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La bataille d'Azincourt

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Message par Drizzten Lun 20 Avr 2009, 17:08

1415 : Bataille d’Azincourt


Arnauld de Bichancourt - 06 FEVRIER 1455




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Imaginez vous dans la clairière entre le bois d'Azincourt et celui de Tramecourt. Au nord, au pied de la colline et dans des champs fraîchement labourés de Dame Anachorete, se trouve l'armée commandée par Charles Ier d'Albret, connétable de France, qui s'y est placé pour interdire le passage vers Calais aux forces anglaises qui ont mené une campagne sur la Somme.
La nuit du 24 octobre 1415 se passe sur le terrain pour les deux camps. La bière de l’ancêtre à Sir Creeks coule a flot !
Une lourde pluie tombe toute la nuit sur les deux armées peu abritées.
Le champ de bataille, tout en longueur, est fortement détrempé, particulièrement côté français, placés dans le bas de la colline où coule un ruisseau et où l'eau a ruisselé toute la nuit, là même ou Dame Isa02 aime pique niquer.

Au point du jour, le 25 (la Saint-Crispin), Henri V dispose sa petite armée (environ 1000 chevaliers, 6 000 archers et quelques milliers de fantassins beaux comme des soleils).
Les archers sur les flancs et les hommes d'armes démontés occupant le centre ; les archers étant placés en avant dans des avancées en forme de coin, presque exactement comme à la bataille de crécy ou comme le nez de la barque à Sir Kalvinus.
Les Français, en revanche, sont groupés, tels les cochons de Sieur Maîtremot, sur trois lignes et en masse. Ils sont nettement plus nombreux que les Anglais, mais à Azincourt, ils ne peuvent utiliser la puissance de leur charge. Le terrain boueux fait glisser les chevaux lourdement chargés de bières. Les quatre vagues d'attaque successives s'empêtrent les unes dans les autres. On aurait dit le carnaval de la saucisse !
L'artillerie notamment ne peut être déployée dans la boue épaisse et les arbalétriers comme d'habitude planqués, sont derrière les chevaliers et les hommes d'armes. Tous sont à pied, sauf quelques chevaliers sur les flancs, pour éventuellement charger les archers de l'adversaire. Les commentateurs français, moins doué que Sieur Lndil dans la course d’ânes, estiment que les chevaliers ont peu à craindre car, s'ils sont capturés, une rançon d’écus sera versée pour les libérer par la Mairesse A.Rwen ! Ce n'est pas le cas de la piétaille, composée de simples soldats. Ceux-ci ont intérêt à défendre chèrement leur peau et à bien se battre, s’ils ne veulent pas finir en haillons.

Pendant les trois premières heures après le lever du soleil, il n'y a aucun combat pour cause de messe et de boulasse. Henri V d'Angleterre, estimant que les Français n'avanceraient pas, fait reculer son armée dans la clairière, entre le champ de Sieur Cloom et celui de Dame Carmilla.
Les archers se réfugient derrière des pieux qu'ils ont apportés et plantés dans le sol pour parer les charges de cavalerie. On en aperçoit d’ailleurs encore quelques vestiges au milieu du champ de blé de Dameclotilde. Voyant le recul anglais, les chevaliers Prince-vaillants de France, indisciplinés comme d’hab’, ne tenant pas compte du rapport des éclaireurs avisés du guet, oubliant les leçons des batailles de Crécy et de Poitiers, décident de charger tels un groupe d’ânes au milieu d’un champs de patates !

Les archers anglais les accueillent par plusieurs volées de flèches, qui immobilisent les premiers rangs. Les cavaliers, dont les chevaux glissent sur le sol boueux, mettent pied à terre. Leurs charges successives sont repoussées dans la confusion jusqu’au champ de Dame Mélina.


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Le connétable lui-même dirige la ligne principale d'hommes d'armes démontés. Sous le poids de leurs armures, ils s'enfoncent profondément dans la mélasse à chaque pas. Ils atteignent cependant les lignes anglaises, après avoir délesté les chevaux de leur paquetage de bières, et engagent le combat avec les hommes d'armes anglais. Pendant un court moment, le combat est intense, presque aussi intense que le combat de Sieur Deladid sur le parquet de danse de Dame Riwana. La mince ligne des défenseurs anglais recule. Henri V est presque mis à terre. À ce moment-là, les archers, prennent leurs haches, épées et autres armes tels les épluches légumes de Dame Kaahlan, et pénètrent dans les rangs désordonnés des Français. Embourbés, ceux-ci ne peuvent se mouvoir pour faire face à leurs assaillants. Leurs hommes sont tous tués ou capturés. La deuxième ligne du camp français s'avance, pour être engloutie dans la mêlée et subit le même sort, suivie de la troisième ligne, dont les commandants cherchent et trouvent la mort. Le seul succès du camp français sera obtenu par Sally, Ysambart d'Azincourt seigneur du château d'Azincourt, situé derrière le camp français, au niveau de l’auberge de Baron-coucou qui parvient à capturer… les bagages du roi anglais.


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Contrairement aux ordres d'Henri V, les hommes d'armes anglais profitent de la victoire et font de nombreux prisonniers espérant en tirer rançon comme c'est alors l'usage, estimant en outre qu'il serait peu chrétien de les tuer, dixit notre curé Sircharette. Le roi ordonne alors à ses propres hommes d'armes de massacrer tous les prisonniers. Revenant même le lendemain matin sur le champ de bataille, il fait liquider les blessés français à jeun qui ont survécu avec la boulasse.

Les pertes totales des Anglais sont de 13 chevaliers (dont le duc d'York, petit-fils d'Édouard III, tué par le duc d'Alençon) et une centaine de simples soldats. Les Français perdent 5 000 chevaliers dont le connétable, plusieurs ducs (Jean Ier d'Alençon ; Charles, duc d'Orléans, celui de la littérature ; Edouard III de Bar ; Antoine de Bourgogne ; duc de Brabant), 5 comtes (dont Philippe de Bourgogne et le comte Robert de Marle), 90 barons et un millier d'autres chevaliers furent faits prisonniers dont l’aïeul de Sir Selee.

Les seuls à survivre seront ceux qui auront préféré ne pas participer : « À ce combat, le duc de Bretagne, Jean, bien qu'il eût été appelé, n'assista pas. Étant venu à Amiens avec un grand nombre de ses Bretons dont le grand père à Sieur Smurf, communément estimés à dix mille hommes, il aima mieux attendre là
l'issue de la guerre, plutôt que de s'exposer de trop près aux dangers. La bataille terminée, il reprit le chemin de son duché, sans même avoir vu les ennemis, mais non sans quelque dommage pour les localités où il passait. Il y piqua tous les fruits et carottes qui s’y trouvaient»


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Une paix désastreuse pour la France sera signée à Troyes, cinq ans plus tard.
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