tendons de Zeus, et les réajusta sur le Dieu des dieux. Zeus s'élança alors et terrassa cette fois Typhon et le précipita dans l'Etna, sous la garde des Cyclopes.
Attributs de Cronos: La faux et le sablier
Dans la mythologie grecque, Cronos (en grec ancien Κρόνος / Krónos "le corbeau"), fils d'Ouranos (le Ciel) et Gaïa (la Terre), est le roi des Titans et le père de Zeus. Il est souvent confondu avec son homophone Chronos (grec Χρόνος / Khrónos), divinité primordiale du temps dans les traditions orphiques.
Il correspond à Saturne chez les Romains.
Alors qu' Ouranos empêchait Gaïa d'accoucher des Titans et des cyclopes en la pénétrant sans relâche, Chronos prit une arme et trancha les parties génitales de son père, qui retourna dans les Cieux. Ses parties génitales tombèrent dans la mer et flottèrent sur l'écume jusqu'à l'île de Chypre où elles créèrent la déesse Cypris. Pour se venger, Ouranos lui jeta une malédiction : lorsque le fils de Cronos atteindra l'âge adulte, il se retournera lui aussi contre son père.
Les Titans sortirent alors du ventre de Gaïa. Mais Cronos refusa de laisser en liberté ces créatures monstrueuses ainsi enfantées par Gaïa et Ouranos : les Cyclopes et les Hécatonchires. Il a même chargé de chaînes ses frères diformes et les a précipités dans les profondeurs de Tartare, le monde souterrain.
Cronos se proclama roi de ce monde dont il avait rétabli l'équilibre autrefois, un monde voulu par Gaïa la terre. Il se lia avec Rhéa, et n'oubliant pas la malédiction d'Ouranos : il mangea chacun de ses enfants au fur et à mesure qu'ils naissaient. Hestia, Déméter et Héra, ses trois premières filles, puis Hadès et Poséidon furent ainsi avalées par Cronos. Mais lorsque arriva le sixième, Rhéa, sur le conseil de sa mère Gaïa, cacha l'enfant et le remplaça par une pierre que Cronos engloutit directement.
L'enfant qui a été ainsi épargné portait le nom de Zeus. Il grandit loin de ses parents, et une fois arrivé à maturité, il rencontra une des trois mille filles d'Océan, Métis, déesse de la ruse. Zeus voulait aller libérer ses frères et sœurs, et Métis l'aida. Elle prépara un breuvage qu'elle confia à Rhéa dans le but de le faire boire à Cronos. Lorsque Cronos le porta à ses lèvres, il vomit tout ce qu'il avait ingurgité jusque là. Zeus, Déméter, Hestia, Héra, Poséidon et Hadès se réfugièrent sur les cimes du Mont Olympe.
Alors débuta la titanomachie, guerre entre les Titans et les Olympiens. Après plusieurs confrontations, les Olympiens prirent conscience qu'ils étaient plus faibles que les Titans. Ils s'allièrent avec les Cyclopes et les géants. Les Cyclopes leurs fournirent des armes : à Zeus, ils remirent la foudre et le tonnerre, à Poséidon, un trident capable d'ébranler le sol et à Hadès un casque qui avait le pouvoir de rendre invisible celui qui le portait. Grâce à ces armes et à l'aide musclée des Hécatonchires (monstres à cent bras et cinquante têtes), les Olympiens remportèrent la victoire contre les Titans.
Zeus régnait alors en roi tout-puissant, Dieu parmi les dieux. Mais Gaïa ne voulait pas que ses fils, les Titans, soient réduits à l'esclavage. Elle s'unit alors à Tartare. De cette union émergea Typhon, un terrible monstre. Gaïa espérait faire ployer Zeus, car elle rêvait toujours d'un monde sans souverain, Titans et Olympiens vivant en harmonie.
À la vue de Typhon, les Dieux de l'Olympe s'enfuirent. Seul Zeus accepta de l'affronter. Mais Typhon gagna la terrible bataille. Il enleva les nerfs et les tendons de Zeus, les cacha et confia Zeus à la garde d'un autre dragon.
Mais les Olympiens avaient honte de leur fuite. Hades s'empara du casque d'invisibilité, alla chercher les nerfs et les tendons de Zeus, et les réajusta sur le Dieu des dieux. Zeus s'élança alors et terrassa cette fois Typhon et le précipita dans l'Etna, sous la garde des Cyclopes.
Attributs de Cronos: La faux et le sablier
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Re: La Mythologie Grecque
HELIOS
Hélios ou Sol est l'Ancien dieu du Soleil, fils des Titans Hypérion et Théia, et frère de Séléné, déesse de la Lune, et d'Éos, déesse de l'Aurore. Hélios traversait les cieux chaque jour dans son chariot doré, procurant la lumière aux dieux et aux mortels. Le soir, il s'enfonçait dans l'océan de l'ouest, et une capsule dorée le ramenait vers son palais à l'est. Seul Hélios contrôlait les chevaux attelés à son chariot ardent. Aussi, quand son fils Phaéthon l'eut persuadé de le laisser conduire, il périt.
L'ensemble du monde grec adorait Hélios, mais son principal lieu de culte se situait à Rhodes. Une des Sept Merveilles du monde, le Colosse de Rhodes représentait Hélios. Il est souvent identifié par la suite avec Apollon, dieu du Soleil.
Hélios ou Sol est l'Ancien dieu du Soleil, fils des Titans Hypérion et Théia, et frère de Séléné, déesse de la Lune, et d'Éos, déesse de l'Aurore. Hélios traversait les cieux chaque jour dans son chariot doré, procurant la lumière aux dieux et aux mortels. Le soir, il s'enfonçait dans l'océan de l'ouest, et une capsule dorée le ramenait vers son palais à l'est. Seul Hélios contrôlait les chevaux attelés à son chariot ardent. Aussi, quand son fils Phaéthon l'eut persuadé de le laisser conduire, il périt.
L'ensemble du monde grec adorait Hélios, mais son principal lieu de culte se situait à Rhodes. Une des Sept Merveilles du monde, le Colosse de Rhodes représentait Hélios. Il est souvent identifié par la suite avec Apollon, dieu du Soleil.
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Re: La Mythologie Grecque
SELENE
Dans la mythologie grecque, Séléné (en grec ancien Σελήνη / Selếnê), fille des Titans Hypérion et Théia, sœur d'Hélios (le Soleil) et d'Éos (l'Aurore), est une déesse de la Lune — plus spécifiquement de la pleine lune, second membre de la triade composée d'Artémis (nouvelle lune) et d'Hécate (lune décroissante). Elle est souvent assimilée à Artémis, même si elle personnifie plutôt l'astre lunaire lui-même.
Elle est généralement décrite comme une belle femme au visage pâle ou blanc, vétue de longues robes fluides blanches ou argentées et portant une lune en croissant retournée sur sa tête. D'autres sources racontent qu'elle porte également une torche et d'autres encore lui prêtent deux grandes ailes blanches dans le dos.
Après s'être baignée dans l'océan, elle mène un char argenté à travers le ciel obscur, tiré par des chevaux blancs dans certains contes et par des bœufs blancs dans d'autres. Elle est également souvent dépeinte montant un cheval ou un taureau. Elle luit d'une douce lumière argentée pendant qu'elle voyage à travers les cieux, renvoyant sa douce lumière sur la terre ensommeillée.
Elle eut plusieurs amants, parmi lesquels :
Pan, qui la séduira en lui offrant un troupeau de bœufs blancs ;
Zeus, de qui elle aura deux filles, Hersé et Pandia ;
Endymion, un jeune et beau berger, qu'elle plonge dans un sommeil éternel pour qu'il conserve sa beauté.
Dans la mythologie grecque, Séléné (en grec ancien Σελήνη / Selếnê), fille des Titans Hypérion et Théia, sœur d'Hélios (le Soleil) et d'Éos (l'Aurore), est une déesse de la Lune — plus spécifiquement de la pleine lune, second membre de la triade composée d'Artémis (nouvelle lune) et d'Hécate (lune décroissante). Elle est souvent assimilée à Artémis, même si elle personnifie plutôt l'astre lunaire lui-même.
Elle est généralement décrite comme une belle femme au visage pâle ou blanc, vétue de longues robes fluides blanches ou argentées et portant une lune en croissant retournée sur sa tête. D'autres sources racontent qu'elle porte également une torche et d'autres encore lui prêtent deux grandes ailes blanches dans le dos.
Après s'être baignée dans l'océan, elle mène un char argenté à travers le ciel obscur, tiré par des chevaux blancs dans certains contes et par des bœufs blancs dans d'autres. Elle est également souvent dépeinte montant un cheval ou un taureau. Elle luit d'une douce lumière argentée pendant qu'elle voyage à travers les cieux, renvoyant sa douce lumière sur la terre ensommeillée.
Elle eut plusieurs amants, parmi lesquels :
Pan, qui la séduira en lui offrant un troupeau de bœufs blancs ;
Zeus, de qui elle aura deux filles, Hersé et Pandia ;
Endymion, un jeune et beau berger, qu'elle plonge dans un sommeil éternel pour qu'il conserve sa beauté.
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Re: La Mythologie Grecque
EOS
L'Aurore était fille de titan et de la terre, ou selon Esiode, de Théia et d'Hypérion, soeur du soleil et de la lune.
Cette déesse ouvrait les portes du jour. Après avoir attelé les chevaux au char du soleil, elle le précédait sur le sien. Ayant épousé Persés, fils d'un Titan, elle eut pour enfant les Vents, les Astres et Lucifer.
Amoureuse du jeune Thiton, fils de Laomédon et frère de Priam, elle l'enleva, l'épousa, et en eut deux fils dont la mort lui fut si difficile à supporter que ses larmes abondantes produisirent la rosée du matin, l'un Memnon, roi d'Ethiopie, l'autre Hermethion.
Sont second époux fut Céphale qu'elle enleva à Procris, fille d'Erechtée, roi d'athènes, et en eut un fils. Depuis elle enleva Orion et beaucoup d'autres.
Les anciens la représantant vêtue d'une robe de safran, ou d'un jaune pale, une verge ou une torche à la main, sortant d'un palais de vermeil, et montée sur un char de même métal ayant des reflets de feu.
Homère lui donne deux chevaux, qu'il nomme Lampos et Phaéton, et la dépeint avec un grand voile sombre jeté en arrière, ouvrant de ses doigts de rose la barrière du jour.
D'autres poètes lui donnent des chevaux blancs ou même Pégase pour monture.
Quelquefois on la représente sous la figure d'une jeune nymphe couronnée de fleurs, et montée sur un char tiré par Pégase. De la main gauche elle tient un flambeau, et de l'autre elle répand une pluie de roses. Dans une peinture antique, elle chasse de sa présence la Nuit et le Sommeil.
L'Aurore était fille de titan et de la terre, ou selon Esiode, de Théia et d'Hypérion, soeur du soleil et de la lune.
Cette déesse ouvrait les portes du jour. Après avoir attelé les chevaux au char du soleil, elle le précédait sur le sien. Ayant épousé Persés, fils d'un Titan, elle eut pour enfant les Vents, les Astres et Lucifer.
Amoureuse du jeune Thiton, fils de Laomédon et frère de Priam, elle l'enleva, l'épousa, et en eut deux fils dont la mort lui fut si difficile à supporter que ses larmes abondantes produisirent la rosée du matin, l'un Memnon, roi d'Ethiopie, l'autre Hermethion.
Sont second époux fut Céphale qu'elle enleva à Procris, fille d'Erechtée, roi d'athènes, et en eut un fils. Depuis elle enleva Orion et beaucoup d'autres.
Les anciens la représantant vêtue d'une robe de safran, ou d'un jaune pale, une verge ou une torche à la main, sortant d'un palais de vermeil, et montée sur un char de même métal ayant des reflets de feu.
Homère lui donne deux chevaux, qu'il nomme Lampos et Phaéton, et la dépeint avec un grand voile sombre jeté en arrière, ouvrant de ses doigts de rose la barrière du jour.
D'autres poètes lui donnent des chevaux blancs ou même Pégase pour monture.
Quelquefois on la représente sous la figure d'une jeune nymphe couronnée de fleurs, et montée sur un char tiré par Pégase. De la main gauche elle tient un flambeau, et de l'autre elle répand une pluie de roses. Dans une peinture antique, elle chasse de sa présence la Nuit et le Sommeil.
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Re: La Mythologie Grecque
HYPNOS
Dans la mythologie grecque, Hypnos (en grec ancien Ὕπνος) est le dieu du sommeil, connu chez les Romains sous le nom de Somnus.
Fils de Nyx, la Nuit, il est aussi selon l'Iliade le frère jumeau de Thanatos, la Mort. Selon Hésiode, il vit dans les terres inconnues de l'Ouest ; chez Homère, il habite Lemnos. Les scholiastes d'Homère se sont interrogés à ce sujet. Selon certains, les Lemniens appréciaient beaucoup le vin, ils accueillaient donc Hypnos avec plaisir. Selon d'autres, Hypnos était amoureux de Pasithée, l'une des Charites, qui habitait cette cité. Peut-être enfin Hypnos était-il honoré à Lemnos.
Il peut endormir aussi bien les hommes que les dieux. Ainsi, au chant XIV de l'Iliade, Héra lui demande d'endormir Zeus en personne, afin que Poséidon puisse aider les Grecs malgré l'interdiction du maître de l'Olympe. Elle l'appelle « maître des hommes et des dieux ». Hypnos admet qu'il peut endormir tous les dieux, même Océan. Il rappelle aussi qu'il a déjà endormi Zeus auparavant, déjà à la demande d'Héra, afin que celle-ci puisse faire périr Héraclès. Furieux, Zeus avait tenté de le jeter du haut de l'Olympe, et Hypnos n'avait dû son salut qu'à sa mère. Sur la promesse d'Héra de lui donner la main de Pasithée, Hypnos se laisse fléchir. Il se change en oiseau et, encore une fois, endort Zeus.
Hypnos, sur les tombeaux, désigne l'éternel Sommeil.
Hypnos est également considéré comme étant le gardien de la nuit, celui qui reste éveillé quand le monde est endormi. C'est aussi le surnom du poète et résistant français René Char qui publia Les Feuillets d'Hypnos sous l'Occupation. Il se considérait comme celui qui veillait sur son peuple dans la nuit de la Seconde Guerre Mondiale.
Dans la mythologie grecque, Hypnos (en grec ancien Ὕπνος) est le dieu du sommeil, connu chez les Romains sous le nom de Somnus.
Fils de Nyx, la Nuit, il est aussi selon l'Iliade le frère jumeau de Thanatos, la Mort. Selon Hésiode, il vit dans les terres inconnues de l'Ouest ; chez Homère, il habite Lemnos. Les scholiastes d'Homère se sont interrogés à ce sujet. Selon certains, les Lemniens appréciaient beaucoup le vin, ils accueillaient donc Hypnos avec plaisir. Selon d'autres, Hypnos était amoureux de Pasithée, l'une des Charites, qui habitait cette cité. Peut-être enfin Hypnos était-il honoré à Lemnos.
Il peut endormir aussi bien les hommes que les dieux. Ainsi, au chant XIV de l'Iliade, Héra lui demande d'endormir Zeus en personne, afin que Poséidon puisse aider les Grecs malgré l'interdiction du maître de l'Olympe. Elle l'appelle « maître des hommes et des dieux ». Hypnos admet qu'il peut endormir tous les dieux, même Océan. Il rappelle aussi qu'il a déjà endormi Zeus auparavant, déjà à la demande d'Héra, afin que celle-ci puisse faire périr Héraclès. Furieux, Zeus avait tenté de le jeter du haut de l'Olympe, et Hypnos n'avait dû son salut qu'à sa mère. Sur la promesse d'Héra de lui donner la main de Pasithée, Hypnos se laisse fléchir. Il se change en oiseau et, encore une fois, endort Zeus.
Hypnos, sur les tombeaux, désigne l'éternel Sommeil.
Hypnos est également considéré comme étant le gardien de la nuit, celui qui reste éveillé quand le monde est endormi. C'est aussi le surnom du poète et résistant français René Char qui publia Les Feuillets d'Hypnos sous l'Occupation. Il se considérait comme celui qui veillait sur son peuple dans la nuit de la Seconde Guerre Mondiale.
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Re: La Mythologie Grecque
THANATOS
Dans la mythologie grecque, Thanatos (en grec ancien Θάνατος / Thánatos) est la personnification de la Mort. Selon Hésiode, il est le fils de Nyx (la Nuit), qui l'avait conçu avec Érèbe (les Ténèbres). Thanatos est également le frère jumeau d'Hypnos la personnification du Sommeil.
Ennemi implacable du genre humain, il a fixé son séjour dans le Tartare, selon Hésiode, devant la porte des Enfers, selon d'autres poètes. C'est en ces lieux qu'Héraclès l'enchaîna avec des liens de diamant, lorsqu'il vint délivrer Alceste. Thanatos était rarement nommé en Grèce, car la superstition craignait de réveiller une idée fâcheuse, en rappelant à l'esprit l'image de la destruction.
Les Éléens et les Lacédémoniens l'honoraient d'un culte particulier, mais on ne sait rien touchant le culte qu'ils lui rendaient. Les Romains lui élevèrent aussi des autels.
Thanatos avait un cœur de fer, des entrailles d'airain et une âme de bronze. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un enfant noir avec des pieds tordus, et caressé par la Nuit, sa mère. Quelquefois ses pieds, sans être difformes, sont seulement croisés, symbole de la gêne où les corps se trouvent dans la tombe.
Cette divinité apparaît aussi sur les sculptures anciennes avec un visage défait et amaigri, les yeux fermés, couverte d'un voile, et tenant, comme le Temps, une faux à la main. Cet attribut semble signifier que la vie est moissonnée comme le blé.
Les sculpteurs et les peintres ont conservé cette faux à la Mort, et se sont fait un plaisir à lui donner les traits les plus hideux. C'est, le plus souvent, sous la forme d'un squelette qu'ils la représentent.
Les attributs communs à Thanatos et à la Nuit sont les ailes et le flambeau renversé ; mais Thanatos est encore distingué par une urne et un papillon. L'urne est censée contenir des cendres, et le papillon prenant son essor est l'emblème de l'espoir d'une autre vie.
Postérité [modifier]
Le mot « Thanatos », personnification de la mort, a connu une grande fortune. On le retrouve ainsi en psychanalyse, Sigmund Freud nommant « Thanatos » la pulsion de mort qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de vie, « Éros ».
Dans la mythologie grecque, Thanatos (en grec ancien Θάνατος / Thánatos) est la personnification de la Mort. Selon Hésiode, il est le fils de Nyx (la Nuit), qui l'avait conçu avec Érèbe (les Ténèbres). Thanatos est également le frère jumeau d'Hypnos la personnification du Sommeil.
Ennemi implacable du genre humain, il a fixé son séjour dans le Tartare, selon Hésiode, devant la porte des Enfers, selon d'autres poètes. C'est en ces lieux qu'Héraclès l'enchaîna avec des liens de diamant, lorsqu'il vint délivrer Alceste. Thanatos était rarement nommé en Grèce, car la superstition craignait de réveiller une idée fâcheuse, en rappelant à l'esprit l'image de la destruction.
Les Éléens et les Lacédémoniens l'honoraient d'un culte particulier, mais on ne sait rien touchant le culte qu'ils lui rendaient. Les Romains lui élevèrent aussi des autels.
Thanatos avait un cœur de fer, des entrailles d'airain et une âme de bronze. Les Grecs le représentaient sous la figure d'un enfant noir avec des pieds tordus, et caressé par la Nuit, sa mère. Quelquefois ses pieds, sans être difformes, sont seulement croisés, symbole de la gêne où les corps se trouvent dans la tombe.
Cette divinité apparaît aussi sur les sculptures anciennes avec un visage défait et amaigri, les yeux fermés, couverte d'un voile, et tenant, comme le Temps, une faux à la main. Cet attribut semble signifier que la vie est moissonnée comme le blé.
Les sculpteurs et les peintres ont conservé cette faux à la Mort, et se sont fait un plaisir à lui donner les traits les plus hideux. C'est, le plus souvent, sous la forme d'un squelette qu'ils la représentent.
Les attributs communs à Thanatos et à la Nuit sont les ailes et le flambeau renversé ; mais Thanatos est encore distingué par une urne et un papillon. L'urne est censée contenir des cendres, et le papillon prenant son essor est l'emblème de l'espoir d'une autre vie.
Postérité [modifier]
Le mot « Thanatos », personnification de la mort, a connu une grande fortune. On le retrouve ainsi en psychanalyse, Sigmund Freud nommant « Thanatos » la pulsion de mort qui, selon lui, habite chaque être humain. Il l'oppose à la pulsion de vie, « Éros ».
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Re: La Mythologie Grecque
PRIAPE
Dieu de la Fertilité, protecteur des jardins et des troupeaux. Il était le fils d'Aphrodite, déesse de l'Amour, et de Dionysos, dieu du Vin, ou, selon d'autres récits, fils d'Hermès, messager des dieux. Il était généralement représenté de façon assez grotesque, pourvu d'un énorme phallus. Les Romains mettaient des statues osées de Priape dans le jardin pour servir d'épouvantail.
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Dieu de la Fertilité, protecteur des jardins et des troupeaux. Il était le fils d'Aphrodite, déesse de l'Amour, et de Dionysos, dieu du Vin, ou, selon d'autres récits, fils d'Hermès, messager des dieux. Il était généralement représenté de façon assez grotesque, pourvu d'un énorme phallus. Les Romains mettaient des statues osées de Priape dans le jardin pour servir d'épouvantail.
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Re: La Mythologie Grecque
EOLE
Dans la mythologie grecque, Éole (en grec ancien Αἴολος Ai̋olos) est un personnage assimilé au dieu des Vents.
En fait, il semble d'abord avoir été considéré comme un simple mortel, comme en témoigne l'Odyssée, où Homère en fait le fils d'Hippotès, est un roi mortel d'Éolie, ami des dieux, à qui Zeus donna la maîtrise des vents.
L'Énéide présente une version différente : « Dans une vaste caverne, Éole tient enchaînés et emprisonnés les vents, qui s'efforcent de fuir, ainsi que les tempêtes bruyantes. »
Quand Ulysse revint de Troie, son bateau fut secoué par une violente tempête. Mais Éole lui donna une outre où était enfermés les vents contraires. De même qu'Éole le lui avait recommandé, Ulysse ordonna à ses compagnons de ne pas ouvrir l'outre. Malheureusement, ses compagnons voulurent voir ce que l'outre renfermait et l'ouvrirent ; les vents contraires s'échappèrent alors précipitament et se déchaînèrent en tous sens. Ils perdirent le contrôle du bateau et arrivèrent sur une île à Tinos.
De son nom découlent l'adjectif éolien et le substantif éolienne.
Dans la mythologie grecque, Éole (en grec ancien Αἴολος Ai̋olos) est un personnage assimilé au dieu des Vents.
En fait, il semble d'abord avoir été considéré comme un simple mortel, comme en témoigne l'Odyssée, où Homère en fait le fils d'Hippotès, est un roi mortel d'Éolie, ami des dieux, à qui Zeus donna la maîtrise des vents.
L'Énéide présente une version différente : « Dans une vaste caverne, Éole tient enchaînés et emprisonnés les vents, qui s'efforcent de fuir, ainsi que les tempêtes bruyantes. »
Quand Ulysse revint de Troie, son bateau fut secoué par une violente tempête. Mais Éole lui donna une outre où était enfermés les vents contraires. De même qu'Éole le lui avait recommandé, Ulysse ordonna à ses compagnons de ne pas ouvrir l'outre. Malheureusement, ses compagnons voulurent voir ce que l'outre renfermait et l'ouvrirent ; les vents contraires s'échappèrent alors précipitament et se déchaînèrent en tous sens. Ils perdirent le contrôle du bateau et arrivèrent sur une île à Tinos.
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Re: La Mythologie Grecque
RHEA
Rhéa ou Cybèle était la mère des dieux. C'était une Titanide, la fille d'Ouranos et de Gaïa, le Ciel et la Terre, sour et femme du Titan Cronos. Pendant longtemps, Cronos et Rhéa régnèrent sur l'univers. Cronos, averti qu'un de ses enfants devait le détrôner, chercha à échapper à son destin en dévorant ses enfants. Lors de la naissance de Zeus, Rhéa dupa son mari en lui donnant à avaler une pierre enveloppée d'un lange a la place de l'enfant. Entre-temps, elle l'avait caché en Crète. Plus tard, quand Zeus eut atteint l'âge adulte, il força son père à dégurgiter la pierre et les cinq autres enfants qu'il avait eu de Rhéa : Poséidon, dieu de la Mer!; Hadès, dieu des Morts!; Déméter, déesse de la Terre!; Hestia, déesse du Foyer, et Héra, déesse du Mariage, qui devint la femme de Zeus. Dans la mythologie romaine, Rhéa fut assimilée à Cybèle, la Grande Mère des dieux.
Rhéa ou Cybèle était la mère des dieux. C'était une Titanide, la fille d'Ouranos et de Gaïa, le Ciel et la Terre, sour et femme du Titan Cronos. Pendant longtemps, Cronos et Rhéa régnèrent sur l'univers. Cronos, averti qu'un de ses enfants devait le détrôner, chercha à échapper à son destin en dévorant ses enfants. Lors de la naissance de Zeus, Rhéa dupa son mari en lui donnant à avaler une pierre enveloppée d'un lange a la place de l'enfant. Entre-temps, elle l'avait caché en Crète. Plus tard, quand Zeus eut atteint l'âge adulte, il força son père à dégurgiter la pierre et les cinq autres enfants qu'il avait eu de Rhéa : Poséidon, dieu de la Mer!; Hadès, dieu des Morts!; Déméter, déesse de la Terre!; Hestia, déesse du Foyer, et Héra, déesse du Mariage, qui devint la femme de Zeus. Dans la mythologie romaine, Rhéa fut assimilée à Cybèle, la Grande Mère des dieux.
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Re: La Mythologie Grecque
OCEAN
Pour les anciens, la terre est une vaste plaine ondulée, qui présente la forme d'un' disque et qu'entoure de toutes parts le fleuve Océan, époux de la Titanide Téthys, qui personnifie les profondeurs de la mer.
Le fleuve Océan, qui n'a ni source ni embouchure, forme un orbe immense qui s'alimente lui-même et donne naissance à toutes les mers, à tous les fleuves et à toutes les rivières. Il a trois mille fils qui sont les fleuves, et autant de filles qui sont les nymphes océanides.
Océan n'a pas dans l'art un type déterminé qui le distingue nettement des autres fleuves : la grande statue du Capitole qui représente ce dieu passait autrefois pour une figure du Rhin. On en a aussi un fort beau buste, où il est représenté avec des dauphins dans la barbe .
Les côtes lointaines du fleuve Océan sont habitées par des peuples fabuleux : au nord, les Cimmériens, qui ne voient jamais la lumière du jour; à l'orient, les Arimaspes et les Amazones; au midi, les Pygmées. A l'occident le gigantesque Atlas supporte le ciel sur ses fortes épaules : il possède de nombreux troupeaux et habite le jardin des Hespérides.
Dans la mythologie, Océan est le premier dieu des eaux, fils d'Ouranos ou le Ciel et de Gaïa, c'est-à-dire la Terre ; c'est le père de tous les êtres.
Homère dit que les dieux tiraient leur origine de l'Océan et de Téthys. Dans le même poète on voit que les dieux allaient souvent en Éthiopie visiter l'Océan et prendre part aux fêtes et aux sacrifices qu'on y célébrait. Enfin on raconte que Héra, dès sa naissance, fut confiée par Rhéa, sa mère, aux soins de l'Océan et de Téthys, afin de la dérober à la cruelle voracité de Cronos.
Océan est donc vieux comme le monde même. C'est pourquoi on le représente sous la forme d'un vieillard assis sur les ondes de la mer, avec une pique à la main et un monstre marin près de lui. Ce vieillard tient une urne et verse de l'eau, symbole de la mer, des fleuves et des fontaines.
On lui offrait habituellement en sacrifice de grandes victimes, et, avant les expéditions difficiles, on lui faisait des libations. Il n'était pas seulement vénéré par les hommes, mais encore par les dieux. Dans les Géorgiques de Virgile, la nymphe Cyrène, au milieu du palais du Pénée, à la source de ce fleuve, fait un sacrifice à l'Océan ; à trois reprises différentes, elle verse le vin sur le feu de l'autel, et trois fois la flamme rejaillit jusqu'à la voûte du palais, présage rassurant pour la nymphe et son fils Aristée.
Pour les anciens, la terre est une vaste plaine ondulée, qui présente la forme d'un' disque et qu'entoure de toutes parts le fleuve Océan, époux de la Titanide Téthys, qui personnifie les profondeurs de la mer.
Le fleuve Océan, qui n'a ni source ni embouchure, forme un orbe immense qui s'alimente lui-même et donne naissance à toutes les mers, à tous les fleuves et à toutes les rivières. Il a trois mille fils qui sont les fleuves, et autant de filles qui sont les nymphes océanides.
Océan n'a pas dans l'art un type déterminé qui le distingue nettement des autres fleuves : la grande statue du Capitole qui représente ce dieu passait autrefois pour une figure du Rhin. On en a aussi un fort beau buste, où il est représenté avec des dauphins dans la barbe .
Les côtes lointaines du fleuve Océan sont habitées par des peuples fabuleux : au nord, les Cimmériens, qui ne voient jamais la lumière du jour; à l'orient, les Arimaspes et les Amazones; au midi, les Pygmées. A l'occident le gigantesque Atlas supporte le ciel sur ses fortes épaules : il possède de nombreux troupeaux et habite le jardin des Hespérides.
Dans la mythologie, Océan est le premier dieu des eaux, fils d'Ouranos ou le Ciel et de Gaïa, c'est-à-dire la Terre ; c'est le père de tous les êtres.
Homère dit que les dieux tiraient leur origine de l'Océan et de Téthys. Dans le même poète on voit que les dieux allaient souvent en Éthiopie visiter l'Océan et prendre part aux fêtes et aux sacrifices qu'on y célébrait. Enfin on raconte que Héra, dès sa naissance, fut confiée par Rhéa, sa mère, aux soins de l'Océan et de Téthys, afin de la dérober à la cruelle voracité de Cronos.
Océan est donc vieux comme le monde même. C'est pourquoi on le représente sous la forme d'un vieillard assis sur les ondes de la mer, avec une pique à la main et un monstre marin près de lui. Ce vieillard tient une urne et verse de l'eau, symbole de la mer, des fleuves et des fontaines.
On lui offrait habituellement en sacrifice de grandes victimes, et, avant les expéditions difficiles, on lui faisait des libations. Il n'était pas seulement vénéré par les hommes, mais encore par les dieux. Dans les Géorgiques de Virgile, la nymphe Cyrène, au milieu du palais du Pénée, à la source de ce fleuve, fait un sacrifice à l'Océan ; à trois reprises différentes, elle verse le vin sur le feu de l'autel, et trois fois la flamme rejaillit jusqu'à la voûte du palais, présage rassurant pour la nymphe et son fils Aristée.
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Re: La Mythologie Grecque
PROMETHEE
Le culte du feu, chez tous les peuples de l'antiquité, suivit de près celui qu'on rendit au Soleil et à Zeus, c'est-à-dire à l'astre dont les rayons bienfaisants réchauffent et éclairent le monde, et à la foudre qui déchire la nue, frappe la terre, consume la nature vivante et répand au loin la consternation et l'effroi. Évidemment les premiers hommes, dont les regards se portaient avec crainte et admiration vers les feux célestes, ne tardèrent pas non plus à remarquer avec étonnement les feux de la terre. Pouvaient-ils ne pas admirer la flamme des volcans, les phosphorescences, les gaz lumineux, les feux follets des marécages, l'incandescence produite par le frottement rapide de deux morceaux de bois, l'étincelle qui jaillit du choc de deux cailloux ?
Cependant, le feu ne leur semblait pas être fait pour leur usage, c'était un élément dont la divinité avait le secret, et qu'elle s'était réservé comme un privilège précieux. Comment capter ces foyers de chaleur et de lumière placés à une telle hauteur au-dessus de leur tête, ou enfouis si mystérieusement sous leurs pieds ?
Celui qui le premier leur procurerait le feu ne pouvait donc être à leurs yeux un simple mortel, mais plutôt un Titan, un émule hardi et heureux de la divinité, ou, pour mieux dire, un véritable dieu. Tel fut Prométhée.
Fils de Japet et de l'Océanide Clymène, ou, selon d'autres, de la Néréide Asia, ou encore de Thémis, soeur aînée de Saturne, Prométhée, dont le nom en grec signifie "prévoyant" , ne fut pas seulement un dieu industrieux, mais plutôt un créateur. Il remarqua que, parmi toutes les créatures vivantes, il n'y en avait pas encore une seule capable de découvrir, d'étudier, d'utiliser les forces de la nature ; de commander aux autres êtres, d'établir entre eux l'ordre et l'harmonie, de communiquer par la pensée avec les dieux, d'embrasser par son intelligence non seulement le monde visible, mais encore les principes et l'essence de toutes choses : et du limon de la terre il forma l'homme.
Athéna, admirant la beauté de son ouvrage,offrit à Prométhée tout ce qui pouvait contribuer à sa perfection. Avec reconnaissance, Prométhée accepta l'offre de la déesse, mais ajouta que, pour choisir ce qu'il conviendrait le mieux à l'oeuvre qu'il avait créée, il lui fallait voir lui-même les régions célestes. Athéna le ravit au ciel, et il n'en descendit qu'après avoir dérobé aux dieux, pour le donner à l'homme, le feu, élément indispensable à l'industrie humaine. Ce feu divin qu'il apporta sur la terre, Prométhée le prit, dit-on, au char du Soleil, et le dissimula dans la tige d'une férule, bâton creux.
Irrité d'un si audacieux attentat, Zeus ordonna à Héphaïstos de forger une femme qui fût douée de toutes les perfections, et de la présenter à l'assemblée des dieux. Athéna la revêtit d'une robe d'une blancheur éblouissante, lui couvrit la tête d'un voile et de guirlandes de fleurs qu'elle surmonta d'une couronne d'or. En cet état, Héphaïstos l'amena lui-même. Tous les dieux admirèrent cette nouvelle créature, et chacun voulut lui faire son présent. Athéna lui apprit les arts qui conviennent à son sexe, entre autres l'art de faire de la toile. Aphrodite répandit le charme autour d'elle avec le désir inquiet et les soins fatigants. Les Grâces et la déesse de la Persuasion ornèrent sa gorge de colliers d'or. Hermès lui donna la parole avec l'art d'engager les coeurs par des discours insinuants. Enfin, tous les dieux lui ayant fait des présents, elle en reçut le nom de Pandore (du grec pan, " tout , et doron, " don "). Pour Zeus, il lui remit une boîte bien close, et lui ordonna de la porter à Prométhée.
Celui-ci, se défiant de quelque piège, ne voulut recevoir ni Pandore, ni la boîte, et recommanda même à son frère, Epiméthée, de ne rien recevoir de la part de Zeus. Mais Epiméthée, dont le nom en grec signifie " qui réfléchit trop tard ", ne jugeait des closes qu'après l'événement. À l'aspect de Pandore, toutes les recommandations fraternelles furent oubliées, et il la prit pour épouse. La boîte fatale fut ouverte et laissa échapper tous les maux et tous les crimes, qui depuis se sont répandus dans l'Univers. Épiméthée voulut la refermer ; mais il n'était plus temps. Il n'y retint que l'Espérance qui était près de s'envoler, et qui demeura dans la boîte hermétiquement refermée.
Le culte du feu, chez tous les peuples de l'antiquité, suivit de près celui qu'on rendit au Soleil et à Zeus, c'est-à-dire à l'astre dont les rayons bienfaisants réchauffent et éclairent le monde, et à la foudre qui déchire la nue, frappe la terre, consume la nature vivante et répand au loin la consternation et l'effroi. Évidemment les premiers hommes, dont les regards se portaient avec crainte et admiration vers les feux célestes, ne tardèrent pas non plus à remarquer avec étonnement les feux de la terre. Pouvaient-ils ne pas admirer la flamme des volcans, les phosphorescences, les gaz lumineux, les feux follets des marécages, l'incandescence produite par le frottement rapide de deux morceaux de bois, l'étincelle qui jaillit du choc de deux cailloux ?
Cependant, le feu ne leur semblait pas être fait pour leur usage, c'était un élément dont la divinité avait le secret, et qu'elle s'était réservé comme un privilège précieux. Comment capter ces foyers de chaleur et de lumière placés à une telle hauteur au-dessus de leur tête, ou enfouis si mystérieusement sous leurs pieds ?
Celui qui le premier leur procurerait le feu ne pouvait donc être à leurs yeux un simple mortel, mais plutôt un Titan, un émule hardi et heureux de la divinité, ou, pour mieux dire, un véritable dieu. Tel fut Prométhée.
Fils de Japet et de l'Océanide Clymène, ou, selon d'autres, de la Néréide Asia, ou encore de Thémis, soeur aînée de Saturne, Prométhée, dont le nom en grec signifie "prévoyant" , ne fut pas seulement un dieu industrieux, mais plutôt un créateur. Il remarqua que, parmi toutes les créatures vivantes, il n'y en avait pas encore une seule capable de découvrir, d'étudier, d'utiliser les forces de la nature ; de commander aux autres êtres, d'établir entre eux l'ordre et l'harmonie, de communiquer par la pensée avec les dieux, d'embrasser par son intelligence non seulement le monde visible, mais encore les principes et l'essence de toutes choses : et du limon de la terre il forma l'homme.
Athéna, admirant la beauté de son ouvrage,offrit à Prométhée tout ce qui pouvait contribuer à sa perfection. Avec reconnaissance, Prométhée accepta l'offre de la déesse, mais ajouta que, pour choisir ce qu'il conviendrait le mieux à l'oeuvre qu'il avait créée, il lui fallait voir lui-même les régions célestes. Athéna le ravit au ciel, et il n'en descendit qu'après avoir dérobé aux dieux, pour le donner à l'homme, le feu, élément indispensable à l'industrie humaine. Ce feu divin qu'il apporta sur la terre, Prométhée le prit, dit-on, au char du Soleil, et le dissimula dans la tige d'une férule, bâton creux.
Irrité d'un si audacieux attentat, Zeus ordonna à Héphaïstos de forger une femme qui fût douée de toutes les perfections, et de la présenter à l'assemblée des dieux. Athéna la revêtit d'une robe d'une blancheur éblouissante, lui couvrit la tête d'un voile et de guirlandes de fleurs qu'elle surmonta d'une couronne d'or. En cet état, Héphaïstos l'amena lui-même. Tous les dieux admirèrent cette nouvelle créature, et chacun voulut lui faire son présent. Athéna lui apprit les arts qui conviennent à son sexe, entre autres l'art de faire de la toile. Aphrodite répandit le charme autour d'elle avec le désir inquiet et les soins fatigants. Les Grâces et la déesse de la Persuasion ornèrent sa gorge de colliers d'or. Hermès lui donna la parole avec l'art d'engager les coeurs par des discours insinuants. Enfin, tous les dieux lui ayant fait des présents, elle en reçut le nom de Pandore (du grec pan, " tout , et doron, " don "). Pour Zeus, il lui remit une boîte bien close, et lui ordonna de la porter à Prométhée.
Celui-ci, se défiant de quelque piège, ne voulut recevoir ni Pandore, ni la boîte, et recommanda même à son frère, Epiméthée, de ne rien recevoir de la part de Zeus. Mais Epiméthée, dont le nom en grec signifie " qui réfléchit trop tard ", ne jugeait des closes qu'après l'événement. À l'aspect de Pandore, toutes les recommandations fraternelles furent oubliées, et il la prit pour épouse. La boîte fatale fut ouverte et laissa échapper tous les maux et tous les crimes, qui depuis se sont répandus dans l'Univers. Épiméthée voulut la refermer ; mais il n'était plus temps. Il n'y retint que l'Espérance qui était près de s'envoler, et qui demeura dans la boîte hermétiquement refermée.
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Re: La Mythologie Grecque
JAPET
Japet représente l'ancêtre de l'humanité. Peut-être faut-il reconnaître dans ce personnage celui que la Genèse donne pour fils à Noé, Japhet, dont le nom personnifie une des grandes races primitives. Il était regardé par les Grecs comme le type de ce qu'il y a de plus ancien et il est habituellement associé à Saturne. Il avait épousé Asia, fille d'Océan, et eut plusieurs enfants,entre autres Prométhée, Épiméthée et Atlas. Le Titan Japet n'a pas de rôle dans la mythologie ; son importance vient de l'antiquité qu'on lui attribuait et qui lui donnait la même date qu'aux plus anciens Dieux.
Bien que le Titan Japet soit regardé comme l'ancêtre ,de l'humanité, il paraît que c'est à son fils Prométhée que nous devons la forme particulière qui nous distingue des animaux. « Prométhée, dit Ovide, ayant détrempé de la terre avec de l'eau, en forma l'homme à la ressemblance des Dieux ; et, tandis que tous les autres animaux ont la tête penchée vers la terre, l'homme seul la lève vers le ciel, et porte ses regards jusqu'aux astres. » La fabrication de l'homme par Prométhée est représentée sur des monuments assez nombreux, mais qui 'appartiennent pour la plupart à une basse époque.
Japet représente l'ancêtre de l'humanité. Peut-être faut-il reconnaître dans ce personnage celui que la Genèse donne pour fils à Noé, Japhet, dont le nom personnifie une des grandes races primitives. Il était regardé par les Grecs comme le type de ce qu'il y a de plus ancien et il est habituellement associé à Saturne. Il avait épousé Asia, fille d'Océan, et eut plusieurs enfants,entre autres Prométhée, Épiméthée et Atlas. Le Titan Japet n'a pas de rôle dans la mythologie ; son importance vient de l'antiquité qu'on lui attribuait et qui lui donnait la même date qu'aux plus anciens Dieux.
Bien que le Titan Japet soit regardé comme l'ancêtre ,de l'humanité, il paraît que c'est à son fils Prométhée que nous devons la forme particulière qui nous distingue des animaux. « Prométhée, dit Ovide, ayant détrempé de la terre avec de l'eau, en forma l'homme à la ressemblance des Dieux ; et, tandis que tous les autres animaux ont la tête penchée vers la terre, l'homme seul la lève vers le ciel, et porte ses regards jusqu'aux astres. » La fabrication de l'homme par Prométhée est représentée sur des monuments assez nombreux, mais qui 'appartiennent pour la plupart à une basse époque.
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Re: La Mythologie Grecque
ATLAS
Atlas, fils du Titan Japet et de l'Océanide Clymène, petit-fils d'Ouranos et neveu de Cronos, prêta son concours aux Géants dans leur guerre contre Zeus. En punition de cette complicité, le maure de l'Olympe, resté vainqueur, le changea en montagne, et le condamna à soutenir sur ses épaules la voûte du ciel.
D'après une autre fable, Atlas, propriétaire du jardin des Hespérides, averti par un oracle de se défier d'un fils de Zeus, refusa l'hospitalité à Persée qui lui présenta la tête de Méduse et le changea en montagne.
On le représente comme un géant debout au milieu des eaux, supportant la sphère céleste, et gémissant sous un tel fardeau. Heraclès un jour prit sa place, et lui permit de se reposer, mais depuis longtemps Hercule a quitté ce monde, et Atlas, le dos voûté, continue à endurer des fatigues séculaires sous le poids du ciel.
Au-dessus de sa tête il aperçoit parfois les Atlantides ses filles qui, sous le nom de Pléiades, se groupent et brillent, parmi les étoiles. À ses pieds, du côté de la Mauritanie, il apercevait aussi les Hespérides, Eglé, Aréthuse et Hypéréthuse, trois filles que lui donna Hespéris ou la Nuit, son épouse, issue d'Hespérus (Vesper).
Ces trois soeurs avaient dans leur jardin les pommiers aux fruits d'or, arbres fameux placés sous la garde d'un dragon aux cent têtes. Ces pommes d'or, sur lesquelles le terrible dragon tenait les yeux sans cesse ouverts, avaient une vertu surprenante.
Ce fut avec une d'elles que la Discorde brouilla les trois déesses, Héra, Aphrodite et Athéna ; ce fut avec le même fruit qu'Hippomène vainquit à la course l'invincible Atalante et obtint sa main en récompense de la victoire. Afin de retarder Atalante dans sa course, l'adroit Hippomène lui jetait à quelque distance l'une de l'autre des pommes d'or qu'elle s'attardait à ramasser.
L'Atlas Farnèse au musée de Naples, montre le géant portant le ciel , sur ses épaule Atlas est le père des Pléiades, constellations qui apparaissent dans le signe du Taureau. Elles sont au nombre de sept, niais il y en a une, Mérope, qui n'aime pas à se montrer, parce qu'elle est honteuse d'être vue par les hommes. Elle seule en effet n'a eu pour époux qu'un simple mortel, tandis que ses soeurs sont unies à des Dieux
Atlas, fils du Titan Japet et de l'Océanide Clymène, petit-fils d'Ouranos et neveu de Cronos, prêta son concours aux Géants dans leur guerre contre Zeus. En punition de cette complicité, le maure de l'Olympe, resté vainqueur, le changea en montagne, et le condamna à soutenir sur ses épaules la voûte du ciel.
D'après une autre fable, Atlas, propriétaire du jardin des Hespérides, averti par un oracle de se défier d'un fils de Zeus, refusa l'hospitalité à Persée qui lui présenta la tête de Méduse et le changea en montagne.
On le représente comme un géant debout au milieu des eaux, supportant la sphère céleste, et gémissant sous un tel fardeau. Heraclès un jour prit sa place, et lui permit de se reposer, mais depuis longtemps Hercule a quitté ce monde, et Atlas, le dos voûté, continue à endurer des fatigues séculaires sous le poids du ciel.
Au-dessus de sa tête il aperçoit parfois les Atlantides ses filles qui, sous le nom de Pléiades, se groupent et brillent, parmi les étoiles. À ses pieds, du côté de la Mauritanie, il apercevait aussi les Hespérides, Eglé, Aréthuse et Hypéréthuse, trois filles que lui donna Hespéris ou la Nuit, son épouse, issue d'Hespérus (Vesper).
Ces trois soeurs avaient dans leur jardin les pommiers aux fruits d'or, arbres fameux placés sous la garde d'un dragon aux cent têtes. Ces pommes d'or, sur lesquelles le terrible dragon tenait les yeux sans cesse ouverts, avaient une vertu surprenante.
Ce fut avec une d'elles que la Discorde brouilla les trois déesses, Héra, Aphrodite et Athéna ; ce fut avec le même fruit qu'Hippomène vainquit à la course l'invincible Atalante et obtint sa main en récompense de la victoire. Afin de retarder Atalante dans sa course, l'adroit Hippomène lui jetait à quelque distance l'une de l'autre des pommes d'or qu'elle s'attardait à ramasser.
L'Atlas Farnèse au musée de Naples, montre le géant portant le ciel , sur ses épaule Atlas est le père des Pléiades, constellations qui apparaissent dans le signe du Taureau. Elles sont au nombre de sept, niais il y en a une, Mérope, qui n'aime pas à se montrer, parce qu'elle est honteuse d'être vue par les hommes. Elle seule en effet n'a eu pour époux qu'un simple mortel, tandis que ses soeurs sont unies à des Dieux
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Re: La Mythologie Grecque
THEMIS
Thémis, fille du Ciel et de la Terre ou d'Ouranos et de Titée, était soeur aînée de Cronos et tante de Zeus. La fable dit qu'elle voulait garder sa virginité, mais que Zeus la força de l'épouser, et qu'il la rendit mère de trois filles, l'Équité, la Loi et la Paix.
On fait encore de Thémis la mère des Heures et des Parques. Dans l'Olympe, cette déesse est assise auprès du trône de Zeus ; elle aide le dieu de ses conseils qui sont tous inspirés par la prudence et l'amour de la justice. Elle préside ou assiste aux délibérations des dieux. C'est elle que Zeus charge des missions les plus difficiles et les plus importantes. On la regardait comme la déesse de la Justice dont on lui fit porter le nom.
Dès l'origine, elle eut des temples où se rendaient des oracles. Sur le mont Parnasse, elle avait même un oracle de moitié avec Tellus (la Terre) ; elle le céda plus tard à Apollon de Delphes. Elle prédisait l'avenir non seulement aux hommes, mais encore aux dieux. C'est elle qui révéla ce que les Parques avaient ordonné du fils qui devait naître de Thétis. Elle empêcha Zeus, Poséidon et Apollon d'épouser cette Néréide dont ils étaient amoureux, parce qu'elle devait être mère d'un fils plus grand que son père.
Ses attributs ordinaires sont ceux de la Justice : la balance et l'épée, ou un faisceau de haches entouré de verges, symbole de l'autorité chez les Romains. Une main au bout d'un sceptre est encore un de ses attributs. Quelquefois on la représente avec un bandeau sur les yeux, pour désigner l'impartialité qui convient au caractère du juge.
Thémis, fille du Ciel et de la Terre ou d'Ouranos et de Titée, était soeur aînée de Cronos et tante de Zeus. La fable dit qu'elle voulait garder sa virginité, mais que Zeus la força de l'épouser, et qu'il la rendit mère de trois filles, l'Équité, la Loi et la Paix.
On fait encore de Thémis la mère des Heures et des Parques. Dans l'Olympe, cette déesse est assise auprès du trône de Zeus ; elle aide le dieu de ses conseils qui sont tous inspirés par la prudence et l'amour de la justice. Elle préside ou assiste aux délibérations des dieux. C'est elle que Zeus charge des missions les plus difficiles et les plus importantes. On la regardait comme la déesse de la Justice dont on lui fit porter le nom.
Dès l'origine, elle eut des temples où se rendaient des oracles. Sur le mont Parnasse, elle avait même un oracle de moitié avec Tellus (la Terre) ; elle le céda plus tard à Apollon de Delphes. Elle prédisait l'avenir non seulement aux hommes, mais encore aux dieux. C'est elle qui révéla ce que les Parques avaient ordonné du fils qui devait naître de Thétis. Elle empêcha Zeus, Poséidon et Apollon d'épouser cette Néréide dont ils étaient amoureux, parce qu'elle devait être mère d'un fils plus grand que son père.
Ses attributs ordinaires sont ceux de la Justice : la balance et l'épée, ou un faisceau de haches entouré de verges, symbole de l'autorité chez les Romains. Une main au bout d'un sceptre est encore un de ses attributs. Quelquefois on la représente avec un bandeau sur les yeux, pour désigner l'impartialité qui convient au caractère du juge.
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Re: La Mythologie Grecque
OURANOS
Ouranos ou Uranus était le fils de Gaia (la terre) qui s'unit à lui pour engendrer les Titans, les Cyclopes, les Géants, et un grand nombre de dieux. Haïssant ses enfants, il les jeta révoltés, les Cyclopes, dans le Tartare, sombre lieu du monde souterrain qui se trouve aussi éloigné de la terre que du ciel; Si on y jetait une enclume, elle mettrait neuf jours pour en atteindre le fond. Pour se venger, la Terre-Mère(Gouvernée par Gaïa) , persuada les Titans d'attaquer leur père et c'est ce qu'ils firent, sous la conduite de Cronos, le plus jeune des sept qu'elle arma d'une faucille en silex. Ils surprirent Ouranos dans son sommeil, et ce fut avec la faucille en silex que l'impitoyable Cronos le châtra; s'emparant des organes génitaux de la main gauche (qui a été depuis lors de mauvais augure), il les jeta, ainsi que la faucille dans la mer près du cap Drépanon. Mais des gouttes de sang s'écoulant de la blessure tombèrent sur la Terre-Mère(Gouverne par Gaïa) et elle donna naissance aux trois Erinnyes. Les Titans alors relâchèrent les Cyclopes du Tartare et confièrent la souveraineté de la terre à Cronos. Mais ce dernier ne fut pas plutôt maître du pouvoir suprême qu'il relégua de nouveau les cyclopes dans le Tartare avec les géants aux cent bras, et, prenant pour épouse sa sour Rhéa, il régna sur l'Elide.
Ouranos ou Uranus était le fils de Gaia (la terre) qui s'unit à lui pour engendrer les Titans, les Cyclopes, les Géants, et un grand nombre de dieux. Haïssant ses enfants, il les jeta révoltés, les Cyclopes, dans le Tartare, sombre lieu du monde souterrain qui se trouve aussi éloigné de la terre que du ciel; Si on y jetait une enclume, elle mettrait neuf jours pour en atteindre le fond. Pour se venger, la Terre-Mère(Gouvernée par Gaïa) , persuada les Titans d'attaquer leur père et c'est ce qu'ils firent, sous la conduite de Cronos, le plus jeune des sept qu'elle arma d'une faucille en silex. Ils surprirent Ouranos dans son sommeil, et ce fut avec la faucille en silex que l'impitoyable Cronos le châtra; s'emparant des organes génitaux de la main gauche (qui a été depuis lors de mauvais augure), il les jeta, ainsi que la faucille dans la mer près du cap Drépanon. Mais des gouttes de sang s'écoulant de la blessure tombèrent sur la Terre-Mère(Gouverne par Gaïa) et elle donna naissance aux trois Erinnyes. Les Titans alors relâchèrent les Cyclopes du Tartare et confièrent la souveraineté de la terre à Cronos. Mais ce dernier ne fut pas plutôt maître du pouvoir suprême qu'il relégua de nouveau les cyclopes dans le Tartare avec les géants aux cent bras, et, prenant pour épouse sa sour Rhéa, il régna sur l'Elide.
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Re: La Mythologie Grecque
GAIA
Gaïa ou Terra est la personnification de la Terre-Mère et fille de Chaos. Elle était la mère et la femme du Ciel-Père, Ouranos. Ils étaient les parents des premières créatures vivantes, les Titans, les Cyclopes, et les géants aux cent bras, les Hécatonchires. Ouranos, qui craignait et haïssait ces monstres bien qu'ils soient ses enfants, les emprisonna dans un endroit secret, laissant les Cyclopes et les Titans en liberté. Gaïa, persuada alors son fils, le Titan Cronos, de renverser son père. Il émascula Ouranos et, du sang qui jaillit, Gaïa engendra une autre race de monstres géants et les trois déesses vengeresses, les Érinyes. Son dernier et plus terrible enfant fut Typhon, un monstre à cent têtes, qui, bien que vaincu par le dieu Zeus, était supposé vomir les flots de lave du mont Etna.
Gaïa ou Terra est la personnification de la Terre-Mère et fille de Chaos. Elle était la mère et la femme du Ciel-Père, Ouranos. Ils étaient les parents des premières créatures vivantes, les Titans, les Cyclopes, et les géants aux cent bras, les Hécatonchires. Ouranos, qui craignait et haïssait ces monstres bien qu'ils soient ses enfants, les emprisonna dans un endroit secret, laissant les Cyclopes et les Titans en liberté. Gaïa, persuada alors son fils, le Titan Cronos, de renverser son père. Il émascula Ouranos et, du sang qui jaillit, Gaïa engendra une autre race de monstres géants et les trois déesses vengeresses, les Érinyes. Son dernier et plus terrible enfant fut Typhon, un monstre à cent têtes, qui, bien que vaincu par le dieu Zeus, était supposé vomir les flots de lave du mont Etna.
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LES CENTAURES
Peuple sauvage d'aspect monstrueux -chevaux à torse et tête d'homme- qui habitait, selon la légende, en Thessalie et en Arcadie. Nés de l'union illusoire d'Ixion et de Néphélé, ils étaient redoutables pour leur brutalité, à l'exception de Chiron et de Pholos. Ainsi invités aux noces de Pirithoos, roi des Lapithes, il s'enivrèrent et s'emparèrent de la jeune épouse et d'autres femmes, mais ils furent vaincus et chassés de Thessalie. Le combat des Centaures et des Lapithes et la victoire de ces derniers, aidés par Thésée, symbolise le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Un des Centaures, Nessos, est lié à la légende de la mort d'Héraclès. Chiron se distinguait de ses semblables, brutaux et incultes, par sa bonté et sa sagesse. Apollon et Artémis lui enseignèrent l'art de la médecine et de la chasse, puis il fut lui même l'éducateur d'Asclépios, d'Achille, d'Héraclès, de Jason, de Palamède et d'autres héros. Il sauva Pélée, attaqué par les Centaures, puis, blessé, lui même accidentellement par Héraclès et souffrant atrocement, il accepta de mourir à la place de Prométhée lui cédant son droit à l'immortalité. Il prend place parmi les constellations sous le nom de sagittaire
Peuple sauvage d'aspect monstrueux -chevaux à torse et tête d'homme- qui habitait, selon la légende, en Thessalie et en Arcadie. Nés de l'union illusoire d'Ixion et de Néphélé, ils étaient redoutables pour leur brutalité, à l'exception de Chiron et de Pholos. Ainsi invités aux noces de Pirithoos, roi des Lapithes, il s'enivrèrent et s'emparèrent de la jeune épouse et d'autres femmes, mais ils furent vaincus et chassés de Thessalie. Le combat des Centaures et des Lapithes et la victoire de ces derniers, aidés par Thésée, symbolise le triomphe de la civilisation sur la barbarie. Un des Centaures, Nessos, est lié à la légende de la mort d'Héraclès. Chiron se distinguait de ses semblables, brutaux et incultes, par sa bonté et sa sagesse. Apollon et Artémis lui enseignèrent l'art de la médecine et de la chasse, puis il fut lui même l'éducateur d'Asclépios, d'Achille, d'Héraclès, de Jason, de Palamède et d'autres héros. Il sauva Pélée, attaqué par les Centaures, puis, blessé, lui même accidentellement par Héraclès et souffrant atrocement, il accepta de mourir à la place de Prométhée lui cédant son droit à l'immortalité. Il prend place parmi les constellations sous le nom de sagittaire
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Re: La Mythologie Grecque
CERBERE
Cerbère, chien à trois têtes, au cou hérissé de serpents, issu du géant Typhon et du monstre Echidna, était le frère d'Orthos, de la Chimère, du Sphinx, de l'Hydre de Lerne et du Lion de Némée. Ses dents noires, tranchantes, pénétraient jusqu'à la moelle des os, et injectaient dans leur morsure un poison mortel. Couché dans un antre, sur la rive du Styx, où il était attaché avec des liens de serpents, il gardait la porte des Enfers et du palais de Hadès. Il caressait les ombres qui entraient, et menaçait de ses aboiements et des trois gueules béantes celles qui voulaient en sortir. Heraclès l'enchaîna lorsqu'il retira Alceste des Enfers, et l'arracha du trône de Hadès sous lequel il s'était réfugié.
En Thessalie, et dans différents pays de la Grèce, on montrait des cavernes par où, disait-on, Heracles avait amené sur la terre ce monstre infernal. Mais, selon la croyance ou la légende populaire la plus répandue, c'était par la caverne du cap Ténare, en Laconie, que Cerbère, enchaîné et têtes basses, était venu à la suite de son vainqueur. En ce lieu, et en souvenir de cette victoire, on avait élevé un temple à Hercule, après avoir comblé le souterrain.
Orphée endormit Cerbère au son de sa lyre lorsqu'il alla chercher Eurydice ; la Sibylle de Cumes l'endormit aussi avec une pâte assaisonnée de miel et d'opium lorsqu'elle conduisit Enée aux Enfers.
Cerbère, chien à trois têtes, au cou hérissé de serpents, issu du géant Typhon et du monstre Echidna, était le frère d'Orthos, de la Chimère, du Sphinx, de l'Hydre de Lerne et du Lion de Némée. Ses dents noires, tranchantes, pénétraient jusqu'à la moelle des os, et injectaient dans leur morsure un poison mortel. Couché dans un antre, sur la rive du Styx, où il était attaché avec des liens de serpents, il gardait la porte des Enfers et du palais de Hadès. Il caressait les ombres qui entraient, et menaçait de ses aboiements et des trois gueules béantes celles qui voulaient en sortir. Heraclès l'enchaîna lorsqu'il retira Alceste des Enfers, et l'arracha du trône de Hadès sous lequel il s'était réfugié.
En Thessalie, et dans différents pays de la Grèce, on montrait des cavernes par où, disait-on, Heracles avait amené sur la terre ce monstre infernal. Mais, selon la croyance ou la légende populaire la plus répandue, c'était par la caverne du cap Ténare, en Laconie, que Cerbère, enchaîné et têtes basses, était venu à la suite de son vainqueur. En ce lieu, et en souvenir de cette victoire, on avait élevé un temple à Hercule, après avoir comblé le souterrain.
Orphée endormit Cerbère au son de sa lyre lorsqu'il alla chercher Eurydice ; la Sibylle de Cumes l'endormit aussi avec une pâte assaisonnée de miel et d'opium lorsqu'elle conduisit Enée aux Enfers.
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Re: La Mythologie Grecque
ECHIDNA
Echidna, femme et serpent à la fois, engendrée par Gaia et Tartare , selon une autre version, par Chrysaor et Callirhoé ou de Phorcys et Céto. Elle vivait dans une caverne en Cilicie au pays des Arimes ou dans le Péloponnèse. Malfaisante à cause de sa progéniture et parfois même dévoreuse d'infortunés voyageurs, elle devait être tuée par Argos aux-cent-yeux, qui la surprit dans son sommeil. Elle passe pour avoir donné le jour avec Typhon aux créatures fabuleuses de la mythologie: L'Hydre de Lerne avait un corps de chien, huit ou neuf têtes de serpents, dont l'une était immortelle, mais, selon certains, elle avait cinquante, ou cent, voire jusqu'à dix mille têtes. Mais tout le monde est d'accord pour dire que le poison qu'elle fabriquait était si fort que son haleine seule ou l'odeur laissée après son passage suffisait à faire mourir. Mais Héraclès arriva à la tuer dans le second de ses célèbres Travaux
Echidna, femme et serpent à la fois, engendrée par Gaia et Tartare , selon une autre version, par Chrysaor et Callirhoé ou de Phorcys et Céto. Elle vivait dans une caverne en Cilicie au pays des Arimes ou dans le Péloponnèse. Malfaisante à cause de sa progéniture et parfois même dévoreuse d'infortunés voyageurs, elle devait être tuée par Argos aux-cent-yeux, qui la surprit dans son sommeil. Elle passe pour avoir donné le jour avec Typhon aux créatures fabuleuses de la mythologie: L'Hydre de Lerne avait un corps de chien, huit ou neuf têtes de serpents, dont l'une était immortelle, mais, selon certains, elle avait cinquante, ou cent, voire jusqu'à dix mille têtes. Mais tout le monde est d'accord pour dire que le poison qu'elle fabriquait était si fort que son haleine seule ou l'odeur laissée après son passage suffisait à faire mourir. Mais Héraclès arriva à la tuer dans le second de ses célèbres Travaux
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Re: La Mythologie Grecque
TYPHON
Il était mi homme mi fauve. Il était ailé et ses yeux lançaient des flammes. Sa tête touchait aux étoiles, ses bras étendus touchaient l'Orient et l'Occident, et au bout de ces bras il avait cent têtes de dragons. Le bas de son corps était entouré de vipères. Typhon fut élevé à Delphes par le serpent Python. Il attaqua les Olympiens qui s'enfuirent tous sauf Athéna et Zeus. Un combat eut lieu : Typhon réussit à couper les muscles et les tendons de Zeus qu'il enferma dans une peau d'ours et le réduit ainsi à l'impuissance. Hermès et Pan les récupérèrent cependant, et Zeus emprisonna Typhon sous une montagne. On attribue à Typhon et à Echidna une descendance de plusieurs monstres comme le chien Orthros, L'Hydre de Lerne et Chimère.
Il était mi homme mi fauve. Il était ailé et ses yeux lançaient des flammes. Sa tête touchait aux étoiles, ses bras étendus touchaient l'Orient et l'Occident, et au bout de ces bras il avait cent têtes de dragons. Le bas de son corps était entouré de vipères. Typhon fut élevé à Delphes par le serpent Python. Il attaqua les Olympiens qui s'enfuirent tous sauf Athéna et Zeus. Un combat eut lieu : Typhon réussit à couper les muscles et les tendons de Zeus qu'il enferma dans une peau d'ours et le réduit ainsi à l'impuissance. Hermès et Pan les récupérèrent cependant, et Zeus emprisonna Typhon sous une montagne. On attribue à Typhon et à Echidna une descendance de plusieurs monstres comme le chien Orthros, L'Hydre de Lerne et Chimère.
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Re: La Mythologie Grecque
LES GORGONES
Monstres fabuleux, enfants des divinités marines Phorcys et de Céto.
On les representait sous la forme de femmes à la chevelure faite de serpents entrelacés et parfois dotées d'ailes; elles vivaient près du pays des Hespérides.
On distingue en général trois Gorgones:
- Euryale,
- Sthéno,
- Méduse (la seule mortelle).
Cette dernière dont le regard pétrifiait, fut vaincue par Persée qui trancha la tête de Méduse, d'un seul coup de serpe; alors, à sa grande surprise, Pégase, le cheval ailé, et le guerrier Chrysaor brandissant un sabre d'or, jaillirent de son corps décapité. Selon la légende, Méduse aurait été une belle jeune fille, un peu trop fière de sa chevelure. Pour la punir, Athéna l'aurait changée en un paquet de serpents.
Athéna plaça sa tête sur son égide. Dans une autre tradition, elle aurait enterré cette tête sous la place du marché d'Athènes pour la protéger cette ville et aurait donné une mèche de "cheveux" à la ville de Tégée pour la protéger. (Méduse signifie "celle qui protège" en grec)
Asclépios découvrit que le sang de la Méduse faisait mourir ou ressusciter selon de quelle veine il provenait.
Monstres fabuleux, enfants des divinités marines Phorcys et de Céto.
On les representait sous la forme de femmes à la chevelure faite de serpents entrelacés et parfois dotées d'ailes; elles vivaient près du pays des Hespérides.
On distingue en général trois Gorgones:
- Euryale,
- Sthéno,
- Méduse (la seule mortelle).
Cette dernière dont le regard pétrifiait, fut vaincue par Persée qui trancha la tête de Méduse, d'un seul coup de serpe; alors, à sa grande surprise, Pégase, le cheval ailé, et le guerrier Chrysaor brandissant un sabre d'or, jaillirent de son corps décapité. Selon la légende, Méduse aurait été une belle jeune fille, un peu trop fière de sa chevelure. Pour la punir, Athéna l'aurait changée en un paquet de serpents.
Athéna plaça sa tête sur son égide. Dans une autre tradition, elle aurait enterré cette tête sous la place du marché d'Athènes pour la protéger cette ville et aurait donné une mèche de "cheveux" à la ville de Tégée pour la protéger. (Méduse signifie "celle qui protège" en grec)
Asclépios découvrit que le sang de la Méduse faisait mourir ou ressusciter selon de quelle veine il provenait.
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Re: La Mythologie Grecque
LES CYCLOPES
Les Cyclopes, géants monstrueux, fils de Poséidon et d'Amphitrite, et, selon d'autres, du Ciel et de la Terre, n'avaient qu'un oeil au milieu du front. Ils vivaient des fruits que la terre leur donnait sans culture, et du produit de leurs troupeaux. Ils n'étaient gouvernés par aucune loi. On leur attribue la construction primitive des villes de Mycènes et de Tyrinthe, formées de masses de pierres si énormes qu'il fallait deux paires de boeufs pour traîner la plus petite.
Aussitôt qu'ils furent nés, Zeus les précipita dans le Tartare, mais ensuite les mit en liberté, à l'intercession de Tellus (la Terre), qui lui avait prédit sa victoire. Ils devinrent les forgerons de Héphæstos, et travaillaient soit dans l'île de Lemnos, soit dans les profondeurs de la Sicile, sous l'Etna. Ils fabriquèrent pour Hadès le casque qui le rend invisible, pour Poséidon le trident avec lequel il soulève et calme les mers, pour Zeus la foudre dont il fait trembler les dieux et les hommes.
Les trois principaux Cyclopes étaient : Brontès, qui forgeait la foudre, Stéropé, qui la tenait sur l'enclume, et Pyrachmon, qui la battait à coups redoublés ; mais ils étaient plus d'une centaine. On a raconté qu'Apollon, pour venger son fils Esculape, frappé de la foudre, les tua tous à coups de flèches.
Plusieurs poètes les ont considérés comme les premiers habitants de la Sicile, et les représentent comme des anthropophages. Cependant, malgré leur cruauté ou leur barbarie, ils furent mis au rang des dieux ; et, dans un temple de Corinthe, ils avaient un autel sur lequel on leur offrait des sacrifices.
Le plus grand, le plus fort et le plus célèbre des Cyclopes était Polyphème, fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa. Il se nourrissait surtout de chair humaine. Ulysse ayant été jeté par la tempête sur les côtes de la Sicile où habitaient les Cyclopes, Polyphème l'enferma avec tous ses compagnons et des troupeaux de moutons dans son antre, pour les dévorer ; mais Ulysse lui fit tant boire de vin, en l'amusant par le récit du siège de Troie, qu'il l'enivra. Ensuite, aidé de ses compagnons, il lui creva l'oeil avec un pieu.
Le Cyclope se sentant blessé poussa des hurlements effroyables ; tous ses voisins accoururent pour savoir ce qui lui était arrivé ; et, lorsqu'ils lui demandèrent le nom de celui qui l'avait blessé, il répondit que c'était Personne (car Ulysse lui avait dit qu'il s'appelait ainsi) ; alors ils s'en retournèrent, croyant qu'il avait perdu l'esprit. Cependant, Ulysse ordonna à ses compagnons de s'attacher sous les moutons pour n'être point arrêtés par le Cyclope, lorsqu'il lui faudrait mener paître son troupeau.
Ce qu'il avait prévu arriva, car Polyphème, ayant ôté une pierre que cent hommes n'auraient pu ébranler et qui bouchait l'entrée de sa caverne, se plaça de façon que les moutons ne pouvaient passer qu'un à un entre ses jambes. Lorsqu'il entendit Ulysse et ses compagnons dehors, il les poursuivit, et leur jeta à tout hasard un rocher d'une grosseur énorme ; mais ils l'évitèrent aisément, et s'embarquèrent après avoir perdu seulement quatre d'entre eux, que le Cyclope avait mangés.
Polyphème, malgré sa férocité naturelle, devint amoureux d'une Nymphe de la mer, de la Néréide Galatée qui était elle-même éprise du jeune et beau berger Acis. Indigné de cette préférence, il lança un bloc de rocher sur le jeune homme, et l'écrasa. À cette vue, Galatée se jeta dans la mer et rejoignit les Néréides ses soeurs ; puis, à sa prière, Poséidon changea Acis en un fleuve de Sicile.
Les Cyclopes, géants monstrueux, fils de Poséidon et d'Amphitrite, et, selon d'autres, du Ciel et de la Terre, n'avaient qu'un oeil au milieu du front. Ils vivaient des fruits que la terre leur donnait sans culture, et du produit de leurs troupeaux. Ils n'étaient gouvernés par aucune loi. On leur attribue la construction primitive des villes de Mycènes et de Tyrinthe, formées de masses de pierres si énormes qu'il fallait deux paires de boeufs pour traîner la plus petite.
Aussitôt qu'ils furent nés, Zeus les précipita dans le Tartare, mais ensuite les mit en liberté, à l'intercession de Tellus (la Terre), qui lui avait prédit sa victoire. Ils devinrent les forgerons de Héphæstos, et travaillaient soit dans l'île de Lemnos, soit dans les profondeurs de la Sicile, sous l'Etna. Ils fabriquèrent pour Hadès le casque qui le rend invisible, pour Poséidon le trident avec lequel il soulève et calme les mers, pour Zeus la foudre dont il fait trembler les dieux et les hommes.
Les trois principaux Cyclopes étaient : Brontès, qui forgeait la foudre, Stéropé, qui la tenait sur l'enclume, et Pyrachmon, qui la battait à coups redoublés ; mais ils étaient plus d'une centaine. On a raconté qu'Apollon, pour venger son fils Esculape, frappé de la foudre, les tua tous à coups de flèches.
Plusieurs poètes les ont considérés comme les premiers habitants de la Sicile, et les représentent comme des anthropophages. Cependant, malgré leur cruauté ou leur barbarie, ils furent mis au rang des dieux ; et, dans un temple de Corinthe, ils avaient un autel sur lequel on leur offrait des sacrifices.
Le plus grand, le plus fort et le plus célèbre des Cyclopes était Polyphème, fils de Poséidon et de la nymphe Thoosa. Il se nourrissait surtout de chair humaine. Ulysse ayant été jeté par la tempête sur les côtes de la Sicile où habitaient les Cyclopes, Polyphème l'enferma avec tous ses compagnons et des troupeaux de moutons dans son antre, pour les dévorer ; mais Ulysse lui fit tant boire de vin, en l'amusant par le récit du siège de Troie, qu'il l'enivra. Ensuite, aidé de ses compagnons, il lui creva l'oeil avec un pieu.
Le Cyclope se sentant blessé poussa des hurlements effroyables ; tous ses voisins accoururent pour savoir ce qui lui était arrivé ; et, lorsqu'ils lui demandèrent le nom de celui qui l'avait blessé, il répondit que c'était Personne (car Ulysse lui avait dit qu'il s'appelait ainsi) ; alors ils s'en retournèrent, croyant qu'il avait perdu l'esprit. Cependant, Ulysse ordonna à ses compagnons de s'attacher sous les moutons pour n'être point arrêtés par le Cyclope, lorsqu'il lui faudrait mener paître son troupeau.
Ce qu'il avait prévu arriva, car Polyphème, ayant ôté une pierre que cent hommes n'auraient pu ébranler et qui bouchait l'entrée de sa caverne, se plaça de façon que les moutons ne pouvaient passer qu'un à un entre ses jambes. Lorsqu'il entendit Ulysse et ses compagnons dehors, il les poursuivit, et leur jeta à tout hasard un rocher d'une grosseur énorme ; mais ils l'évitèrent aisément, et s'embarquèrent après avoir perdu seulement quatre d'entre eux, que le Cyclope avait mangés.
Polyphème, malgré sa férocité naturelle, devint amoureux d'une Nymphe de la mer, de la Néréide Galatée qui était elle-même éprise du jeune et beau berger Acis. Indigné de cette préférence, il lança un bloc de rocher sur le jeune homme, et l'écrasa. À cette vue, Galatée se jeta dans la mer et rejoignit les Néréides ses soeurs ; puis, à sa prière, Poséidon changea Acis en un fleuve de Sicile.
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Re: La Mythologie Grecque
LES HARPIES
Les Harpyes (ou Harpies) les filles de Thaumas et de l'Océanide Electre, Aellô, Ocypétès, et Célaeno, étaient considérées par Hésiode comme des femmes ailées à la belle chevelure, puis, peu à peu, la légende leur donna l'apparence de monstres épouvantables. Homère qui ajoute Podargé les considérait plutôt comme les déesses des tempètes.Leur corps osseux de vautour, leur visage ridé, leur bec et leurs ongles crochus, l'odeur épouvantable qu'elles répandaient autour d'elles sont autant de représentations sensibles de la sécheresse, de la famine et des épidémies, mais aussi l'image de monstres impossibles à rassasier qui enlèvaient les enfants (d'où leur nom de ravisseuses) et torturer les mortels. Les dieux ne les détruisirent pas parce qu'ils se servaient de leur méchanceté pour tourmenter les mortels, tel l'aveugle Phinée, dont elles souillaient la nourriture. Chassées par les fils de Borée, Zétès et Calaïs, elles s'établirent dans les îles Strophades. Mais leur rôle infernal continua, et les Latins les assimilaient la plupart du temps aux Furies, gardiennes du sombre Tartare.
Les Harpyes (ou Harpies) les filles de Thaumas et de l'Océanide Electre, Aellô, Ocypétès, et Célaeno, étaient considérées par Hésiode comme des femmes ailées à la belle chevelure, puis, peu à peu, la légende leur donna l'apparence de monstres épouvantables. Homère qui ajoute Podargé les considérait plutôt comme les déesses des tempètes.Leur corps osseux de vautour, leur visage ridé, leur bec et leurs ongles crochus, l'odeur épouvantable qu'elles répandaient autour d'elles sont autant de représentations sensibles de la sécheresse, de la famine et des épidémies, mais aussi l'image de monstres impossibles à rassasier qui enlèvaient les enfants (d'où leur nom de ravisseuses) et torturer les mortels. Les dieux ne les détruisirent pas parce qu'ils se servaient de leur méchanceté pour tourmenter les mortels, tel l'aveugle Phinée, dont elles souillaient la nourriture. Chassées par les fils de Borée, Zétès et Calaïs, elles s'établirent dans les îles Strophades. Mais leur rôle infernal continua, et les Latins les assimilaient la plupart du temps aux Furies, gardiennes du sombre Tartare.
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Re: La Mythologie Grecque
L'HYDRE DE LERNE
L'Hydre de Lerne Le monstre de Lerne causait toute une série de ravages sur les récoltes et parmi les troupeaux du pays. On raconte même que le simple souffle qui s'échappait des têtes de serpents était si mortel qu'il suffisait de s'en approcher pour être frappé par la mort. Héraclès parvint à la faire sortir de son nid en lui lançant des flèches enflammées. Lorsque le monstrueux serpent apparut, le héros commença à couper les têtes à l'aide d'une hache. En vain toutefois, puisque à la place de chaque tête tranchée en apparassaient deux! Au moment où il se battait, un crabe énorme, défenseur des lieux, envoyé par Héra, lui mordit le pied. Héraclès parvint à le tuer puis il demanda immédiatement l'aide de son neveu thébain loalos. loalos mit feu à la forêt voisine et alors qu'Héraclès coupait les têtes de l'Hydre de l.erne, lui même brûlait les chairs tranchées à l'aide de torches enflammées, afin d'éviter la repousse de nouvelles têtes. La tête centrale du monstre étant censée être immortelle, une fois coupée elle fut enterrée et pétrifiée à l'aide d'un rocher gigantesque. Le sang de l'Hydre de Lerne était rempli d'un puissant poison dans lequel le héros trempa ses flèches afin de les rendre mortelles. L'énorme crabe (can- monta vers les cieux et prit lui aussi la place que lui donna lieu dans le cycle du zodiaque, .à côté du lion.
L'Hydre de Lerne Le monstre de Lerne causait toute une série de ravages sur les récoltes et parmi les troupeaux du pays. On raconte même que le simple souffle qui s'échappait des têtes de serpents était si mortel qu'il suffisait de s'en approcher pour être frappé par la mort. Héraclès parvint à la faire sortir de son nid en lui lançant des flèches enflammées. Lorsque le monstrueux serpent apparut, le héros commença à couper les têtes à l'aide d'une hache. En vain toutefois, puisque à la place de chaque tête tranchée en apparassaient deux! Au moment où il se battait, un crabe énorme, défenseur des lieux, envoyé par Héra, lui mordit le pied. Héraclès parvint à le tuer puis il demanda immédiatement l'aide de son neveu thébain loalos. loalos mit feu à la forêt voisine et alors qu'Héraclès coupait les têtes de l'Hydre de l.erne, lui même brûlait les chairs tranchées à l'aide de torches enflammées, afin d'éviter la repousse de nouvelles têtes. La tête centrale du monstre étant censée être immortelle, une fois coupée elle fut enterrée et pétrifiée à l'aide d'un rocher gigantesque. Le sang de l'Hydre de Lerne était rempli d'un puissant poison dans lequel le héros trempa ses flèches afin de les rendre mortelles. L'énorme crabe (can- monta vers les cieux et prit lui aussi la place que lui donna lieu dans le cycle du zodiaque, .à côté du lion.
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Re: La Mythologie Grecque
ORTHOS
Dans la mythologie grecque, Orthos (du grec ancien Ορθος, « droit ») ou Orthros (Ορθρος, « matinal »), est le chien bicéphale de Géryon, qui garde son troupeau de bœufs. Il est le fils des monstres Typhon et Échidna (ou de Tartare selon les versions). Il aurait engendré le Sphinx, le lion de Némée et la laie de Crommyon.
Il fut tué par Héraclès.
Dans la mythologie grecque, Orthos (du grec ancien Ορθος, « droit ») ou Orthros (Ορθρος, « matinal »), est le chien bicéphale de Géryon, qui garde son troupeau de bœufs. Il est le fils des monstres Typhon et Échidna (ou de Tartare selon les versions). Il aurait engendré le Sphinx, le lion de Némée et la laie de Crommyon.
Il fut tué par Héraclès.
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Re: La Mythologie Grecque
LE MINOTAURE
Minotaure
Le Minotaure qui s'appelait Astérios était un monstre à tête de taureau que Pasiphaé avait engendré du taureau blanc. Peu après l'arrivée à Athènes de Thésée, le tribut vint à échéance pour la troisième fois et Thésée compatit si profondément à la douleur des parents, dont les enfants étaient susceptibles d'être tirés au sort, qu'il s'offrit volontairement comme l'une des victimes en dépit de la pressante insistance d'Egée pour le dissuader.
Minotaure
Le Minotaure qui s'appelait Astérios était un monstre à tête de taureau que Pasiphaé avait engendré du taureau blanc. Peu après l'arrivée à Athènes de Thésée, le tribut vint à échéance pour la troisième fois et Thésée compatit si profondément à la douleur des parents, dont les enfants étaient susceptibles d'être tirés au sort, qu'il s'offrit volontairement comme l'une des victimes en dépit de la pressante insistance d'Egée pour le dissuader.
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Re: La Mythologie Grecque
LE SPHINX
Le sphinx est un monstre au visage et buste de femme, au corps de lion et aux ailes d'oiseau. Accroupi sur un rocher, il accostait les voyageurs qui voulaient entrer dans Thèbes en leur posant une énigme, «!Qui a quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir!?!». S'ils ne trouvaient pas la réponse, il les dévorait. Quand le héros Odipe eut répondu : «!C'est l'homme qui marche à quatre pattes quand il est enfant, marche debout quand il est adulte et a besoin d'une canne dans sa vieillesse!», le Sphinx se suicida. Pour l'avoir débarrassé du monstre, les Thébains firent d'Odipe leur roi
Le sphinx est un monstre au visage et buste de femme, au corps de lion et aux ailes d'oiseau. Accroupi sur un rocher, il accostait les voyageurs qui voulaient entrer dans Thèbes en leur posant une énigme, «!Qui a quatre pattes le matin, deux à midi et trois le soir!?!». S'ils ne trouvaient pas la réponse, il les dévorait. Quand le héros Odipe eut répondu : «!C'est l'homme qui marche à quatre pattes quand il est enfant, marche debout quand il est adulte et a besoin d'une canne dans sa vieillesse!», le Sphinx se suicida. Pour l'avoir débarrassé du monstre, les Thébains firent d'Odipe leur roi
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Re: La Mythologie Grecque
LA CHIMERE
La Chimère était un monstre terrible, fils de Typhon. et d'Echidna : elle avait la tête d'un lion, la queue d'un dragon et le corps d'une chèvre, et, suivant d'autres, les trois têtes de ces animaux. Elle vomissait des flammes par sa gueule béante et désolait la contrée, sans que personne osât l'attaquer. Car, pour la vaincre, il fallait avoir Pégase. Monté sur ce cheval ailé, Bellérophon combattit la Chimère et la tua d'en haut avec ses flèches.
La Chimère était un monstre terrible, fils de Typhon. et d'Echidna : elle avait la tête d'un lion, la queue d'un dragon et le corps d'une chèvre, et, suivant d'autres, les trois têtes de ces animaux. Elle vomissait des flammes par sa gueule béante et désolait la contrée, sans que personne osât l'attaquer. Car, pour la vaincre, il fallait avoir Pégase. Monté sur ce cheval ailé, Bellérophon combattit la Chimère et la tua d'en haut avec ses flèches.
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Re: La Mythologie Grecque
LES ERINYES
Dans la mythologie grecque, les Érinyes (en grec ancien Ἐρινύες / Erinúes, d'ἐρίνειν / erínein, « pourchasser, persécuter »), ou parfois « déesses infernales » (χθόνιαι θεαί / chthóniai theaí) sont des divinités persécutrices. Elles sont aussi appelées Euménides (grec Εὐμενίδες / Eumenídes, « les Bienveillantes »), après l'acquittement d'Oreste par l'Aréopage, occasion à laquelle, selon la tradition, Athéna aurait obtenu d'elles qu'elles devinssent des divinités protectrices d'Athènes, où l'on utilise dans le même esprit la périphrase σεμναὶ θεαί / semnaì theaí, « vénérables déesses ».
Elles correspondent aux Furies (en latin Furiæ ou Diræ) chez les Romains.
Ascendance :
Filles de Gaïa et du sang d'Ouranos mutilé d'après Hésiode, ce sont des divinités chtoniennes. Leur nombre reste généralement indéterminé, quoique Virgile, s'inspirant sûrement d'une source alexandrine, en dénombre trois :
Tisiphone (la Vengeresse du meurtre) ;
Mégère (l'Ensorceleuse) ;
Alecto (l'Implacable).
Épiménide en fait les sœurs des Moires, filles de Cronos et d'Eurynomé, Eschyle les filles de Nyx (la Nuit), Sophocle les filles de Gaïa et de Scotos, la Ténèbre. Dans les traditions orphiques, elles naissent d'Hadès et de Perséphone (cet attachement au monde infernal se retrouve également dans l'Iliade).
Rôle
Clytemnestre essayant de réveiller les Érinyes endormies tandis qu'Oreste purifié par Apollon, cratère apulien à figures rouges, 380-370 av. J.-C., musée du Louvre (Cp 710)Divinités anciennes, elles ne sont pas soumises à Zeus et habitent l'Érèbe (ou le Tartare, suivant les traditions), le monde du dessous, se reposant jusqu'à ce qu'elles soient de nouveau appelées sur Terre. Malgré leur ascendance divine, les dieux olympiens éprouvent une profonde répulsion pour ces êtres qu'ils ne font que tolérer. De leur côté, les hommes les craignent et les fuient. C'est cette marginalisation et le besoin de reconnaissance qu'il entraîne qui, chez Eschyle, amènent les Érinyes à accepter le verdict d'Athéna et ce malgré leur inépuisable soif de vengeance.
Elles personnifient la malédiction lancée par quelqu'un et sont chargées de punir les crimes pendant la vie de leur auteur, et non après. Toutefois, leur champ d'action étant illimité, si l'auteur du crime décède, elle le poursuivront jusque dans le monde souterrain. Justes mais sans merci, aucune prière ni sacrifice ne peut les émouvoir, ni les empêcher d'accomplir leur tâche. Elles refusent les circonstances atténuantes et punissent toutes les offenses contre la société et à la nature tels que le parjure, la violation des rites de l'hospitalité et surtout les crimes ou l'homicide contre la famille. À l'origine, les êtres humains ne peuvent ni ne doivent punir les crimes horribles. Il revient aux Érinyes de poursuivre le meurtrier de l'homme assassiné et d'en tirer vengeance. Némésis correspond à une notion semblable, et sa fonction recouvre celle des Érinyes.
Ces divinités vengeresses hideuses ont :
de grandes ailes ;
des serpents pour cheveux ;
des fouets et des torches ;
du sang qui coule de leurs yeux.
Elles ont été comparées aux Gorgones, aux Grées ainsi qu'aux Harpies en raison de leur apparence effrayante et sombre et du peu de contact qu'elles entretiennent avec les dieux olympiens.
Elles tourmentent ceux qui font le mal. Elles les poursuivent inlassablement sur la terre en les rendant fous. Au sens large, les Érinyes sont les protectrices de l'ordre établi. Dans l'Iliade, elles ôtent la parole à Xanthe, le cheval d'Achille, et privent Phœnix de descendance. Le philosophe Héraclite dit que si le soleil décidait de renverser sa course, elles l'en empêcheraient. Dans Electre de Giraudoux, elles sont représentées par trois jeunes filles cyniques et méchantes à la croissance très rapide (de petite fille a adulte en quelques jours), appelées les Trois Euménides. Elles chantent des comptines satiriques sur les personnages de la pièce et vont poursuivre Oreste jusqu'a la perte de sa raison.
Tragédie d'Eschyle
William Bouguereau, Les Remords d'Oreste, 1862Dans les Euménides d'Eschyle, la troisième pièce de l'Orestie, les Érinyes poursuivent Oreste. Celui-ci tue sa mère, Clytemnestre, pour venger le meurtre de son père Agamemnon. À la première représentation, cette tragédie provoque une véritable terreur chez les spectateurs. Les Érinyes forment le chœur. Les représentations qui nous sont parvenues nous les montrent tenant des torches et des fouets. Elles sont aussi parfois entourées de serpents.
Seul l'acte commis par Oreste intéresse les Érinyes. Il n'est question ni de le juger ni de lui trouver des circonstances atténuantes. Apollon lui-même doit s'opposer à leur vengeance implacable, bien qu'il ait encouragé le meurtre de Clytemnestre par Oreste et qu'il lui accorde sa protection. Les Érinyes, nous rapporte Eschyle, poursuivent Oreste jusqu'à Delphes, le plus important sanctuaire d'Apollon. Elles ne le délivrent que lorsque les dieux les persuadent d'accepter le verdict du tribunal d'Athènes, l'Aréopage.
Là, Athéna intervient comme patronne de la cité et équilibre les suffrages. Oreste est acquitté, mais il doit ramener de Tauride une statue sacrée d'Artémis. Les Érinyes sont alors accueillies à Athènes sous la forme plus clémente des « Euménides » (les bienveillantes) ou des « Semnai Theai » (les vénérables déesses).
Les Érinyes poursuivent également Alcméon, qui a tué sa mère. Comme Oreste, Apollon l'a encouragé à venger son père. II est pourchassé par une Érinye à travers la Grèce, jusqu'à ce qu'il trouve refuge sur une terre qui n'existe pas encore au moment du meurtre de sa mère, échappant ainsi au pouvoir de ses poursuivantes.
Culte :
On leur sacrifiait des moutons noirs, et des libations de νηφάλια / nêphália, mélange de miel et d'eau.
Il y a en Arcadie un endroit qui possède deux sanctuaires consacrés aux Érinyes. Dans l'un des deux, elles portent le nom de Μανίαι / Maníai (Mania, celles qui rendent fou). C'est en cet endroit que, vêtues de noir, elles assaillent Oreste pour la première fois. Non loin de là, raconte Pausanias, se trouve un autre sanctuaire où leur culte est associé à celui des Charites (« déesses de la rémission »). C'est en ces lieux qu'elles purifient Oreste, vêtues de blanc. Après sa guérison, il offre un sacrifice expiatoire aux Mania.
Dans la mythologie grecque, les Érinyes (en grec ancien Ἐρινύες / Erinúes, d'ἐρίνειν / erínein, « pourchasser, persécuter »), ou parfois « déesses infernales » (χθόνιαι θεαί / chthóniai theaí) sont des divinités persécutrices. Elles sont aussi appelées Euménides (grec Εὐμενίδες / Eumenídes, « les Bienveillantes »), après l'acquittement d'Oreste par l'Aréopage, occasion à laquelle, selon la tradition, Athéna aurait obtenu d'elles qu'elles devinssent des divinités protectrices d'Athènes, où l'on utilise dans le même esprit la périphrase σεμναὶ θεαί / semnaì theaí, « vénérables déesses ».
Elles correspondent aux Furies (en latin Furiæ ou Diræ) chez les Romains.
Ascendance :
Filles de Gaïa et du sang d'Ouranos mutilé d'après Hésiode, ce sont des divinités chtoniennes. Leur nombre reste généralement indéterminé, quoique Virgile, s'inspirant sûrement d'une source alexandrine, en dénombre trois :
Tisiphone (la Vengeresse du meurtre) ;
Mégère (l'Ensorceleuse) ;
Alecto (l'Implacable).
Épiménide en fait les sœurs des Moires, filles de Cronos et d'Eurynomé, Eschyle les filles de Nyx (la Nuit), Sophocle les filles de Gaïa et de Scotos, la Ténèbre. Dans les traditions orphiques, elles naissent d'Hadès et de Perséphone (cet attachement au monde infernal se retrouve également dans l'Iliade).
Rôle
Clytemnestre essayant de réveiller les Érinyes endormies tandis qu'Oreste purifié par Apollon, cratère apulien à figures rouges, 380-370 av. J.-C., musée du Louvre (Cp 710)Divinités anciennes, elles ne sont pas soumises à Zeus et habitent l'Érèbe (ou le Tartare, suivant les traditions), le monde du dessous, se reposant jusqu'à ce qu'elles soient de nouveau appelées sur Terre. Malgré leur ascendance divine, les dieux olympiens éprouvent une profonde répulsion pour ces êtres qu'ils ne font que tolérer. De leur côté, les hommes les craignent et les fuient. C'est cette marginalisation et le besoin de reconnaissance qu'il entraîne qui, chez Eschyle, amènent les Érinyes à accepter le verdict d'Athéna et ce malgré leur inépuisable soif de vengeance.
Elles personnifient la malédiction lancée par quelqu'un et sont chargées de punir les crimes pendant la vie de leur auteur, et non après. Toutefois, leur champ d'action étant illimité, si l'auteur du crime décède, elle le poursuivront jusque dans le monde souterrain. Justes mais sans merci, aucune prière ni sacrifice ne peut les émouvoir, ni les empêcher d'accomplir leur tâche. Elles refusent les circonstances atténuantes et punissent toutes les offenses contre la société et à la nature tels que le parjure, la violation des rites de l'hospitalité et surtout les crimes ou l'homicide contre la famille. À l'origine, les êtres humains ne peuvent ni ne doivent punir les crimes horribles. Il revient aux Érinyes de poursuivre le meurtrier de l'homme assassiné et d'en tirer vengeance. Némésis correspond à une notion semblable, et sa fonction recouvre celle des Érinyes.
Ces divinités vengeresses hideuses ont :
de grandes ailes ;
des serpents pour cheveux ;
des fouets et des torches ;
du sang qui coule de leurs yeux.
Elles ont été comparées aux Gorgones, aux Grées ainsi qu'aux Harpies en raison de leur apparence effrayante et sombre et du peu de contact qu'elles entretiennent avec les dieux olympiens.
Elles tourmentent ceux qui font le mal. Elles les poursuivent inlassablement sur la terre en les rendant fous. Au sens large, les Érinyes sont les protectrices de l'ordre établi. Dans l'Iliade, elles ôtent la parole à Xanthe, le cheval d'Achille, et privent Phœnix de descendance. Le philosophe Héraclite dit que si le soleil décidait de renverser sa course, elles l'en empêcheraient. Dans Electre de Giraudoux, elles sont représentées par trois jeunes filles cyniques et méchantes à la croissance très rapide (de petite fille a adulte en quelques jours), appelées les Trois Euménides. Elles chantent des comptines satiriques sur les personnages de la pièce et vont poursuivre Oreste jusqu'a la perte de sa raison.
Tragédie d'Eschyle
William Bouguereau, Les Remords d'Oreste, 1862Dans les Euménides d'Eschyle, la troisième pièce de l'Orestie, les Érinyes poursuivent Oreste. Celui-ci tue sa mère, Clytemnestre, pour venger le meurtre de son père Agamemnon. À la première représentation, cette tragédie provoque une véritable terreur chez les spectateurs. Les Érinyes forment le chœur. Les représentations qui nous sont parvenues nous les montrent tenant des torches et des fouets. Elles sont aussi parfois entourées de serpents.
Seul l'acte commis par Oreste intéresse les Érinyes. Il n'est question ni de le juger ni de lui trouver des circonstances atténuantes. Apollon lui-même doit s'opposer à leur vengeance implacable, bien qu'il ait encouragé le meurtre de Clytemnestre par Oreste et qu'il lui accorde sa protection. Les Érinyes, nous rapporte Eschyle, poursuivent Oreste jusqu'à Delphes, le plus important sanctuaire d'Apollon. Elles ne le délivrent que lorsque les dieux les persuadent d'accepter le verdict du tribunal d'Athènes, l'Aréopage.
Là, Athéna intervient comme patronne de la cité et équilibre les suffrages. Oreste est acquitté, mais il doit ramener de Tauride une statue sacrée d'Artémis. Les Érinyes sont alors accueillies à Athènes sous la forme plus clémente des « Euménides » (les bienveillantes) ou des « Semnai Theai » (les vénérables déesses).
Les Érinyes poursuivent également Alcméon, qui a tué sa mère. Comme Oreste, Apollon l'a encouragé à venger son père. II est pourchassé par une Érinye à travers la Grèce, jusqu'à ce qu'il trouve refuge sur une terre qui n'existe pas encore au moment du meurtre de sa mère, échappant ainsi au pouvoir de ses poursuivantes.
Culte :
On leur sacrifiait des moutons noirs, et des libations de νηφάλια / nêphália, mélange de miel et d'eau.
Il y a en Arcadie un endroit qui possède deux sanctuaires consacrés aux Érinyes. Dans l'un des deux, elles portent le nom de Μανίαι / Maníai (Mania, celles qui rendent fou). C'est en cet endroit que, vêtues de noir, elles assaillent Oreste pour la première fois. Non loin de là, raconte Pausanias, se trouve un autre sanctuaire où leur culte est associé à celui des Charites (« déesses de la rémission »). C'est en ces lieux qu'elles purifient Oreste, vêtues de blanc. Après sa guérison, il offre un sacrifice expiatoire aux Mania.
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Re: La Mythologie Grecque
PEGASE
Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin et en anglais Pegasus) est, dans la mythologie grecque, un cheval ailé généralement représenté de couleur blanche. Il est le fils du dieu de la mer Poséidon et de la gorgone Méduse, et le frère de Chrysaor. Ami des Muses et créateur de sources, Pégase fut capturé par Bellérophon. Il permit à ce héros de le chevaucher et de vaincre un monstre, la Chimère avant que son cavalier ne soit victime de son orgueil en tentant d'atteindre le Mont Olympe. Pégase devint alors la monture de Zeus, le roi des dieux, qui le chargea de porter les éclairs et le tonnerre sur l'Olympe, puis finit par le transformer en constellation et le placer dans le ciel en remerciement de ses loyaux services.
On attribue à Pégase la foudre de Zeus, la création de sources, l'inspiration poétique et une profonde symbolique ésotérique. Il est le sujet d'une iconographie riche et fait des apparitions au cinéma, en littérature fantastique et de fantasy, dans les jeux video et dans les jeux de rôle, où le terme « pégase » est devenu un nom commun qui désigne les chevaux ailés.
Pégase (en grec ancien Πήγασος / Pếgasos, en latin et en anglais Pegasus) est, dans la mythologie grecque, un cheval ailé généralement représenté de couleur blanche. Il est le fils du dieu de la mer Poséidon et de la gorgone Méduse, et le frère de Chrysaor. Ami des Muses et créateur de sources, Pégase fut capturé par Bellérophon. Il permit à ce héros de le chevaucher et de vaincre un monstre, la Chimère avant que son cavalier ne soit victime de son orgueil en tentant d'atteindre le Mont Olympe. Pégase devint alors la monture de Zeus, le roi des dieux, qui le chargea de porter les éclairs et le tonnerre sur l'Olympe, puis finit par le transformer en constellation et le placer dans le ciel en remerciement de ses loyaux services.
On attribue à Pégase la foudre de Zeus, la création de sources, l'inspiration poétique et une profonde symbolique ésotérique. Il est le sujet d'une iconographie riche et fait des apparitions au cinéma, en littérature fantastique et de fantasy, dans les jeux video et dans les jeux de rôle, où le terme « pégase » est devenu un nom commun qui désigne les chevaux ailés.
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