Re: L'auberge Saint Martin

[Ellya]

... ou comment être mise à l'aise avec une simplicité déconcertante. L'homme savait y faire, pour sûr!

Rassérénée, la nonnette l'écouta avec amusement. Voilà typiquement le genre de personne qui aurait pu lui vendre la lune - si tant est qu'elle ait voulu le lieu où les vilains étaient envoyés...

Une ... tête de moine?

De rouge elle passe à blanche. Elle n'était pas stupide au point de croire qu'il y avait une vraie tête de moine dans le plat, non. Mais pouvait-il y avoir une menace sous-jacente? L'avait-elle énervé en refusant ses premières propositions?

Je prendrai le tout!

Ne pas paraître louche, agir normalement.

Oh oh... C'est que tout cela semble tellement délicieux! Et vous faîtes admirablement votre travail, mossu! Et je vous respecte, croyez-le!

*Normalement, on a dit!*

Et hum... Ce sera tout.

Elle comptait bien savourer ce repas... Sans doute était-il le dernier!

[Liloia de Baish]

[Une semaine avant le 28 avril , à l'auberge du village]

De retour dans la chambre que j'avais réservé à l'auberge du village, je pris la besace où j'avais préparé tout ce qu'il serait nécessaire pour l'accouchement de Mairina. Je l'avais bien observée et je pensais que j'avais encore une bonne semaine devant moi , mais les bambini ont parfois envie de venir voir le monde plus tôt que prévu, tout devait donc être prêt...
Je me mis à disposer sur la table de la chambre le contenu de ma besace, bazardique comme à l'accoutumée, un gato n'y aurait pas retrouvé ses petits.

Uno, préparer le sachet d'accouchement de Santa Margherita di Antiochia *

Dans le petit sachet en toile que j'avais cousu, je mis des cordons entremêlés, un petit parchemin où était inscrit la vita de Santa Margherita, deux fleurs à six pétales, une bleue et une blanche, une bandelettes portant le nom de Saint Etienne, Saint Bernard et Saint Benoit, un petit médaillon ovale en métal, des graines de courges au nombre de 7, deux rubans de soie où était brodé, le premier "Nostro Signore Giesu Christo" et l'autre " Aristotele si protegge" ainsi que les trois petites médailles que j'avais faites faire: la violette avec un figuier gravé dessus , symbole du don de soi et de la générosité, la verte avec une dague , symbole de la bravoure , et enfin la bleue , avec un bleuet et une croix, symbole de de l'humilité et de la piété.
Je tassai un peu le tout et finis de coudre, n'omettant pas la cordelette pour mettre au cou de ma marraine au moment venu.

Va bene...

Due, ne pas oublier la petite statue de Santa Margherita d'Antioche que m'a donné Pietro lors du voyage en Andalousie ...

Tre, penser à délier les noeuds de la maison ... ceux des chevaux de l'écurie ? des vaches aussi?

Quattro, penser au corail, le petit collier que j'ai ...

Cinque, prendre du thym pour les fumigations pour la relaxation, de l'encens aussi pour le bambino...

Sei, préparer les herbes du bain...

Je mis ensemble la mauve, la camomille, le fenouil , le lin et l'orge séchés et pilés pour le bain avant l'accouchement si Mairina voulait pour se détendre

Sette, Préparer le vin pour accoucher

Je sortis la précieuse poudre de matrice de femelle lièvre séchée que je conservais dans un petit sac de toile blanche et en mélangeais trois pincée dans une petite fiole où je rajoutais du vin. Avec ça , Mairina acoucherait très vite c'est sûr.

Otto , ne pas oublier l'huile de violette et de laurier!

Nove, pour nettoyer le bambino, préparer l'onction de roses. Préparer aussi la bande et des tissus doux de lin, ainsi que les galon.

Je mélangeais les boutons de roses séchés, le sel et le miel , pour nettoyer le bambino quand il serait sorti. J'avais brodé moi-même de beaux galons alors que nous étions encore à Belrupt, pour le bambino , mais c'était encore secret , je les enfournais rapidement dans mon sac...

Dieci, penser au beurre et au fil de soie, à la fiole avec le jus de poireau et le miel, penser à demander que les cuisinières fassent un bouillon de volaille...

Penso che sia tutto

Ma besace était pleine de tout ce qui était nécessaire pour l'accouchement. J'étais tranquille, il ne me restait plus qu'à attendre...

Spoiler:

[Prince.Chris.du.val.d'Amb]

Prince apres avoir fait chemin entra a l'auberge pour s"y restaurer un peux .
Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas humer l'odeur des bons petits plats .
Il alla s'asseoir a une table et attendit gentiment .
Qu'allait il pouvoir bien manger , surtout qu'il avait grande faim .
Le travail de l'esprit creuse l'estomac parfois .

[Marine-blanche]

Une auberge?
Voila un endroit qui semblait interessant pour la petite rouquine de 8 ans car non seulement, elle avait faim mais elle avait sommeil. Pas eu le temps de dormir ces derniers-temps. Sans parler que ses cauchemars refaisaient leur apparitions. Un peu de repos lui ferait le plus grand bien.
Marine Blanche esperait que l'aubergiste ne la vire pas à coup de pied dans le derche ! Mais bon, pourquoi elle le ferait en même temps? La rouquine avait de quoi payer. Timidement, elle poussa la porte de l'auberge puis rentra en fermant la porte derrière elle.

- Y'a quelqu'un?

[Lyse]

La petite Louise a vu une gamine dans ses âges se promener aux alentours de la citadelle. Hum..Pas une orpheline de l'ordre..qui peut elle bien être? Pourquoi une enfant vient se balader par ici? Et si? Et si?

Louise est venue au village pour rendre service à Pul et Stéphandra, elle est allée acheter de quoi préparer un gâteau pour un anniversaire prochain, mais en rentrant quand elle a vu la rouquine sa curiosité c'est rapidement éveillée...

Alors elle la suit du regard et la voit entrer à l'auberge... Louise s'approche de la dicte auberge et regarde par la fenêtre, du haut de ses dix printemps elle commence à être plus confiante en elle. Et puis ici on l'y aide bien aussi.

Que faire? Partir et retrouver Stéphandra et Pulcelle ou bien aller papoter avec la petite fille qui vient d'entrer dans l'auberge? Si elle arrive tard, Stéphandra risque de se soucier...Oui mais! Bah vi y a un mais, la curiosité est un vilain défaut qu'on dit non? Tant pis.

Hésitation "j'y vais j'y vais pas" et voilà notre Louise qui suit de près l'enfant, elle sourit en entendant sa petite voix et toussote juste comme ça pour montrer qu'elle est là.

[Cecilia..]

Céci avait vu deux petite rouquine tourner autour de l'auberge, elle en connaissait une, la petite Marine, l'autre, elle l'avait déjà aperçu, c'était une petite orpheline.

Elle les suivit alors toutes deux avec un sourire aux lèvres. La petite orpheline suivait Marine, d'un pas hésitant jusqu'à ce que celle-ci entre dans l'auberge.
Céci arriva au niveau de l'orpheline, près de la porte, elle s'agenouilla près d'elle à sa hauteur, et dit d'une voix douce, veillant à ne pas l'effrayer :

Bonjour, toi. Je suis Cécilia, je crois que nous nous sommes déjà croisées. Que faites-tu là toute seule ? Tu ne devrais pas être à la garderie ou avec Stéphandra ?

Céci lui tendit doucement une main, pour l'emmener à l'intérieur du bâtiment.

Si tu le veux bien, nous allons satisfaire ta curiosité.

[Marine-blanche]

La gamine attendait mais elle aimait bien attendre car elle pouvait visiter les lieux du regard, s'imprégner de l'atmosphère des lieux, de découvrir de nouvelles odeurs. Mais à un moment, elle se demandait ce qu'elle faisait là? Pas qu'elle avait peur mais 'fin presque !
Mais ça jamais, elle ne l'avouerait donc elle continuait à attendre quand elle entendit tousser. Le corps de Marine se figea net. Quand elle entendait tousser, c'était généralement qu'elle avait fais quelque chose de mal ou alors c'était les gardes qui la foutaient aux geôles car elle n'avait pas d'écu sur elle ! Fallait dire qu'elle le cherchait bien, hein ! Elle avait tout dépenser en alcool aussi !

Et puis, elle entendit une voix qui ne lui était pas tellement étrangère, elle se retourna et reconnut Cecilia. Il y'avait aussi une enfant avec elle.

- Euh...'Zour ! M'appelle Marine, enchantée.

[Lyse]

Louise s'empourpre rapidement quand elle entend la soeur de Stéphandra lui parler, mais cherche rapidement à reprendre contenance, fait oui de la tête au sujet de Stéphandra...Va-t-elle se faire disputer? Soupir presque imperceptible qui se fait sans même qu'elle s'en rende compte.

Cécilia se met à sa hauteur, comme l'a fait Stéph la première fois qu'elle l'a vu, Louise connait un peu les frères et soeurs de l'ordre à force de les observer ou d'entendre celle qui se charge d'eux en parler. Alors elle sait que la dame là est médecin, comme Loupa, comme Stéph alors forcément elle doit pas être méchante.Alors elle prend la main offert et entre avec elle, puis très vite les choses s'emballent.

La petite rouquine ne semble pas farouche, ni timide, peut être même moins qu'elle ne l'est elle même. Si depuis quelques semaine, elle prend assurance, elle reste malgré tout souvent choyée dans ce milieu fermé de l_'orphelinat et la Citadelle. Louise se racle un peu la gorge et ose

Salut! Moi c'est Louise... Ravie , Marine.

Louise sourit au prénom, prénom qui la fait un peu rêver, Marine, marin ...Mer..Voir la mer un jour, elle en a tant entendu parler. Puis elle reste silencieuse se sentant d'un coup idiote et prête à prendre ses jambes à son cou pour retrouver l'endroit sécurisant qu'est l'orphelinat.

[Cecilia..]

Céci vit alors la petite Marine se retourner et lui sourit gentiment tout en se relevant tenant toujours la main de la petite Louise.

Bonjorn Marine, je suis contente de te voir ici. Je vois que tu as trouvé l'auberge.

Céci l'observe un court instant et sourit.

Je t'en prie, ne reste pas là sur le pas de la porte. Entre, tu m'as l'air épuisée. Cette auberge est ouverte aux amis des frères et des soeurs de l'Ordre, elle t'ais donc ouverte, tu n'auras donc rien à payer.
Veux-tu qu'on t'accompagne pour que tu te trouves une chambre ?

[Marine-blanche]

- Louise? Z'adore ton nom.

Marine Blanche sourit à la petite fille qui deviendrait peut-être son amie? Ou peut-être pas? Il fallait dire que la rouquine n'était pas tellement à l'aise avec les autres enfants parce qu'elle avait beau avoir vécu à l'Orphelinat, elle n'avait pas beaucoup cotoyé les autres enfants. La petite était surtout avec Elouan, son prince. Il y'avait juste une fois où elle avait été avec Ambre et qu'elle avait adopté une petite souris avec elle puis elles avaient regardés l'animal manger un petit bout de fromage. Que de souvenir.
La nervosité de l'autre enfant était facile à ressentir. La rouquine la comprenait en même temps donc en posant son regard sur la petite, elle fouilla dans son baluchon qu'elle prenait pour voyager puis sortit des macarons.

-T'veux des macarons, Louise? Y'a a la pêche ou à la vanille.

Elle sourit avant de porter son attention vers Cécilia puis elle esquissa un sourire.

- Vais quand même payer, hein. C'est la moindre des choses. Z'insiste. Et pis, ze ne sais pas où sont les chambres donc ze veux bien que tu m'accompagnes t'sais. Et pis, y'a de quoi manger, dis?

[Lyse]

Large sourire quand Marine lui signifie qu'elle aime bien son nom aussi, puis elle les écoute papoter et se dit qu'elle est de trop et que oui en fait, bah la curiosité est un vilain défaut et aussi qu'il faut toujours tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, et ça c'est Stéphandra qui le dit alors ça doit être vrai, la preuve là, elle se trouve bien inutile.

Pourtant elle est franchement attirée par cette petite fille qui respire la liberté et un petit quelque chose aussi, une forme de tristesse enfouie... Une mélancolie... Un peu comme chacun doit vivre parfois, elle la regarde lui proposer des macarons mais comprend aussi que la rouquine est seule et que ses macarons sont une richesse et surtout de quoi manger. Pas question de lui ôter le pain de la bouche, alors poliment pour ne pas la vexer ou la blesser, elle ajoute

Oh..Non merci Marine, je n'ai pas faim pour le moment..Mais une autre fois si tu veux bien? En fait elle salive déjà à l'idée mais ne veut pas que Marine manque de quoi que ce soit...Voyant qu'on a pas besoin d'elle, elle recule d'un pas.

Bon..Ben..Je vais vous laisser hein? Euh...Je dois dire quelque chose à quelqu'un?

Regard qui plonge dans celui de l'autre enfant avec pleins de question "tu as quel âge? tu habites où? pourquoi tu es là? "... Un tas de choses qu'elle aurait osé si y avait pas eu l'adulte..Mais là voilà c'est ainsi... Louise leur sourit et attend un signe pour les laisser en elles.

[Cecilia..]

Céci observa la gêne de Louise qui reculait d'un pas et sourit, en ayant une idée en tête. Elle s'abaissa au niveau de Louise et lui dit :

En fait, tu pourrais me rendre un service, ma jolie ? Je sais que tu connais l'auberge par coeur alors, peux-tu conduire Marine dans la chambre que tu trouves la plus belle. Ca vous permettra comme ça de bavarder un peu et de manger ces macarons le temps que j'aille en cuisine chercher quelques chose à manger, d'accord.

Et Céci ajouta :

Ne t'en fait pas pour Stéphandra, je te raccompagnerais après à l'Orphelinat et je lui dirais que tu étais avec moi, ce qui est vrai, n'est-ce pas ?

Céci se releva en leur souriant.

Allez-y, je reviens dans quelques minutes.

[Lyse]

La gamine sourit de toutes ses dents en écoutant Cécilia Oh! Oui! Merci!

Elle dépose ses paquets sur la tables qui est à côté d'elle et tend sa main libre à Marine en lui souriant largement

Tu viens ? Au fait tu aimes quelles couleurs? Bleu? Ocre? Mauve?

Les chambres ont toutes un style et une couleur différente ou presque, avec selon vue sur les jardins ou sur la rue, Louise est toute excitée à l'idée de guider Marine. Comme elle sait que la petite fille mangera à sa faim elle ajoute

Je veux bien goûter un macaron! Elle regarde Cécilia avec un petit sourire ravi, rempli de gratitude.

[Marine-blanche]

La rouquine sourit quand Louise déclina son offre car elle voyait bien qu'elle en voulait mais qu'elle n'osait pas. Peut-être après ! Et pis, fallait que la rouquine fasse connaissance avec Louise car cette dernière ne semblait pas très à l'aise. Quand Louise dit qu'elle voulait les laisser, la vaurienne ne peut s'empêcher de penser "Déjà"? Mais elle n'allait pas insister et c'est alors que Cécilia proposa que Louise accompagne la rouquine dans une chambre ! Chouette alors ! La fille voulait bien ! Marine Blanche ne pût s'empêcher de sourire, contente.

- Euh...Merci beaucoup Cécilia.

La petiote rougit légèrement avant de prendre la main de Louise et de mettre son baluchon sur son épaule libre.

- Vi. Ze viens. Z'aime quelles couleurs?

Elle ne savait pas tellement la rouquine car elle ne s'était jamais posé la question et la question ne s'était jamais posé aussi mais sûrement qu'il y'avait des couleurs qui lui avait attiré l'oeil plus que d'autre comme par exemple, le vert ou encore le mauve. Oui, elle aimait beaucoup ces couleurs-là.

- Z'aime bien le vert et le mauve...Et toi?

Chose surprenante. Louise voulait bien gouter un macaron donc Marine Blanche ne pût s'empecher d'esquisser de nouveau un sourire. Machinalement, elle attrapa son baluchon et sortit les macarons qu'elle avait rangé. Elle en tendit un à Louise.

- Tiens. T'vas voir c'est trop bon.

[Lyse]

Main dans ma main, Louise sourit à Marine quand elle parle du vert et du mauve

Bah moi je préfère le mauve comme couleur mais j'aime mieux la chambre verte parce qu'on y voit les jardins de la fenêtre... Mais si tu veux je te montre les deux.

Regard se posant sur le macaron et main libre qui l'attrape, large sourire et hochement de tête

Oh merci! La fillette croque dedans d'une petite bouchée et déguste, puis la regarde les yeux pétillants

Han! Oui c'est trop trop bon merci! Mange doucement le macaron dont elle se régale complétement, et fronce un sourcil

Vert? Mauve? Tu veux voir les deux? Tu sais nous à l'orphelinat on dort à plusieurs dans la chambre, mais j'aime bien aussi, comme ça des fois on peut discuter avant de s'endormir.

[Marine-blanche]

Vrai de vrai que le mauve, c'était plus joli que le vert mais le vert, c'était aussi les plantes, la nature ! Pour ça aussi que Marine aimait le vert mais le mauve, c'était joli aussi ! Et puis dans le violet, il y'a du rouge mélangé avec du bleu et elle aimait aussi le rouge ! Le bleu ça dépend ! Le bleu comme le ciel, c'est joli aussi !

- Vrai que le mauve, c'est plus beau que le vert mais le vert c'est comme la nature, quoi !

Une chambre avec une vue sur le jardin, c'est joli mais avant de répondre son regard bleu se fixa sur Louise qui attrapa le macaron et qui le gouta ! Sûrement qu'elle en avait jamais mangé aussi.

- Te l'avais dis que c'était bon. Y'a d'autres goûts que celui-là.

Puis vient ensuite la question sur quelle chambre visiter, sans parler que Louise parla de l'Orphelinat. Elle hésitait, Marine. Devait-elle rester à l'auberge? Ou aller à l'Orphelinat, l'endroit qui, de toute vraisemblance, devait lui convenir le mieux. Elle se mordit la lèvre. La vaurienne avait peur qu'en allait dans cet Orphelinat, on l'oblige à rester parce que Marine aimait bien sa liberté malgrès tout.
Elle voyageait avec les uns ou les autres, elle faisait de nouvelles connaissances. Parfois même, elle retournait à l'autre Orphelinat pour voir Elouan et surtout y trouver un abri sauf que bien évidemment ce genre de vie était dangereux.

Marine Blanche n'était pas prête encore à se stabilise, c'est qu'elle avait peur même si elle ne l'avouera pas.

En même temps Stephandra lui avait promi qu'elle lui laisserait sa liberté et que c'était à elle de choisir la suite mais pouvait-elle lui faire confiance?

- Dis t'crois qu'il y'a une couche de libre à l'Orphelinat?

[Cecilia..]

Céci prépara attentivement un plateau avec rien que des bonnes choses dessus.

Voyons voir...

Elle regarda autour d'elle, un bouillon de légumes était sur le feu, ça lui semblait convenable pour un repas. Elle prit donc une louche qu'elle plongea dans le chaudron et rempli un bol en bois. Elle en rempli un deuxième, Louise avait peut-être faim à cette heure bien avancée. Elle les posa sur le plateau, ajouta des cuillères de bois dans chacun et déposa sur le plateau deux morceaux de pain.

Mhh...Deux petites filles...Gourmandes, sans aucun doute.

Céci ajouta une assiette contenant quatre chaussons aux pommes et se redirigea vers l'auberge, plateau en main.

Céci prit un ton supérieur pour que les jeunes filles l'entende, où qu'elles soient :

Les filles, c'est moi, Cécilia, je suis de retour, où êtes-vous ?

[Lyse]

Ha ça c'est sûr que le mauve c'est trop trop beau, mais aussi que le vert c'est comme dit Stéph la "Dame Nature"et que cette dame là, elle fait bien les choses et souvent très jolie...En fait, on peut pas les comparer ces deux couleurs voilà c'est tout.

Puis regard qui scrute les bleus de la rousse Ha ouais! D'autres goûts! Bah c'est trop bon tu as raison! En tous les cas j'aime bien moi!

Louise termine goulument son macaron, se lèche les doigts pour pas en perdre une miette et sourit en coin en imaginant Pul et Steph lui dire que ça se fait pas ça, vi mais quand même c'est bon alors faut pas perdre un petit bout même le plus petit bout que ce soit.

Puis surprise par la question de Marine, Louise la fixe intensément, et hoche la tête, puis sourit à l'idée d'avoir une nouvelle amie à l'orphelinat

Oh oui on a encore de la place... Je suis certaine que Stéphandra sera d'accord...Stéphandra c'est une dame qui s'occupe de nous quand elle est là.. Mais..

Mots qu'elle tait en entendant Cécilia les appeler..

On est LA! Alors là pour le coup c'est certain que Cécilia saurait où elles se trouvent, en prenant conscience de ça, Louise éclate de rire

Tu veux dormir où alors? bon viens on va voir à manger et on en reparle?

[Cecilia..]

On est LA!

Céci se dirigea dans l'auberge par le son de la forte voix de la petite Louise et arriva jusqu'à elles.

Tu veux dormir où alors? bon viens on va voir à manger et on en reparle?

Céci posa le plateau sur la table.

Les Damiselàs sont servies. Louise à raison, mangez toutes les deux d'abord, ensuite, nous verrons où tu dormiras, Marine.

Céci leur sourit, les observant manger en s'asseyant sur le rebord de la fenêtre.

[Marine-blanche]

Marine Blanche était vraiment de contente de savoir que Louise aimait les macarons ! 'fin comme ça, elle pourrait partager ! Toujours mieux de partager de quoi que de manger ces petites sucreries toute seul, hein!

-S'tu veux, ze te ferais découvrir les autres goûts.

Elle rit en voyant Louise en train de se lécher les doigts ! Ah finalement, elle aimait plus que Marine ne l'aurait imaginé !
Encore de la place à l'Orphelinat? Marine Blanche sourit doucement car elle appréhendait un peu quand même et puis sûre que Steph serait d'accord pour accueillir la rouquine car c'était elle qui l'avait invité à y aller.

Elle sursauta quand elle attendit Cecilia les appeler, puis à la voix de Louise, elle se dirigea vers les deux gamines. Marine Blanche pût voir un plateau avec un bon repas qui s'annonçait. Elle s'en léchait déjà les babines, la petite.

- 'fin...Euh...Oui...On verra après où vais dormir.

C'est qu'il était appétissant ce repas.
Un sourire se déssina sur les lèvres de Marine.

- Bon app' Louise !

Elle coupa la moitié d'un pain dont l'un côté, elle le laissa sur le plateau, l'autre, elle le déposa discrètement dans son baluchon au cas où. Un reflexe.
Puis ensuite, elle entama son repas, finissant sa soupe, le bout de pain coupé laissé sur le plateau.
Le premier chausson aux pommes fût engloutie. La première qu'elle en mangeait et c'était une assez agréable découverte, il fallait dire. Le second, elle le mit dans son baluchon au cas où aussi.

- Merci beaucoup pour ce repas.

[Lyse]

Imagine déjà goûter d'autres gouts mais sourit en sentant l'odeur des mets préparés par Cécilia, s'installe à la table avec Marine et regarde Cécilia qui va se poser sur le rebord de la fenêtre... Pourquoi elle mange pas avec elles? Se le demande mais ose pas le dire...Ne la connait pas assez pour cela, par contre regarde le manège de Marine discrètement, Louise se dit que sa nouvelle amie ne doit pas toujours manger à sa faim mais reste silencieuse pour ne pas la gêner ou la blesser.

Merci Marine, Bon appétit à toi aussi ! Puis regard à Cécilia Merci Ma Dame pour ce repas!

Mange en miroir avec Marine, regarde la rousse qui semble se régaler c'est vrai que c'est bon, comme tout ce qu'ils mangent ici... Louise emballe les chaussons aux pommes dans un bout de tissus propre puis tend le bras pour le placer dans le panier de courses qu'elle doit ramener à Stéphandra... Pense à Any malade qui ne peut pas partager avec elles et donc elle aura sa part pour ça qu'elle garde précieusement les gâteaux.

Se retourne vers Cécilia C'était très bon merci! Puis revient à Marine Alors je te montre les chambres ou je te présente Stéph?

[Marine-blanche]

Marine Blanche se demanda aussi pourquoi Cécila ne mangeait pas avec elles mais elle se dit que peut-être qu'elle avait déjà mangé aussi. Après tout c'est fortement possible, hein ! Ce repas fît du bien à la petite car depuis qu'elle s'était battue, elle se sentait faible.
Mais c'est alors que Louise demanda si elle lui montrait les chambres ou si elle la présentait à Stephandra.

Elle hésitait.

La rouquine prit un petit temps de réflexion avant de répondre :

- Ze connais Stephandra mais ze devais la voir en plus. Donc on va la voir?

[Lyse]

Louise fronce les sourcils de surprise, comment ça Marine connait déjà Stéphandra? Bah alors pourquoi elle est pas allée la voir de suite? Elle mange pas les enfants Stéph quand même! Ou alors elle a peur d'un truc?

La fillette se lève et regarde Cécilia Dame on débarrasse tout pis on va voir Stéph à l'orphelinat, d'accord? Et encore merci hein!

Louise empile les assiettes et commence à ranger un peu la table, puis elle pose le tout sur le coin, d'un geste de la main nettoie la table et met les miettes dans l'assiette, en ferait bien plus mais est très pressée de retrouver l'orphelinat avec Marine. Regarde Cécilia en guettant un signe de sa part, lui sourit avec gratitude et attrape le panier de course d'une main et tend l'autre à Marine!

Tu viens? Elle lui sourit , et la guide jusqu'au Dortoir

[Marine-blanche]

Marine Blanche se lève à la suite de Louise pour ensuite l'aider à débarasser tout car contrairement à la vaurienne, la fillette semblait vraiment pressée de vouloir rejoindre l'Orphelinat.

La rouquine attrape son baluchon qu'elle ferme et qu'elle pose sur son épaule. Son regard bleu se pose vers Cecilia pour guetter aussi une réaction puis elle attrapa la main de Louise.

On y va !

Elle suivit alors Louise au Dortoir.

[Cecilia..]

Céci observa les jeunes filles manger avec gourmandise, sourire aux lèvres. Elle ne mangeait pas avec elles, en effet, elle mangerait plus tard en compagnie de sa fille.

- Merci beaucoup pour ce repas.

- C'était très bon merci!

"Je vous en prie"

Céci déplaça les assiettes empilées par Louise, qu'elle remercie d'un regard, sur le plateau et le souleva, suivant les jeunes filles à travers la Citadelle.
Lorsqu'elles arrivèrent à l'Orphelinat, elle les laissa rejoindre Stéphandra, sourire aux lèvres et continua sa route vers la cuisine, puis vers sa chambre.

[Cassie]

Cassie arriva a l'auberge pour s'y restaurer un peu avant de se rendre a la cérémonie de Loupa et de sa mere Douce.
Elle avait hate!!!!

Esperant qu'on vienne lui indiquer ou celle ci allait avoir lieu.

[Jihel]

Jihel, Isa et Valentine pénétrèrent dans l'auberge à la suite de Stephandra qui les avait escortés depuis le poste de garde jusqu'à ces lieux. Ils étaient fourbus après un long trajet et aspiraient à se restaurer, se laver et se détendre un peu avant la cérémonie.

En pénétrant dans la salle principale de l'auberge, Jihel reconnut enfin la silhouette familière qu'il avait aperçue lorsqu'ils approchaient de la citadelle. C'était Cassie, sa soeur ! Il se précipita vers elle, pour la serrer dans ses bras et l'embrasser.

Coucou soeurette ! Ca fait plaisir de te revoir enfin !

[Cassie]

Cassie assise a une table dans un coin de l'auberge appercu son frere Jihel accompagné de sa femme Isa et leur adorable petite fille.

C'est avec sourire qu'elle se leva afin de pouvoir les embrasser.

Bonjour frero , heureuse de te revoir!
comment vas tu ?
comment allez vous ?

[Jihel]

Jihel répondit aux questions de sa soeur :

Ca va plutôt bien puisque nous sommes enfin tous réunis ! Sinon, nous avons quitté Cahors, décidément trop triste, pour voyager un peu et revoir nos anciens amis à Moulins.
Et toi, comment vas-tu ?

[Cassie]

Cassie reponda a Jihel , elle savait que le temps se pressait un peu pour arriver a temps a la cérémonie de Loupa et de sa mere .
Elle qui voulait aller se faire un brin de toilette.

Oui tous réunis !!

Elle souria

Hé bien moi !! ma foi ca va.
Tu sais ca fait des mois et des mois que je ne suis pas a Cahors , et j'ai entendu parler de cette tristesse dans la ville.
Faut dire avec tous ces decés et depart!!!!

Frero je crois que l'on devrait vite terminer de se restaurer et de se rendre vite a la cérémonie.
Je vais aller faire un brin de toilette je te laisse avancée.
Je t'y rejoint tres vite.

[Jihel]

Jihel sourit à Cassie

Oui, tu as raison, nous sommes déjà prêts et toi, tu dois encore te faire belle !
A tout de suite alors

Et il s'empressa de se rendre à la salle Godefroi de Bouillon avec Isa et Valentine ...

[isalabelle]

Isa était ravie d'accompagner Jihel en ces lieux pour cette belle occasion.
Malheureusement, une extinction de voix ne lui permettait pas de saluer comme elle le voulait les gens qu'elle rencontrait, notamment sa jolie belle soeur Cassie, mais c'est par son sourire qu'elle marquait sa présence, et exprimait sa joie d'être ici.
Aussi, après avoir embrassé Cassie, elle reprit son couffin, et se rendit avec la plus douce des compagnies jusqu'à la salle où la mère de Jihel et l'époux de Cassie devaient être adoubés.

[Patric]

Pat entra dans l'auberge après avoir remercié la dame. Il s'instala à une table et commanda une bière. Voila qu'il devrait attendre pour revenir et oublier une partie de sa vie. Il pouvait faire comme si rien n'avait eu lieu mais il n'oublira jamais.

[Invité]

L'auberge lui avait été indiqué par le juge qui l'avait accueilli à l'entrée du site.
Il avait fait sa demande, et devait maintenant attendre.

Attendre d'enfin construire sa vie, et pouvoir définitivement fuir ce qu'il fuyait.

Il entra dans l'auberge, et s'assit dans un coin sombre, observant discrétement ce qu'il pouvait se passer dans la salle.

[Argawaen de Malemort]

Il avait été prévenu que son filleul était enfin arrivé. Le vieil homme ne l'avait pas revu depuis son plus jeune âge. Et il devait avoir changé depuis tant d'années...
Argawaen s'empressa de rejoindre l'auberge afin de retrouver Bowen. Il se demandait comment allait Musartine, il ne l'avait pas revu depuis son départ du Lyonnais et Dauphiné... Cela commence à dater...
Valence, une époque révolue mais qui avait eu le mérite d'exister malgré ses premiers tourments, la naissance de sa noirceur, et la naissance d'un futur des plus sombres..

Aujourd'hui tout cela été terminé, et il en était soulagé. L'homme entra dans l'auberge, du regard il parcourait la pièce et il espérait qu'il parviendrait à reconnaître son filleul.
Fronçant légèrement les sourcils il s'avança au centre de la salle et son attention fut attirée par une personne mise à l'écart.
Esquissant un sourire il s'approcha et s'asseyait à la table du jeune homme.

Bonjorn messer. Argawaen Dehuit de Malemort. Que venez-vous faire ici ?

Levant le visage un peu plus il souriait.

Comme tu as grandit mon filleul.

Levant le bras il commanda deux verres et s'accouda contre la table.
Dans son souvenir Bowen était encore en train de tenir la main de sa mère lorsqu'ils s'étaient vus pour la dernière fois. Aujourd'hui il avait bien profité et il espérait qu'il se montrerait digne de rejoindre cet Ordre.

[Invité]

Parmis le tumulte de l'auberge, un homme entra. Il se présenta.

Oh ! Parrain !Bowen se leva d'un bond. De vagues souvenirs d'un homme de noirs vêtu lui revenait en mémoire, souvenirs d'enfance.

Je vais bien Parrain. Et vous- même ?

Je viens tout juste de remplir le formulaire d'inscription, et j'espère être accepté...

Lueur sombre devant le regard. Il était encore trop jeune pour avoir un passé ... mais ses parents ... ses parents lui avaient construit un lourd poid, qu'il lui faudrait assumer.

Avez-vous des nouvelles de Mère ? je n'en ai plus depuis fort longtemps maintenant. Les rumeurs ... ne sont pas bonnes.toujours aussi sombre, il se tut. son Père aurait su trouver un sujet de conversation, sa Mère aurait trouvé de quoi rire. Lui, il voyait face à lui un homme qui le fascinait, qu'il avait toujours idéalisé, mais qu'il ne connaissait pas.

[Argawaen de Malemort]

Souriant légèrement l'homme s'écarta légèrement afin que l'aubergiste pose les verres devant eux.
Il prit le sien, le porta à ses lèvres et en bu une légère gorgée.

Je vais bien je te remercie. As-tu trouvé facilement ?

Son regard bleuté le fixait, en général cela rendait mal à l'aise ses interlocuteurs, il voulait exactement provoquer cela. Son filleul l'avait contacté récemment et à vrai dire il se demandait bien pourquoi ses parents et lui ne s'entendaient plus tellement.

Dis moi... Pourquoi fuir tes parents ? Dans mon souvenir ta mère était une personne juste, qui servait la prévôté.
Ton père, à vrai dire il existait une certaine tension entre nous. A propos de toi justement. Je voulais te prendre sous mon aile quelques temps histoire de t'apprendre le maniement des armes. Et après plus de nouvelles.

Marquant une légère pause et en profitant pour boire une autre gorgée de son verre il poursuivit.

Je n'ai plus de nouvelles non. La dernière fois elle me disait que c'était quelque peu agité au sein du Lyonnais-Dauphiné. Et qu'on voulait lui mettre des bâtons dans les roues. Depuis ça, plus rien.

Tendant son bras afin de poser sa main sur l'épaule de son filleul.

Les rumeurs, il existe beaucoup de rumeurs pour peu de choses. Laisse les rumeurs, ne regarde pas le passé, et surtout, soit un homme...
Je t'ai fait venir ici, si jamais ta candidature est acceptée, tu devras me faire honneur. Tout ce que tu feras, n'importe quel acte, j'en serais informé, n'importe quelle " bavure ", j'en serais affecté. Je suis ton parrain, je te prends sous mon aile. Je compte sur toi afin de mettre du tient à la tâche.

Il termina son verre et en commanda un autre. Sa main s'étant retirée de son épaule mais son regard toujours dans celui de Bowen.

[Invité]

un regard qu'il prit de glace le transperça. Il le fuit en prenant à sa choppe, et commença à boire,écoutant ce que disait le parrain. Il se raidit en entendant parler l'homme de ses parents.

Oh, vous n'êtes pas au courant...

Ils sont irresponsables. Vous avez peut-être connu Mère juste, mais elle est devenue emportée dès qu'on la contredit. Une décision ne lui plaît pas, et elle provoque jusqu'à l'énervement.

Elle pouvait dire que c'était agité là-bas, elle n'y est pas pour rien. Père non plus. Quand j'étais enfant, elle était à la prévôté... maintenant elle est traitre au LD. Au moment de ces agitations, j'ai commencé à chasser tout le temps. Et lorsque les sentences sont tombés, je suis parti.

Depuis, je ne sais rien. Si je leur écrit, Mère demandera à ce que je la rejoigne. Je ne veux pas. Je ne veux pas être un de ces brigands arrogant qu'il parait qu'ils sont devenus.

Je préfère le souvenir de lorsque Mère était à la prévôté.

Cette fois-ci, il cherche le regard du Parrain.

Mère me parlait de vous. Elle m'a dit qu'elle vous a connu à ce moment là ...

Le visage se tend.

Comme vous dites Parrain, il me faut être un homme, et non pas agir comme des enfants qu'ils sont.

Mère me parlait beaucoup de votre sens de l'honneur. Je sais bien quelle importance vous y attachez. Si c'est à vous que j'ai écrit, c'est que je veux me comporter avec honneur, justement. Je ne pense pas que Père et Mère savent ce que c'est.

[Argawaen de Malemort]

Le Vétéran écoutait ce que disait son filleul. Au courant de quoi ? Fronçant légèrement les sourcils en entendant la suite Argawaen se demandait comment elle avait pu mal tourner... Il lui faisait des crêpes à l'époque, et voilà qu'elle était devenue traitre au LD. Décidément les gens peuvent changer... Et il faisait partit de ce cas...
Diverses questions se faisaient dans sa tête, devait-il le croire ? Pourquoi mentirait-il ?

Ce que tu me dis est bien triste, et navrant... J'espère seulement que c'est la vérité. Je porte ta mère dans mon coeur, mais si ce que tu me dis est vrai alors je me suis trompé sur son cas...

Le Dehuit de Malemort termina son verre et l'écarta légèrement du revers de sa main. Il s'accouda, croisa ses doigts ensemble et poursuivit.

Je pense que ta mère sait ce qu'est l'honneur. Je sais aussi qu'elle voulait te garder auprès d'elle, et aujourd'hui tu as fuit. Tu es venu me voir. Nous sommes pratiquement inconnus l'un à l'autre. Mais en tant que ton parrain je ferais mon possible pour t'épauler. Jure moi, que c'est bien la vérité... Que tes parents sont devenus d'autres personnes.

Il devait s'assurer que ce que disait son filleul était vrai, il devait s'assurer qu'il pouvait être fiable. Il voulait avoir un homme droit en face de lui...

[Invité]

La tension montait en lui. Il devrait porter ce fardeau encore longtemps, probablement sa vie durant.

Mes parents sont ce que je vous ai dit Parrain. Et je ne veux pas de leur vie.
Mère me parlait de votre sens de l'honneur, raison pour laquelle c'est vers vous que je suis venu.

Se construire une vie, sa vie. Non celle de ses parents. Refuser cette dernière catégoriquement, voilà ce qu'il souhaitait à ce jour. Il termina.

Je vous le jure Parrain.

[Argawaen de Malemort]

Argawaen termina son verre et le posa sèchement sur la table.

Excellent. Je dois y aller, fait moi signe lorsque tu auras reçu une réponse affirmative ou négative pour ton intégration au sein de cet Ordre.
Tu me sembles sincère mon filleul, j'espère ne pas me tromper.

Le vieil homme se leva en s'aidant de la table, se gratta sous le menton et inclina le visage face au jeune homme.

Si tu as besoin de parler, ou quoique ce soit, donne moi rendez-vous ici, et je viendrais. En attendant j'ai encore à faire.

Il tourna les talons et quitta la bâtisse.

[Stephandra]

Arrivés à l'auberge, après quelques pas silencieux où son esprit se perd dans ses pensées, Stéph pousse la porte et salue la tavernière présente qui recule en voyant l'homme suivre la jeune femme.

Esquisse de sourire de Stéphandra et

Bonser, veuillez préparer un bon repas et une chambre pour notre invité. Et d'ajouter plus bas Si au passage vous pouviez lui faire prendre un bain, et laver ses vêtements... Ce serait très bien...Pour la note...je viendrai la régler.

De s'adresser à l'homme

Au fait messer...Je ne sais comment vous vous nommez... Ce n'est point Foutu mal de crane votre nom hein? Sourit en coin à l’encapuchonné et lui propose une chaise

Prenez place je vous prie.

[Karel]

ha! il faisait bon! Et on allait s'occuper de lui! ce devait être un ordre charitable... Un genre de secte sans doute, vu le vocabulaire utilisé!!
Ne voulant pas froisser son hôte, il décida d'adopter le même, la règle semblait simple : remplacer par "er" tout ce qui se terminait par "ir"!

Bonser, tavernière!

Il s'assit en face de la jeune femme... Elle était plutôt bien faite... Il resta un moment à la détailler avant de répondre à sa question... Elle avait des yeux saphir... oui, on aurait pu parler de saphirs... Tiens... ça lui parlait... mais à propos d'émeraudes... qui appelait ses yeux "tes émeraudes"? Non, ça ne venait pas... ça devait être avant... avant le...le truc...

J'suis Karel M'dame, Karel de Chaipaou... mais comme j'ai oublié où qu'c'était, j'vis à Sémur en Bourgogne...

Et voilà la bouffe!

Le bâtard salivait, il allait boire de la soupe! Dans laquelle il y avait... quelques morceaux de lard qui trempaient!!! c'était fête! il leva les mains, il fallait remercier le tout puissant pour ce don!

Par la sainte grâce de tout puissant, rendons lui hommage avant de nous rempler la pense!

Insistance sur le "er" de "remplir" pour marquer déférence et adaptabilité casuistiquo-linguale en tingsténite à son hôte...


Prions, ma soeur!

Et il sortit son livre des Vertus...

Norf, l'a pris l'eau!

Norf de norf!

Une larme coula sous sa capuche... c'était une des seules choses qu'il avait conservées de sa vie d'avant, avec le vieil écritoire de poche...

Il reprit avec la gorge nouée par l'émotion en tentant de faire comme si de rien...

Bon!

On n'a qu'à s'souvenir d'un moment qui rend gloire à l'Eternel!
J'vous propose l'jug'ment, lorsque Dieu nous choisit comme ses créatures préférées.... N'est-ce pas magnifique cette confiance qu'il place en not' espèce? Ne doit-on pas chaque jour le remercier, et tenter d'se montrer digne de sa confiance?
Et vous, vous choisissez quoi?

Il n'attendait pas vraiment la réponse... il regardait tristement son livre des vertus qui ressemblait à une vieille éponge à latrines maintenant...

[Stephandra]

Stéph prend place face à lui et l'écoute se présenter, "Karel de Chaipaou" la jeune femme opine du chef ne connaissant guère de Karel, pourtant son visage s'illumine au nom de la ville, Sémur, une partie de sa vie, Armoria, Arian, Julien.... Julien son frère y vit encore...Douces pensées mélancoliques pour ce village qu'elle connait bien.

Gestuelle de l'homme qui l'a fait revenir à l'instant présent, elle sourit en le voyant faire, puis grimace en voyant le livre des vertus dans un piteuse état.

Phrases qu'elle entend mais elle sent dans sa voix qu'il est contrarié, il semble ne pas quitter le livre du regard. Cela la touche, aussi elle reprend doucement

Vous savez messer Karel, nous pouvons vous en donner un nouveau, enfin un autre pour remplacer celui-ci si vous le souhaitez... Nous pouvons également tenter de récupérer celui-là en la posant près de la cheminée.

Ce norf de norf qui l'amuse et elle repense à ceux qui le disaient dans le passé devant elle de façon régulière, Roche, Ulrich... Elle le fixe et ose

Norf de norf c'est plutôt assez Berrichon comme expression, vous venez donc de Sémur? Vous avez fait une longue route... Pour quelles raisons vos pas vous portent si loin de la Bourgogne?

Il est rare d'entreprendre seul un si long voyage sans raison, cela l'interpelle quelque peu.

[Karel]

Que de questions difficiles! il avait bien envie de garder son Livre des Vertus, mais il était à peu près certain qu'avant de sécher, il moisirait, et que les pages seraient collées entre elles, l'encre aurait bavé...

Si vous en avez un à me donner... de toutes manières, le mien n'est plus à jour, il lui manque nombre de nouvelles traductions...

Le reste était plus difficile à narrer, du peu qu'il se souvenait, il y avait ce réveil dans un caveau, et une longue marche... puis Noirlac... on l'avait reconnu, et lui avait expliqué qu'il était marié et avait une mauvaise vie... vie qu'il avait décidé d'abandonner en choisissant de ne pas en savoir plus... Il était demeuré quelques temps à l'abbaye avant de reprendre la route au hasard... et de retourner vers là où il s'était réveillé : Sémur...


Je heu... j'aime bien voyager, et j'ai vécu un peu en Berry... Assez pour y prendre quelques tics de tav... heu de langage...

Il commença à manger à grand bruit... C'était chaud, et c'était tout ce qui comptait...
Il releva la tête tout de même... C'était rare de voir des humains bons...

Vous... heu... pourquoi vous m'aidez? z'auriez pu m'mett' à la porte après m'avoir r'filé un quignon d'pain?

[Stephandra]

Stéph l'écoute concernant le livre des vertus, elle trouverait bien un livre pour lui à la Chapelle ou elle demanderait à David, il n'est pas avare et toujours heureux de faire plaisir lorsqu'il s'agit de la religion.

Je vous en donnerai un avec plaisir. Elle lui sourit et partage le repas avec lui mangeant modérément, mangeant tous les jours à sa faim ou presque elle profite de la chaleur de la soupe et de l'odeur qui s'en dégage.
Mais elle sait ce que c'est que la faim, elle l'a appris à ses dépends en Provence notamment, et ailleurs aussi par la suite, alors c'est avec plaisir qu'elle le voit manger, même si elle aurait envie de lui dire "faites moins de bruit en mangeant je vous prie!" Elle n'en fait rien, quoi qu'elle le dise à ses enfants, mais pareil le contexte est différent, ils ont de quoi manger quotidiennement.

Je comprends mieux vos Norf de Norf en ce cas...Je connais un peu le Berry également... Souvenirs de Noirlac, notamment...Esquisse de sourire, elle a eu des nouvelles d'Uriel et de Kro y a peu justement... La vie va mais certaines choses ne changent pas.

Puis la question qui suit la surprend un peu, pourtant elle sait que tout le monde est différent, maintes fois ils ont aidé des personnes inconnues en difficulté, sans regarder juste pour qu'ils aient de quoi manger et reprendre des forces.
Elle passe sa main délicatement pour ôter sa mèche rebelle de ses azurs et pose sa cuillère.

Vos pas vous ont mené jusqu'à nous, ce n'est pas un hasard à mon avis d'une part, même si je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle la destinée vous mène ici...Peut-être une épreuve du Très Haut. D'autre part, vous êtes à la Citadelle qui loge l'ordre du Saint Sépulcre. Un ordre de Chevalerie avec tout ce que cela comporte, nous ne laissons pas les gens dans la difficulté lorsqu'il nous est possible de rendre service, messer Karel.

Elle scrute un seconde la table et les mets qui s'y trouvent puis reprendre.

Ici vous trouverez de quoi manger et logis, le temps pour vous de reprendre des forces, peut-être même de nous donner l'occasion de mieux se connaître. De vous soignez et vous reposer.. Vous pourrez choisir à tout moment de nous quitter ou rester quelques jours, il en est ainsi.
Nous avons également une jolie chapelle, si le coeur vous en dit, n'hésitez pas.

[hels le finnois]

Hels se décide d'aller à l'auberge, il est certes fatigué, épuisé. Il marche jus'à la porte . cela lui rappelle un autre lieu , visions furtives qu'il chasse de sa mémoire aussi vite qu'il peut. Pour l'instant il n'est plus rien qu'un simple passager demandant d'être accepté au sein d'un groupe.
Il sait que l'on vient de lui enlever une partie de ce qui faisait savie . et c'est les traits tristes qu'il entre dans l'auberge.
Bonjour à tous
[i lance-t-il [/i]
Bonjour qui se veut joyeux mais où on peut entendre une certaine inquiétude,
Son package à la main, il s'asseoit à une table reculé essayant de voir, de sonder les nombreux arrivants. l'oeil de l'ex militaire est toujours acéré.

[Stephandra]

Délibération terminée, si tant est qu'on puisse nommer cela ainsi, une conversation entre les membres du chapitre et hop voilà dossier clos. Enfin, décision prise est bien plus juste.

Ensuite, une autre affaire, il faut l'annoncer à celui ou celle qui attend la décision, qui qui s'y colle? Hein c'est qui? Bien plouf plouf ça tombe sur la Stéph. Un peu logique à son avis, David ou elle c'était le mieux comme ils l'ont accueilli ensemble.

La brune se rend au poste de garde, mais l'homme n'est plus là, alors elle va voir Play qui sait toujours tout sur tout le monde et il lui indique l'auberge.

Hop là, là voilà partie en direction de l'endroit, d'un pas assuré, les mains emmitouflées dans sa cape, elle pousse la porte délicatement du pied et pénètre dans l'endroit. Ôte ses mains et sa capuche, apprécie la chaleur de l'endroit, incline la tête aux personnes présentes en lançant sont

Bonjorn!

Puis ses azurs balaient l'assemblée jusqu'à se poser sur Hells, Stéphandra s'approche de lui, il semble las, les traits tirés, une forme de tristesse se dessine sur son visage. La brune hausse un sourcil puis lui sourit

Permettez-vous que je prenne place?

Sans attendre elle se pose à la chaise faisant en face à l'homme et interpelle l'aubergiste

Deux Armagnac!

Enfin elle revient à Hells, et demande enfin

Armagnac cela vous sied? Esquisse de sourire malicieux et reprise

Nous le faisons ici même à la Citadelle, faut le goûter pour y entrer à nouveau!

La jeune femme sourit plus largement, laisse sa senestre fouiner sa poche et dépose un trousseau de clefs sur la table devant Hells.

Toujours partant?

L'aubergiste apporte les deux godets, Stéph le remercie d'un regard et sourire, il la connait, il sait comment elle est , il n'en attend pas plus et dépose simplement l'Armagnac sur la table. Elle lève son verre et lance

Deus lo vult! Bienvenu parmi nous.

[hels le finnois]

Il vit Stephandra, se dresser droite devant elle que de souvenirs lui venait en lui
refus ou acceptation il ne savait .
Bonjour,
Le chapitre s'est réuni à ce que je vois.
L'armagnac n'est pas son fort il préfère la chartreuse en bon dauphinois.
Vas y pour l'armagnac mais j'imagine que vous ne venez pas me tenir compagnie par courtoisie
Il la regarde interrogateur sans rien voir. Il a parlé sans détour et son manque de tact légendaire, sa franchise , sa droiture lui ont peut-être joué des tours.
Il ne voit qu'elle attendant la réponse.
il ne voit rien d 'autre, n'entend rien d'autre

[Stephandra]

Elle l'écoute amusée, il est perturbé à n'en point douter, aussi elle lui sourit et répète ses propos

Deus lo vult! Bienvenu parmi nous.

Se dit qu'elle doit avoir l'air c** son verre ainsi levé, mais pas grave, le ridicule ne tue pas.

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